REVIEW SAISON NBA 2019/2020 : les Cleveland Cavaliers
Après le vide laissé par LeBron James pour la saison 2018-2019, les Cleveland Cavaliers espéraient mieux, surtout après les déclarations de Tristan Thompson à l’intersaison. De jeunes talents recrutés, des vétérans toujours présents, un nouveau coach et un début de saison en fanfare, tout ça pouvait laisser croire que Cleveland pouvait surmonter l’ère du King en moins d’un an. Pourtant après l’espoir, le désespoir arrive vite et les Cavs ont été plus assidus pour le nouveau scénario d’amour, gloire et beauté que pour s’appliquer au niveau basketball.
le cirque beilein
Malgré les traditionnelles déclarations des joueurs à chaque intersaison, tout le monde s’attendait à une nouvelle saison compliquée pour les Cavaliers. En terminant à la dernière place de la Conférence Est avec un bilan de 19 victoires pour 46 défaites, Cleveland n’a étonné personne. Malheureusement, même si on ne s’attendait à rien de la part des Cavs, ils nous ont quand même déçus.
Pourtant, le début de saison ne commençait pas trop mal. Le duo Tristan Thompson et Kevin Love fonctionnait bien et dominait les raquettes adverses. C’est au niveau du coaching que ça coinçait à l’image de l’ancien nouveau coach John Beilein.
Le scénario est toujours le même avant l’explosion. Des défaites qui s’enchaînent, des jeunes qui monopolisent le ballon,des vétérans qui s’agacent, un coach qui ne fédère pas… L’effet boule de neige est en route et on se retrouve avec un Kevin Love qui s’énerve en plein match et un coach qui rejette la faute sur ses joueurs.
L’ère John Beilein n’aura heureusement pas duré longtemps et c’est sur son ancien assistant, J.B. Bickerstaff , que Cleveland s’est engagé pour quatre ans. Heureusement, tout n’est pas sombre dans l’Ohio, les jeunes joueurs, Darius Garland, Kevin Porter Jr et Collin Sexton ont nettement progressé et portent en eux les espoirs futurs de la franchise.
À noter également, l’arrivée – plus ou moins inattendue – de l’aspirateur à rebonds : Andre Drummond.
Collin Sexton et Kévin Love sous le maillot des Cavaliers de Cleveland en 2020.
Historique des cleveland cavaliers en playoffs
| 1er tour | demi-finales de conférence | finales de conférence | finales NBA | |
|---|---|---|---|---|
| 2019/2020 | Pas qualifié | |||
| 2018/2019 | Pas qualifié | |||
| 2017/2018 | Victoire 4-3 (Indiana) | Victoire 4-0 (Toronto) | Victoire 4-3 (Boston) | Défaite 0-4 (Golden State) |
| 2016/2017 | Victoire 4-0 (Indiana) | Victoire 4-0 (Toronto) | Victoire 4-1 (Boston) | Défaite 1-4 (Golden State) |
| 2015/2016 | Victoire 4-0 (Détroit) | Victoire 4-0 (Atlanta) | Victoire 4-2 (Toronto) | Victoire 4-3 (Golden State) |
| Résultat | |
|---|---|
| 2019/2020 | Pas qualifié |
| 2018/2019 | Pas qualifié |
| 2017/2018 | Finales NBA : Défaite 0-4 (Golden State) |
| 2016/2017 | Finales NBA : Défaite 1-4 (Golden State) |
| 2015/2016 | Finales NBA : Victoire 4-3 (Golden State) |
Statistiques des cleveland cavaliers en 2019/2020
- 106.9 points marqués par match (26ème)
- 45.8% aux tirs (19ème)
- 35.1% à 3pts (20ème)
- 44.2 rebonds par match (19ème)
- 23.1 passes décisives par match (24ème)
- 14.2 ballons perdu par match (10ème)
- 6.9 interceptions par match (25ème)
le joueur clutch : collin sexton
Le sophomore Collin Sexton n’a pas froid aux yeux et termine la saison avec une feuille de statistique bien remplie : 20,8 points, 3,1 rebonds, 3 passes décisives. Le numéro 8 de la draft de 2018 a même dépassé la barre des 40 points contre les Celtics de Boston en inscrivant 41 points à plus de 55% aux tirs.
le joueur choke : john beilein
Il y a des coachs qui sont de très bons tacticiens, d’autres qui sont de très bons leaders d’hommes et puis il y a John Beilein. On ne doute pas de ses talents d’entraîneur, mais bons… Sa saison ressemble davantage à un remake du film “Le Dîner de cons” où il a le rôle de François Pignon. En même temps, utiliser le mot “thug” pour parler de ses joueurs et tenter de se rattraper en disant qu’on voulait dire “slug”, ça ne pardonne pas !
état actuel de la franchise
Les joueurs sous contrat
Les joueurs avec player option
Les joueurs avec team option
c'est quoi la suite aux cavs ?
Des années de calvaires à traîner dans les bas-fonds de la ligue pour récupérer des tops picks à la Draft et en espérant que LeBron James revienne. Ah non, pardon, c’est déjà arrivé ça !
Plus sérieusement, avec la signature de Bickerstaff pour 4 ans et une tripotée de jeunes joueurs talentueux à l’image de Collin Sexton, Darius Garland, Kevin Porter Jr. ou encore Cedi Osman, les Cavaliers de Cleveland devraient repartir sur une belle et longue reconstruction.
Il y a fort à parier que le staff de l’Ohio laisse partir Tristan Thompson vers d’autres horizons et essaye de se débarrasser du gros contrat de Kevin Love contre des tours de Draft. Concernant le fraîchement arrivé Andre Drummond, ce dernier possède une player option pour la saison à venir et dans le cas où il l’active, les Cavs ne devraient rien lui proposer afin de libérer au maximum la masse salariale.
Les playoffs doivent être en ligne de mire pour cette jeune équipe. Cependant, la formation des Cavaliers paraît très court tant mentalement que physiquement pour accrocher une 8ème place, synonyme de playoffs.