Le Kia Center a été le théâtre d’un renversement mémorable, où le Magic d’Orlando a rebattu les cartes contre les Cavaliers de Cleveland, égalisant la série des Playoffs à 2-2. Ce qui semblait être une avance confortable pour Cleveland à la mi-temps s’est transformé en un naufrage catastrophique en seconde période, soulevant des questions sur le mental des Cavs lors des playoffs.
Le début du match ne laissait pas présager le carnage qui allait venir. Avec un score de 60-51 à la pause, les Cavaliers paraissaient en contrôle, soutenus par des performances solides de Donovan Mitchell, Evan Mobley et Jarrett Allen. Cependant, l’ambiance a radicalement changé dès le retour des vestiaires. Franz Wagner, avec une prestation de 34 points et 13 rebonds, a été le catalyseur d’un run de 31-5 qui a enflammé les spectateurs et laissé Cleveland sans réaction.
Cette incapacité de Cleveland à répondre quand cela compte vraiment a mis en lumière des lacunes plus profondes. La défense, souvent leur point fort, a cédé sous les assauts répétés d’Orlando. Leurs leaders, visiblement dépassés par l’énergie du Magic, ont disparu des radars en seconde mi-temps, avec un Mitchell qui n’a marqué aucun point dans la seconde mi-temps.
Pour ceux qui se demandaient ce que faisait le coach de Cleveland pendant que son équipe sombrait, la réponse est peu rassurante. JB Bickerstaff, semblant dépassé par les événements, n’a pas su réagir adéquatement alors que son équipe perdait pied. Laisser ses joueurs en difficulté sur le terrain sans ajustements tactiques significatifs, et prendre mal les temps morts critiques, cela rappelle tristement la série perdue contre les Knicks l’année précédente. Cette gestion du match a exposé une fois de plus des failles dans la capacité d’adaptation de Bickerstaff, provoquant l’inquiétude et la frustration parmi les fans des Cavs.
Ce match soulève donc une interrogation majeure : les Cavaliers ont-ils vraiment le mental pour naviguer les eaux tumultueuses des Playoffs NBA avec un clown à la place d’un coach ? Cette défaite, au-delà d’un simple revers sportif, interroge sur leur capacité à s’adapter et à surmonter les défis sous haute pression.
Le Game 5 promet d’être un baromètre de leur vraie nature. Orlando, galvanisé par cette victoire, aura non seulement l’avantage du terrain mais aussi un élan psychologique. Quant à Cleveland, le défi est désormais double : récupérer moralement et s’ajuster techniquement.
Ce match n’était pas simplement une défaite, mais un signal d’alarme pour les Cavaliers.