Le « stat padding » en basket-ball désigne un joueur qui chercher à améliorer ses statistiques personnelles, souvent au détriment du jeu collectif ou de l’efficacité de l’équipe. Cette attitude se traduit par des actions spécifiques visant à gonfler ses chiffres, même si cela n’a qu’une influence minime, voire nulle, sur les chances de victoire de son équipe.
Bien que le stat padding puisse aider à atteindre des records, il est généralement mal vu lorsqu’il compromet l’esprit du jeu. Par exemple, marquer sur la dernière possession alors que son équipe mène de 20 points et qu’il n’y a plus de défense ou donner la balle à un coéquipier juste avant la fin de la possession pour éviter une perte de balle sont des comportements de joueurs pratiquant le stat padding.
Exemple de joueur pratiquant le stat padding
Par exemple, un joueur comme Rajon Rondo préférait parfois passer le ballon à un coéquipier plutôt que de prendre un lay-up ouvert, simplement pour accumuler des passes décisives. D’autres joueurs, comme James Harden continuent à prendre un maximum de tirs malgré une large défaite, juste pour maintenir une série de matchs à un certain nombre de points ou pour améliorer leurs statistiques personnelles comme Devin Booker avec ses 70 points dans une défaite contre Boston.
Russell Westbrook est souvent cité comme l’exemple ultime de stat padding. Connu pour ses triples-doubles, il a été accusé de chercher délibérément des rebonds en négligeant parfois ses tâches défensives, notamment en restant proche de son cercle au lieu de contester un tir adverse. À Oklahoma City, son coéquipier Steven Adams et le reste de l’équipe semblaient parfois s’écarter volontairement pour lui laisser récupérer le rebond, même aux lancers-francs.
Dans la vidéo ci-dessous, on voit l’exemple parfait du stat padding. Russell Westbrook refuse de prendre des tirs ouverts pour tenter d’améliorer son nombre de passes décisives dans le but d’aller chercher un nouveau triple double.