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Histoire Toronto Raptors

L’équipe des Toronto Raptors est une franchise NBA basée à Toronto, en Ontario, au Canada. Ils sont membres de la division Atlantique de la Conférence Est de la National Basketball Association (NBA). Les Raptors ont été fondés en 1995 et sont la seule équipe actuelle du Canada. À l’époque, une deuxième franchise était basée au Canada, les Vancouver Grizzlies.

En 2000, les Raptors ont sélectionné Vince Carter avec le premier choix du repêchage. Carter est devenu l’un des joueurs les plus populaires de la NBA et a aidé les Raptors à se qualifier pour les séries éliminatoires à neuf reprises au cours de sa carrière.

En 2019, les Raptors ont remporté leur premier championnat NBA, battant les Golden State Warriors en six matchs. Kawhi Leonard a été nommé MVP des finales.

Les Raptors jouent leurs matchs à domicile au Scotiabank Arena, qui a ouvert ses portes en 1999. L’Arena a une capacité de 19 800 places.

Voici quelques-uns des joueurs les plus notables de l’histoire des Toronto Raptors : Vince Carter, Kawhi Leonard, Chris Bosh, DeMar DeRozan, Kyle Lowry, Tracy McGrady, Marcus Camby, Antonio Davis, Jalen Rose, Damon Stoudamire.

Nom : Toronto Raptors
Ville : Toronto, Ontario, Canada
Création : 1995
Salle : Scotiabank Arena (19 800 places)
Champions NBA : 1
Champions de conférence : 1
Champions de division : 7
Numéro retiré : 15 (Vince Carter)

SOMMAIRE
Histoire Toronto Raptors

Construction de la franchise des Toronto Raptors (1995-1998)

Isiah Thomas est le premier homme fort de la franchise NBA canadienne. En effet, l’ancien meneur des Pistons devient le directeur général des Raptors et mène l’équipe pour sa première saison en NBA. Les Raptors sont accompagnés par les Grizzlies de Vancouver, qui réalisent eux-aussi leur première année en NBA lors de la saison 1995-1996. Pour constituer leurs effectifs, les Toronto Raptors et les Vancouver Grizzlies ont participé à un repêchage d’expansion en 1995. Au cours de ce repêchage, chaque équipe a eu la possibilité de sélectionner un joueur non protégé de chaque franchise de la NBA. Les Raptors ont choisi des joueurs expérimentés comme B. J. Armstrong, John Salley, Willie Anderson et Jerome Kersey. Ils ont également sélectionné de jeunes talents prometteurs comme B. J. Tyler et Keith Jennings. Cependant, la meilleure opération de cette première saison est la venue de Damon Stoudamire à la 7ème position de la draft 1995. Lors de leur première saison en NBA en 1995-1996, les Toronto Raptors terminent avec un bilan de 21-61, mais ils ont mis en place une base pour les succès futurs de l’équipe. Damon Stoudamire est élu meilleur rookie de l’année avec une belle ligne de statistiques : 19 points et 9,3 passes de moyenne par match.

Lors de la saison 1996-1997, les Toronto Raptors sélectionnent le prometteur intérieur Marcus Camby, avec leur second choix de draft. Sur le début de saison, les victoires ne sont pas au rendez-vous et l’équipe ne gagne que 7 fois en 20 rencontres. Le reste de la saison est anecdotique car les Raptors ratent les playoffs, avec 14 victoires de moins que le 8ème. Les joueurs NBA de Toronto terminent la saison avec 30 victoires et 52 défaites. Il existe quelques satisfactions dans la franchise du Canada, avec le duo prometteur Damian Stoudamire et Marcus Camby. Le premier joueur cité tourne à 20,2 points – 8,8 passes décisives – 4,1 rebonds de moyenne par match. Le second, quant à lui, brille en réalisant 63 matchs et en affichant 14,8 points de moyenne.

Lors de la saison 1997-1998, les Toronto Raptors pick Tracy McGrady lors de la draft NBA. Ce dernier va marquer la franchise du Canada, malgré seulement 3 saisons avec le maillot des Raptors. Dès le début de saison, McGrady fait preuve de potentiel et de maturité pour son jeune âge. Avec les défaites qui s’accumulent, le front-office décide de remplacer le coach Darrell Walker (11 victoires et 38 défaites sur la saison). Butch Carter arrive au poste de coach principal. Isiah Thomas fait également les frais de la mauvaise période de l’équipe, et est viré de son poste de directeur général. La fin de saison est catastrophique et les Toronto Raptors terminent avec seulement 16 victoires pour 66 défaites.

Logo Toronto Raptors

Vince Carte arrive au Canada (1999-2003)

Lors de la saison 1998-1999, les Raptors draftent Antawn Jamison en 4ème choix du premier tour. Le pivot Marcus Camby est échangé contre l’expérimenté Charles Oakley. Les renforts de Kevin Willis, Doug Christie et Dee Brown enrichissent également l’équipe de leur bagage d’expérience, tandis que les jeunes talents, Tracy McGrady et Vince Carter, laissent entrevoir des perspectives des plus prometteuses. Malgré l’absence des Raptors en playoffs, un renouveau s’installe et la ville regagne confiance. Les Raptors affichent un bilan de 23 victoires pour 27 défaites au cours de la saison abrégée de 1998-1999.

La saison 1999-2000 a marqué un tournant pour les Raptors de Toronto. C’est l’année où l’équipe a disputé ses premiers matchs dans son nouvel arène, l’Air Canada Center, et a pu compter sur l’émergence d’une superstar : Vince Carter. Ses dunks spectaculaires et ses performances constantes ont propulsé l’équipe vers les playoffs pour la première fois de son histoire. Malheureusement, leur parcours s’est arrêté dès le premier tour face aux Knicks de New York. Le meilleur joueur des Raptors lors de la saison 1999-2000 était indéniablement Vince Carter. Ses statistiques étaient impressionnantes pour un joueur de son âge : 25,7 points, 6 rebonds et 4 passes décisives de moyenne par match.

Vince Carter avec le maillot des Toronto Raptors

Source image : nba.com

En 2000-2001, Lenny Wilkens prend la relève de Butch Carter en tant qu’entraîneur, tandis que Tracy McGrady quitte Toronto pour rejoindre Orlando. Cette saison a été une saison charnière pour les Raptors. Les joueurs de Toronto ont terminé la saison régulière avec un bilan de 47 victoires pour 35 défaites. L’équipe a franchi un cap important en atteignant le deuxième tour des playoffs, mais a buté sur une équipe des 76ers très solide. Cette saison a confirmé le potentiel de la franchise et a renforcé la popularité de Vince Carter. L’équipe s’est appuyée sur un collectif solide avec des joueurs comme Antonio Davis, Alvin Williams et Charles Oakley qui ont apporté leur contribution.

La saison 2001-2002 des Raptors de Toronto a été marquée par une certaine instabilité. Malgré une solide performance en début de saison, notamment grâce à Vince Carter, l’équipe a connu des difficultés en raison de blessures, notamment celle de Carter. Hakeem Olajuwon. « The Dream » a rejoint les Raptors en fin de carrière, apportant son expérience et son savoir-faire à une équipe en pleine ascension. Cependant, son impact a été limité en raison de son âge avancé et des blessures récurrentes. Malgré tout, les Raptors ont réussi à se qualifier pour les playoffs. Cependant, leur parcours s’est arrêté dès le premier tour face aux Pistons de Détroit. Cette élimination prématurée a été une déception pour les fans qui espéraient voir leur équipe aller plus loin après les succès de la saison précédente. Malgré tout, cette saison a permis de mettre en évidence la résilience de l’équipe et la qualité de certains de ses joueurs, comme Antonio Davis qui a pris le relais en l’absence de Carter.

La saison 2002-2003 a été une période de transition pour les Raptors de Toronto. Entre les blessures et les changements d’effectif, l’équipe n’a pas réussi à retrouver le niveau des saisons passées. L’arrivée de la légende NBA Hakeem Olajuwon avait nourri de grands espoirs, mais des soucis de santé ont rapidement écourté son passage au Canada. Toronto a également acquis Lamond Murray des Cavaliers de Cleveland, mais il a dû manquer toute la saison en raison d’une blessure au pied. Les Raptors ont traversé une période difficile, marquée par une longue série de défaites, et les transferts n’ont pas eu l’impact attendu. Avec un bilan final de 24 victoires pour 58 défaites, l’équipe a terminé à la 7ᵉ et dernière place de la division Centrale, loin des qualifications pour les playoffs. Ces difficultés ont conduit à un remaniement de l’effectif pendant l’intersaison, avec pour objectif de repartir sur de nouvelles bases. Un fait marquant pour l’histoire des Toronto Raptors arrive durant la draft de cette fin de saison. En effet, les Raptors obtiennent le quatrième choix de la Draft 2003 et sélectionnent Chris Bosh.

La saison 2003-2004 des Raptors de Toronto a marqué un tournant. Après une saison 2002-2003 décevante, la franchise a cherché à se reconstruire. En effet, l’équipe a procédé à quelques ajustements en faisant venir Jalen Rose après quelques matchs en début de saison. Rose arrive à Toronto, en compagnie de Donyell Marshall et Lonny Baxter. Le nouveau Chris Bosh, futur visage de la franchise, affiche déjà 11,5 points par match et montre tout son potentiel. Les Raptors de Toronto, dirigés par Kevin O’Neill, ont terminé la saison régulière de la NBA à la 6e place de la division Centrale de la Conférence Est, avec un bilan de 33 victoires pour 49 défaites, manquant ainsi la qualification pour les playoffs. Vince Carter a une nouvelle fois mené la danse durant la saison en étant le meilleur marqueur de l’équipe, en affichant 22,5 points par match. Cependant, ce dernier affiche une démotivation totale et demande à être transféré lors de l’intersaison. Les Toronto Raptors arriveront à transférer son meilleur joueur qu’en décembre de la saison d’après.

La fin du règne Vince Carter et la reconstruction avec Chris Bosh (2004-2010)

La saison 2004-2005 des Toronto Raptors est un tournant pour la franchise. En effet, Vince Carter est envoyé aux Nets du New Jersey le 17 décembre 2004. En échange, les Raptors récupèrent le All-Star Alonzo Mourning, dont les performances sont affectées depuis sa greffe de rein. Il est libéré quelques semaines plus tard sans avoir disputé le moindre match avec Toronto. Les deux autres recrues, Aaron Williams et Eric Williams, cumulent ensemble une moyenne de 6 points par match pour les Raptors. Les Raptors ne sont pas les gagnants de cette opération, mais avec la demande de trade de Vince Carter, le front-office n’avait pas le choix. Chris Bosh, jeune talent prometteur, a montré tout son potentiel en améliorant ses statistiques dans plusieurs domaines. En duo avec le vétéran Jalen Rose, il a formé une paire intéressante dans la raquette. Les Raptors ont conclu la saison avec 33 victoires et 49 défaites, terminant à la 4e place de la division Atlantique. La franchise canadienne mise sur la jeunesse et le développement de ses talents, posant ainsi les bases d’un avenir prometteur.

En début de saison 2005-2006, les Raptors sélectionnent 2 jeunes joueurs à la draft : Charlie Villanueva (7ème choix) et Joey Graham (16ème choix). L’équipe coachée par Sam Mitchell connaît un début de saison équilibré avec de belles performances individuelles. Plus tard dans la saison, les Raptors ne parviennent pas à performer collectivement et l’équipe affiche un bilan de 27 victoires pour 55 défaites. Chris Bosh est le leader de cette équipe avec 22,5 points de moyenne par match. L’ailier fort est bien aidé par le vétéran Mike James, qui a rejoint l’équipe en début de saison. Ce dernier tourne à 20,3 points et 5,8 passes décisives de moyenne par match.

Lors de la saison 2006-2007, les Toronto Raptors récupèrent le premier choix de draft et sélectionnent l’italien Andrea Bargnani. L’intersaison a été marquée par des changements notables dans l’effectif. L’arrivée de nouveaux joueurs, comme T.J. Ford et Jorge Garbajosa, a insufflé un nouvel élan à l’équipe. Aux côtés de Chris Bosh, qui poursuivait son ascension, ces recrues ont constitué un noyau solide pour le groupe. Les Toronto Raptors parviennent à réaliser une fin de saison presque parfaite pour assurer leur retour en playoffs. En effet, sur les 20 derniers matchs, l’équipe brille et sort vainqueur 14 fois. Le bilan est plus que positif avec 47 victoires et 35 défaites. Les Raptors du Canada affrontent l’équipe du New Jersey mais ne parviennent pas à réaliser l’exploit et s’inclinent 4-2 lors du premier tour.

Chris Bosh avec les Toronto Raptors

Source image : nba.com

La saison 2007-2008 a vu une progression régulière des Toronto Raptors, qui ont décroché une place en playoffs. Cependant, leur parcours s’est terminé dès le premier tour face aux Orlando Magic. L’effectif étant resté en grande partie inchangé par rapport à la saison précédente, les joueurs ont pu renforcer leur cohésion. Chris Bosh a continué de mener l’équipe avec des performances remarquables, terminant la saison avec un bilan équilibré de 41 victoires et 41 défaites.

Au début de la saison 2008-2009, les Raptors sélectionnent Roy Hibbert au poste de pivot, grâce à leur 17ème choix de draft. Cependant, ce dernier est directement envoyé aux Indiana Pacers en échange de Jermaine O’Neal. O’Neal rejoint le projet de Toronto pour densifier la raquette. Ce dernier se montre efficace avec 13,5 points de moyenne. Chris Bosh et Andrea Bargnani sont les leaders de l’équipe du Canada avec respectivement 22,5 points et 15,4 points de moyenne par match. Après un bilan de 8 victoires et 9 défaites, Sam Mitchell est renvoyé puis remplacé par Jay Triano au poste d’entraîneur de l’équipe. Le 13 février 2009, Jermaine O’Neal et Jamario Moon sont échangés au Miami Heat en échange de Shawn Marion et Marcus Banks. Le premier est efficace et malgré sa mécanique de tir peu académique, il brille sous les couleurs des Raptors. Chris Bosh est resté le leader offensif de l’équipe, mais les blessures et le manque de cohésion ont pesé sur les performances collectives. Avec un bilan de 33 victoires et 49 défaites, les Raptors terminent à la quatrième place de la division Atlantique, loin d’une qualification pour les playoffs.

La saison 2009-2010 est marquée par la draft de l’historique DeMar DeRozan à la 9ème place de la draft NBA. En juillet 2009, Hidayet Türkoğlu signe un contrat de 53 millions de dollars sur cinq ans avec les Raptors de Toronto, faisant de lui le sportif turc le mieux rémunéré. Jarrett Jack rejoint également l’équipe du Canada avec un contrat sur 4 années et 20 millions de dollars. L’équipe alterne le bon et le moins bon en enchaînant les séries de victoires et de défaites. Chris Bosh est une nouvelle fois le leader de l’équipe, bien accompagné par Andrea Bargnani. Malgré une saison régulière encourageante avec un bilan de 40 victoires pour 42 défaites, les Raptors ne réussissent pas à se qualifier pour les playoffs.

La saison 2010-2011 des Toronto Raptors a été marquée par une phase de reconstruction après le départ de Chris Bosh. L’ailier fort rejoint Miami en compagnie de son ami Dwyane Wade et LeBron James. Hedo Türkoğlu est envoyé aux Suns de Phoenix en échange de Leandro Barbosa et Dwayne Jones. L’équipe mise donc sur un équilibre entre jeunes talents, comme DeMar DeRozan et Andrea Bargnani, et des vétérans tels que Leandro Barbosa ou encore José Calderon. DeMar DeRozan confirme son potentiel en tant que futur joueur de franchise, tandis qu’Andrea Bargnani connaît des résultats plus que satisfaisants. L’équipe coachée par Jay Triano termine la saison avec un bilan négatif de 22 victoires et 60 défaites. Les Toronto Raptors terminent à la 14ème place de la conférence Est et la reconstruction est de mise.

DeMar DeRozan et Kyle Lowry aux commandes des Raptors (2011-2017)

Dwane Casey, ancien assistant des Mavericks, devient le nouvel entraîneur des Raptors en vue de la saison 2011-2012. Toronto sélectionne ensuite Jonas Valančiūnas, un pivot lituanien, avec le 5ème choix de la draft. La saison est écourtée à cause du lock-out NBA et les Raptors ne brillent pas. Ils terminent la saison régulière avec un bilan décevant de 23 victoires et 43 défaites.

À l’aube de la saison 2012-2013, les Raptors sélectionnent Terrence Ross avec leur choix numéro 8 de la draft. Le 5 juillet 2012 marque l’histoire des Raptors avec le trade de Kyle Lowry en échange de Gary Forbes et d’un futur premier tour de draft. La première saison du numéro 7 des Raptors n’est pas la meilleure à cause d’une concurrence rude avec Jose Calderon, le meneur titulaire de l’équipe. Toronto enchaîne les défaites sur le début de saison et Andrea Bargnani est contraint d’abandonner ses coéquipiers sur une bonne partie de la saison à cause de blessures à répétition. DeMar DeRozan représente l’avenir de la franchise et est le leader de l’équipe avec 18,1 points de moyenne par match. Le 30 janvier 2013 et dans un échange majeur à trois équipes, les Raptors font l’acquisition de la star des Grizzlies, Rudy Gay, ainsi que de Hamed Haddadi et Austin Daye. En contrepartie, José Calderón est envoyé aux Pistons de Détroit, tandis qu’Ed Davis et Tayshaun Prince rejoignent Memphis. Avec ces nombreux changements d’effectif, les Toronto Raptors ne parviennent pas à se qualifier pour les playoffs et présentent un bilan négatif de 34 victoires et 48 défaites.

Le début de saison 2013-2014 est marqué par le nouveau poste de Masai Ujiri qui devient le Général Manager de l’équipe NBA du Canada. Dès ses débuts Masai procède à de nombreux gros mouvements durant l’intersaison. En effet, Andrea Bargnani est transféré aux New York Knicks en échange de Marcus Camby, Steve Novak, Quentin Richardson, un choix de premier tour draft 2016 et des choix de second tour draft 2014 et 2017. Ce départ marque la fin d’une histoire après 7 ans de l’italien sous les couleurs de Toronto. Les Raptors recrutent également en tant qu’agent libre les joueurs Tyler Hansbrough, D.J. Augustin, Dwight Buycks, et Austin Daye. Dwane Casey parvient à faire jouer l’équipe autour de DeMar DeRozan et Kyle Lowry, mais les victoires se font rares. Le front-office de Toronto réalise un trade surprenant en envoyant la star Rudy Gay et les joueurs Quincy Acy et Aaron Gray contre John Salmons, Greivis Vásquez, Patrick Patterson et Chuck Hayes des Sacramento Kings. Ensuite, l’équipe réalise une belle performance et parvient à terminer premier de la division Atlantique. Les Toronto Raptors finissent la saison avec 48 victoires et 34 défaites et décrochent un ticket pour les playoffs depuis la saison 2008. Au premier tour et pour leur retour en playoffs, les Raptors affrontent les Brooklyn Nets, dans une série mémorable. Ce premier tour de playoffs se termine sur un match 7 avec une action décisive de Paul Pierce sur Kyle Lowry. La franchise est donc éliminée des playoffs dès le premier tour.

Le début de saison 2014-2015 est marqué par la draft de Bruno Caboclo, qui se révélera être un flop pour la franchise. Cependant, la franchise NBA est déterminée et les joueurs démarrent la saison avec 24 victoires en 32 matchs. DeMar DeRozan, Kyle Lowry, Lou Williams et Jonas Valančiūnas sont les fers de lance de l’équipe. Dwane Casey et ses joueurs parviennent à terminer premier de leur division, une seconde fois de suite. Tous les espoirs sont au vert pour les Raptors qui glanent de nombreux records de victoires sur cette saison. L’équipe termine 4ème de la conférence Est et affiche un bilan positif de 49 victoires pour seulement 33 défaites. Le parcours en playoffs de Toronto se termine dès le premier tour, avec un sweep face aux Brooklyn Nets.

Lors de la draft d’avant saison 2015-2016, les Toronto Raptors sélectionnent Delon Wright avec le choix numéro 20. Normal Powell est drafté par les Milwaukee Bucks, mais est directement échangé aux Raptors avec un premier tour de draft 2017 contre Greivis Vásquez, qui fait le chemin inverse vers Milwaukee. DeMarre Carroll arrive en tant qu’agent libre et signe un contrat de 60 millions de dollars sur 4 ans. Cory Joseph rejoint l’équipe en signant un contrat de 30 millions de dollars sur 4 ans. Bismack Biyombo signe un contrat de 6 millions de dollars sur 2 ans et enfin Luis Scola arrive à Toronto pour 1 saison à 3 millions de dollars. Sur le début de saison, l’équipe est performante avec 18 victoires en 30 matchs. Au mois de janvier, DeMar DeRozan et ses coéquipiers réalisent une série de 11 victoires. Toronto accueille le All-Star Game 2016 le 14 février 2016. La franchise se hisse une nouvelle fois à la première place de la division Atlantique et affiche un bilan de 56 victoires et 26 défaites. DeMar DeRozan avec ses 23,5 points de moyenne et Kyle Lowry avec ses 21,2 points de moyenne représente un backcourt de qualité pour affronter Indiana au premier tour. Après une série en 7 matchs, les Raptors sortent vainqueurs, au bout du suspense. L’équipe NBA du Canada est opposée au Miami Heat sur le second tour. C’est également une série en 7 matchs, où les Raptors trouvent les ressources pour s’imposer et se qualifier en finale de conférence, pour la première fois de leur histoire. Face aux Cleveland Cavaliers, les futurs champions NBA, les Toronto Raptors déposent les armes sur un score de 4-2.

Le début de saison 2016-2017 des Raptors est marqué par la draft de Jakob Poeltl et Pascal Siakam. Le premier cité est un pivot sélectionné en 9ème position. Le second est sélectionné en 27ème position du premier tour, et Siakam va devenir un joueur important de l’équipe NBA de Toronto. En février 2017, l’arrière Terrence Ross et un premier choix de draft sont échangés contre Serge Ibaka du Orlando Magic. Sur la fin février, Jared Sullinger et 2 futurs second tours de draft sont échangés contre P. J. Tucker. Après ces trades, sur les 20 prochains matchs, les Raptors activent le mode “playoffs” et sortent vainqueurs 13 fois. Sur les 15 derniers matchs, l’équipe ne perd que 3 fois, ce qui assure la deuxième place de la conférence Est avec un bilan de 51 victoires et 31 défaites. DeMar DeRozan est injouable avec 27,3 points et 5,2 rebonds de moyenne par match sur la saison régulière. Lors du premier tour des playoffs, les joueurs NBA de Toronto parviennent à éliminer les Milwaukee Bucks en 6 matchs. Lors du second tour, les Raptors affrontent une nouvelle fois en playoffs les Cleveland Cavaliers de King James. L’équipe ne peut rien faire face à l’armada des Cavs et s’inclinent 4-0 sur la série.

Lors de la saison 2017-2018, les Raptors sélectionnent OG Anunoby avec le pick numéro 23 de la draft. L’équipe NBA de Toronto joue la continuité en ce début de saison et c’est un pari gagnant. En effet, la franchise gagne 22 fois sur les 30 premiers matchs de la saison. Kyle Lowry et ses coéquipiers réalisent 2 longs road trips qui permettent de rapidement jauger l’équipe. Le premier face aux Spurs, aux Warriors ou encore aux Lakers se terminent avec 3 victoires et 3 défaites. Sur le mois de février et de mars, les Raptors sont injouables avec des séries de 7 victoires, et 11 victoires de suite. En fin de saison, les Toronto Raptors se hissent à la première place de la conférence Est, avec un bilan de 59 victoires et 23 défaites. DeMar DeRozan est le maître à jouer de l’équipe avec 23 points de moyenne en 80 matchs joués. Kyle Lowry (16,2 points), Jonas Valančiūnas (12,7 points), Serge Ibaka (12,6 points) sont les parfait lieutenant de l’ailier vedette. Dwane Casey et son équipe affrontent les Washington Wizards au premier tour, qu’ils battent au bout du 6ème match. Au second tour, les Cleveland Cavaliers de LeBron James se présentent encore une fois face à Toronto. Contre sa bête noire en playoffs, l’équipe canadienne ne fait pas le poids et doit s’incliner 4-0.

L’arrivée de Kawhi Leonard et le premier titre NBA (2018-2019)

Le début de saison 2018-2019 est marqué par le licenciement de Dwane Casey au poste d’entraîneur principal de l’équipe. Tout juste nommé entraîneur de l’année, Casey fait les frais de l’humiliation de son équipe face aux Cavaliers. En juin, Nick Nurse arrive à Toronto pour le remplacer. Durant l’été, la franchise met en place un trade XXL où les fans de Toronto doivent sortir les mouchoirs. En effet, le front-office trade le meilleur marqueur de la franchise, DeMar DeRozan, et le pivot, Jakob Pöltl, aux San Antonio Spurs en échange de Kawhi Leonard et Danny Green. Ce mouvement est un déchirement pour les fans avec la perte d’un des meilleurs joueurs de l’histoire de Toronto. Quelques semaines après le début de saison régulière, l’équipe tourne bien et enchaîne les victoires. Les Raptors sont injouables en gagnant 16 matchs sur les 20 premiers. En février, lors de la trade deadline, les Raptors n’ont qu’un seul objectif : gagner. Dans ce sens, la franchise réalise un trade en envoyant Jonas Valančiūnas, Delon Wright et C.J. Miles aux Memphis Grizzlies pour acquérir Marc Gasol. Peu de temps après, les Raptors signent Jérémy Lin. L’équipe parvient à se hisser à la deuxième place de la conférence Est, avec un bilan de 58 victoires et 24 défaites. Le choix Kawhi Leonard est payant car ce dernier termine la saison avec 26,6 points de moyenne en 60 matchs joués. Les Toronto Raptors affrontent le Magic d’Orlando au premier tour et gagnent la série en 5 matchs. Lors du second tour, les Sixers se placent sur le chemin de l’équipe canadienne. La série est une des plus belles de l’histoire NBA, avec un tir au buzzer de Kawhi Leonard dans le corner lors du game 7. Ce tir représente le premier buzzer beater inscrit dans un match 7 des playoffs. Ils affrontent ensuite les Bucks en finale de conférence. Après avoir perdu les deux premiers matchs à Milwaukee, Toronto enchaîne avec quatre victoires consécutives et se qualifie pour la finale NBA, une première dans l’histoire de la franchise. La finale NBA oppose donc les doubles champions en titre, les Golden State Warriors, et les Toronto Raptors. Après une série mouvementée avec les blessures du côté des Warriors, les Raptors élèvent leur niveau pour contrer les assauts de Stephen Curry et compagnie. Kawhi Leonard, Kyle Lowry et DeMar DeRozan deviennent champions NBA en battant les Warriors 110-114 lors du match 6 des finales qui s’est déroulé à Golden State. Les Toronto Raptors sont officiellement champions NBA pour la première fois de leur histoire. Kawhi Leonard gagne le trophée de MVP des finales.

Source image : nba.com

L’après titre et la reconstruction (2020-2024)

La saison 2019-2020 de Toronto est marquée par le départ de Kawhi Leonard aux Clippers, en tant qu’agent libre. Danny Green quitte également les Raptors et signe aux Lakers. Les Dinos réalisent une excellente saison régulière, atteignant la 2ᵉ place de la conférence Est avec un bilan de 53 victoires et 19 défaites. Ils établissent un nouveau record de franchise en enchaînant 15 victoires consécutives entre le 15 janvier et le 12 février 2020. Pascal Siakam décroche le statut de All-Star avec sa première sélection au NBA All-Star Game 2020, aux côtés de Kyle Lowry, auteur d’une saison régulière de haute volée. L’équipe, dirigée par Nick Nurse, qui sera élu entraîneur de l’année, connaît une saison d’après titre remarquable. Lors du premier tour des playoffs, les Raptors sont injouables et sweep les Brooklyn Nets. Lors du second tour, ils doivent déposer les armes face aux jeunes Celtics lors d’un match 7 disputé.

Lors du début de saison 2020-2021, les Raptors sélectionnent Malachi Flynn avec le 29ème choix de draft. L’intersaison est marquée par le départ de deux joueurs cadres du titre des Raptors, Serge Ibaka et Marc Gasol. Fred VanVleet obtient une prolongation de contrat en signant pour 85 millions de dollars sur quatre ans. Avec le covid, la saison est écourtée et débute seulement fin décembre. En mars, les Raptors échangent Norman Powell aux Portland Trail Blazers contre Gary Trent Jr. et Rodney Hood. La relocalisation de l’équipe à Tampa en raison des restrictions sanitaires, ne permet pas à l’équipe de prendre ses marques. En effet, cette saison s’avère décevante, l’équipe terminant à la 12ᵉ place de la conférence Est avec un bilan de 27 victoires pour 45 défaites. L’équipe est privée de participation aux playoffs sur cette saison.

La saison 2021-2022 est marquée par la draft de Scottie Barnes avec le 4ème choix du premier tour. Après le départ de Kyle Lowry, peu croient aux chances des Raptors, qui doivent passer par une reconstruction. Pourtant, sous la direction de Nick Nurse, l’équipe déjoue les pronostics en terminant 5ᵉ de la conférence Est avec un solide bilan de 48 victoires pour 34 défaites. Fred VanVleet assume son rôle de leader, et Pascal Siakam brille avec des statistiques dignes d’un All-Star. La révélation de la saison est Scottie Barnes, dont l’impact des deux côtés du terrain lui vaut le titre de rookie de l’année 2022. Lors du premier tour des playoffs, les Raptors affrontent les 76ers de Philadelphie de Joel Embiid et James Harden. La série est catastrophique pour l’équipe NBA du Canada avec 3 défaites lors des premiers matchs. Toronto parvient à gagner un match , mais doivent s’incliner lors du match 6.

La saison 2022-2023 n’est pas celle escomptée avec un bilan mitigé. Le small-ball tenté par Nick Nurse n’est pas payant et l’équipe alterne les défaites et les victoires. En février 2023, Jakob Pöltl revient aux Raptors dans un échange contre Khem Birch et plusieurs choix de draft. Pascal Siakam est le leader de l’équipe avec ses 24,2 points et 7,8 rebonds de moyenne sur la saison régulière. Fred VanVleet affiche des statistiques intéressantes en tant que meneur titulaire de l’équipe : 19,3 points et 7,2 passes décisives de moyenne. Gary Trent Jr, OG Anunoby et Scottie Barnes parviennent à assurer derrière ces 2 leaders offensifs. Cependant, l’équipe termine à la 9ème place de la conférence Est avec un bilan de 41 victoires et 41 défaites. Les Raptors affrontent les Chicago Bulls lors du premier match du playin, mais s’inclinent 105-109.

La saison 2023-2024 commence avec l’arrivée de Darko Rajaković qui est nommé au poste d’entraîneur principal de l’équipe pour remplacer Nick Nurse. La fin d’une époque est arrivée du côté du Canada avec le départ de Fred VanVleet. Ce dernier signe un contrat de 130 millions de dollars sur trois ans avec les Houston Rockets. Gradey Dick est sélectionné par la franchise grâce au 13ème choix de draft. Dès le début de saison, l’équipe ne brille pas et fait face à de nombreuses défaites. Rajakovic ne parvient pas à faire briller sa jeune équipe. En janvier, Masai Ujiri fait le choix de transférer Pascal Siakam aux Indiana Pacers contre Bruce Brown et 3 premiers tours de draft. Les Toronto Raptors enchaînent 15 défaites de suite sur la fin de saison, pour entériner tout espoir de playoffs. La franchise termine à la 12ème place de la conférence est, avec un bilan négatif de 25 victoires et 57 défaites.