Oklahoma City, privé de plusieurs titulaires, a mis un terme aux espoirs de play-in des Suns avec une victoire autoritaire (125-112) portée par un Jalen Williams incandescent.
Un Thunder avec beaucoup d’absents, mais irrésistible collectivement
Pas de Shai Gilgeous-Alexander, pas de Lu Dort, ni d’Isaiah Hartenstein, et pourtant, le Thunder s’est imposé sans véritable opposition. Jalen Williams, impeccable (33 points, 13/23 au tir), a pris les commandes d’un match qu’il a fait basculer dans le troisième quart-temps, bien aidé par Chet Holmgren (22 points, 10 rebonds), dominant dans la raquette.
La séquence décisive : un 12-2 pour conclure le troisième quart-temps, qui a donné à OKC une avance durable (105-93). Derrière ce duo, Alex Caruso (19 points, 5 interceptions) a sorti son meilleur match de la saison, pendant que Aaron Wiggins, Kenrich Williams et Jaylin Williams ont tous dépassé les 10 points. Le collectif d’OKC a répondu présent de bout en bout.
Les Suns s’effondrent et tournent une page
En face, les Suns, qui comptaient pourtant 15 points d’avance dans le deuxième quart, ont une fois de plus flanché dans le second acte. Bradley Beal (25 points), Devin Booker (20 points, 14 passes) et Collin Gillespie (17 points) ont tenté d’exister, mais la dynamique collective s’est éteinte au fil du match. Kevin Durant, touché à la cheville, était une nouvelle fois absent.
Cette défaite entérine une fin de saison désastreuse : 8 revers de suite et une élimination avant même les play-in. Une première depuis 2020 pour Phoenix, qui s’était fixé des ambitions de titre après avoir réuni un trio Beal-Booker-Durant aussi coûteux que mal équilibré. Le coach Mike Budenholzer, pour sa première année, pourrait déjà être sur la sellette.
OKC envoie un message clair à l’Ouest
Avec cette 66e victoire, le Thunder valide définitivement sa place de leader de la conférence Ouest. Même sans ses stars, l’équipe impose son rythme, sa discipline et sa profondeur d’effectif. À l’approche des playoffs, OKC s’annonce comme une menace sérieuse.
Pour Phoenix, le dernier match contre les Spurs ne sera qu’une formalité sans enjeu. Reste à savoir si cette intersaison amènera des changements majeurs dans une franchise qui semble avoir perdu son cap.