Les Wolves ont frappé un grand coup en dominant les Lakers à Los Angeles (117-95) pour entamer leur série de playoffs.
Un tournant brutal dès le deuxième quart-temps
Tout avait bien commencé pour les Lakers. Portés par un Luka Doncic incandescent (16 points dans le 1er quart), ils menaient de 7 points après 12 minutes (28-21). Mais dès que la star slovène s’est assise sur le banc, tout a basculé. Le banc des Lakers cale, Minnesota enchaîne un run de 26-6, et le match change de main.
Naz Reid et Jaden McDaniels profitent d’une défense apathique pour faire mouche à 3 points. Dans un small-ball parfaitement exécuté, les Wolves trouvent des tirs ouverts et montent en intensité. Le score à la pause (59-48 pour Minnesota) reflète déjà l’ascendant pris par les visiteurs.
Le retour des vestiaires ne change rien. Anthony Edwards, malgré des crampes, assure la gestion du tempo et des possessions clés. Minnesota déroule, sans jamais être inquiété. Avec 21 tirs primés à 50 %, les Wolves dominent totalement l’arrière-garde californienne.
Une démonstration collective face à un Doncic trop isolé
La force des Wolves a été leur jeu d’équipe. Jaden McDaniels (25 pts, 9 rbds), Naz Reid (23 pts) et Anthony Edwards (22 pts, 9 pds, 8 rbds) ont brillé chacun leur tour, dans une organisation bien huilée. Même Julius Randle et Donte DiVincenzo ont apporté en rythme, pour maintenir l’écart.
En face, Doncic termine avec 37 points, mais il a manqué de relais. LeBron James (19 pts) a été discret, Austin Reaves n’a retrouvé son adresse qu’en seconde période, et le reste du groupe a sombré. 15 pertes de balle, des tirs précipités, une défense en retard : la copie rendue par les Lakers a été insuffisante.
La pression est désormais sur Los Angeles
Avec cette victoire à l’extérieur, Minnesota prend l’ascendant psychologique et récupère l’avantage du terrain. Le Game 2 sera déjà crucial pour les Lakers, qui devront corriger le tir en urgence s’ils ne veulent pas voir la série leur échapper.
Les Wolves, eux, confirment leur excellente dynamique et envoient un signal clair : ils sont venus pour bousculer l’ordre établi.