Les champions en titre ont lancé les playoffs 2025 en imposant leur loi dès le Game 1 contre le Magic, avec une victoire nette 103 à 86 au TD Garden. Un choc aux deux visages, où Derrick White a crevé l’écran.
Le Magic ose, les Celtics s’ajustent
Pendant 24 minutes, Orlando a tenu tête à Boston avec une insolence inattendue. Paolo Banchero et Franz Wagner ont cumulé 59 points à deux, incarnant une agressivité constante. Grâce à leur intensité et à une défense bien en place, le Magic a réussi à gêner une attaque de Boston encore en rodage. À la pause, les Celtics n’avaient qu’un point d’avance (49-48), freinés par un trio Tatum-Brown-Porzingis en grande difficulté.
Mais au retour des vestiaires, le scénario a basculé. En défense, Boston a élevé le ton, coupant les lignes de passe et forçant les pertes de balle. En attaque, Derrick White a pris feu. Il a enchaîné les tirs à 3 points (7 sur 12) pour un total de 30 points, déclenchant un run de 15-4 qui a assommé Orlando. Payton Pritchard a ajouté sa touche avec 19 points en sortie de banc, confirmant l’ascendant collectif des Verts.
Le facteur White, la frayeur Tatum, et des questions pour Orlando
Tandis que White portait son équipe, les leaders habituels reprenaient timidement leur place. Boston a contrôlé le rythme jusqu’au buzzer, creusant l’écart sans jamais être inquiété. Une alerte a tout de même refroidi le TD Garden : une chute de Jayson Tatum sur son poignet droit après un contact avec Kentavious Caldwell-Pope, qui a écopé d’une faute flagrante. L’ailier est revenu sur le parquet, mais son état suscite une attention particulière.
Côté Orlando, si Banchero (36 points, 11 rebonds) et Wagner (23 points) ont brillé individuellement, le reste de l’équipe a été invisible. Aucun autre joueur n’a dépassé les 7 points. Cette dépendance criante à leur duo star pose une vraie question pour la suite : qui prendra le relais quand les leaders seront ciblés par la défense ?
Boston en contrôle, Orlando déjà dos au mur
Même sans ses stars à leur meilleur niveau, Boston a fait parler son expérience et sa profondeur. Derrick White a été le moteur d’une deuxième mi-temps à sens unique. Pour Orlando, il faudra vite trouver des solutions collectives sous peine de subir une série express.
