Un match sous haute tension et une domination progressive
Le ton a été donné très tôt avec une faute flagrante de Draymond Green sur Jalen Green après seulement trois minutes. Les Rockets, portés par l’agressivité d’Alperen Sengun (21 points, 14 rebonds) et la justesse de Fred VanVleet (29 points, 8 rebonds, 8 passes), ont imposé leur rythme des deux côtés du terrain. Leur défense en zone et la présence dissuasive de Steven Adams ont rapidement mis en difficulté des Warriors sans solution collective.
Malgré les efforts de Stephen Curry (29 points) et Jimmy Butler (27 points, 9 rebonds, 8 passes), les Warriors sont restés en réaction, incapables de reprendre durablement l’ascendant. À chaque run californien, Houston a trouvé la réponse : un tir à 3-points de Tari Eason, une claquette d’Amen Thompson, ou encore une interception salvatrice.
Une fin de match à sens unique
Le tournant est venu dès l’entame du dernier quart-temps avec un 3+1 de VanVleet, symbole du run 20-5 qui a scellé le sort du match. Golden State a ensuite traversé près de sept minutes sans marquer, laissant Houston creuser l’écart jusqu’à +17. Steven Adams, impérial avec 17 points et 3 contres, a verrouillé la raquette et écrasé la bataille du rebond.
Un Game 7 électrique en perspective
Avec cette victoire, les Rockets reviennent de 1-3 à 3-3, une performance rare dans l’histoire des playoffs. La dynamique est désormais en leur faveur. Le Game 7 se jouera à Houston, et les Warriors, auteurs de deux prestations inquiétantes, arrivent dos au mur. L’heure est grave pour Steve Kerr et son effectif, dépassés dans tous les secteurs clés du jeu.