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Preview Playoffs NBA : Cleveland Cavaliers - Indiana Pacers

Accrochez‑vous : d’un côté, les Cavaliers débarquent avec l’arrogance d’un sweep historique (+122, record all‑time) et un duo Mitchell–Mobley prêt à en découdre avec le reste de la Ligue. De l’autre, les Pacers font office de faux quatrième, lancés à 200 km/h depuis janvier derrière Tyrese Haliburton et un collectif qui fait tourner la balle comme personne. Duel de styles, duel de coachs (Atkinson vs. Carlisle) et promesse d’un money‑time incandescent entre deux machines à claquer des quatrièmes quart‑temps. Bref, si vous pensez deviner le scénario, rangez la boule de cristal et lisez la suite : on va tout disséquer.

Confrontations en saison régulière : 3-1 pour les Indiana Pacers

Bilan des Cleveland Cavaliers

Passés au mixeur : voilà comment résumer le sort du Heat, pulvérisé par un sweep XXL (+122 de différentiel, record NBA) où Cleveland a shooté à 63 % d’eFG% et planté 136 points pour 100 possessions, soit 24 de plus que ce que Miami concède d’ordinaire. Donovan Mitchell a ouvert le bal avec son traditionnel Game 1 à plus de 30 points, Darius Garland et son orteil ont dansés sur les rotations d’Erik Spoelstra, et le duo Evan Mobley ‑ Jarrett Allen a fermé la raquette à triple tour. Cerise : 86,9 % aux lancers, histoire de punir chaque faute. Bref, une master‑class offensive, une défense étouffante et un message façon bulldozer : “on est venus pour tout casser”.

Et pourquoi ça tient la route pour la suite ? Parce que cette saison Kenny Atkinson a transformé l’attaque prévisible des Cavs en un orchestre dirigé à la perfection. Son attaque en mouvement donne la balle à tout le monde (15,5 passes décisives de moyenne rien que pour Mitchell+Garland), De’Andre Hunter ajoute du 3‑and‑D taille patron, Max Strus arrose en second rideau, et la seconde unit emmenée par Ty Jerome ne perd jamais le tempo. Ajouter à ça la fraîcheur physique d’un sweep express et la confiance d’une première place à l’Est. Les Cavs arrivent face aux Pacers avec le plein de munitions, un moral taille XXL et le sentiment qu’ils tiennent enfin une formule qui tue.

Effectif Cleveland Cavaliers

Bilan des Indiana Pacers

Personne ne s’attendait à ce que les Bucks passent à la boucherie aussi vite : en cinq matchs, Indiana a décapité Milwaukee, remontant 20 points de retard dans le Game 5 avant de finir le boulot en prolongation. Sans paniquer, Tyrese Haliburton a orchestré la révolte (24 pts, 12 caviars ce soir‑là), pendant que Pascal Siakam promenait ses spin‑moves et que Myles Turner noyait ses homologues intérieurs sous les pick‑and‑pop. Le tout saupoudré d’une défense enfin digne de ce nom : 111,1 points concédés pour 100 possessions, quatre de moins que la moyenne d’une attaque des Bucks pourtant top 10. En clair, Indiana a prouvé qu’il savait gagner sale et clutch : 5‑1 en OT sur la saison, 24‑14 en « clutch games », les traces dans le slip n’existent pas dans ce vestiaire.

Et si les Pacers paraissent gonflés à bloc, c’est parce que leur montée en régime dure depuis décembre : 44‑18 post‑NBA Cup, meilleur bilan de la ligue hors Boston et Cleveland. Rick Carlisle dispose d’une escouade à sept scoreurs à dix points +, un ballon qui tourne plus vite que le contrat de Dennis Schröder (seulement 28 % de paniers sans passe décisive !), et un spacing qui étire les défenses jusqu’à rupture. Haliburton, cible d’un vote « joueur le plus surcoté» ridicule, arrive en pleine confiance, prêt à distribuer les passes, pendant que T.J. McConnell et Bennedict Mathurin injectent l’adrénaline en sortie de banc. Autrement dit : ces Pacers‑là ne sont pas le vrai seed 4, mais un outsider prêt à gifler le premier qui les sous‑estime… Cavaliers compris.

Effectif Indiana Pacers

Le face à face : Cleveland Cavaliers - Indiana Pacers

Donovan Mitchell est l’arme létale des Cavaliers, il dicte le tempo offensif avec Darius Garland, tandis que Ty Jerome assure le scoring en sortie de banc. Derrière, le duo Evan Mobley / Jarrett Allen verrouille la peinture, gobe les rebonds et nettoie tout ce qui traîne,  ajoutez Max Strus, Sam Merrill ou De’Andre Hunter pour aérer les corners, et Cleveland a de quoi mélanger shoot, drive et rim‑protection comme personne.

En face, Tyrese Haliburton est le cerveau haute fréquence d’Indiana. Entre tirs longue portée et caviars, il fait tourner la balle à la vitesse de la fibre. Pascal Siakam vient poser ses spin‑moves de mammouth, Myles Turner écarte la défense à trois points et protège son cercle, tandis qu’Andrew Nembhard colle au short du scoreur adverse pour semer la zizanie. Une attaque prolifique, un spacing XXL : tout est prêt pour étirer les Cavs jusqu’à rupture.

Le plan de jeu de Cleveland repose sur la double menace Mitchell‑Garland : étirer les lignes, puis frapper en pick‑and‑roll pour servir Mobley/Allen au-dessus du cercle. Si la défense aide trop, les Cavaliers ont de quoi sanctionner derrière l’arc, si elle campe, Donovan Mitchell; Darius Garland ou Ty Jerome jouent l’isolation à gogo. Côté Pacers, l’idée est simple : courir, partager, tirer. Haliburton dicte les lectures, Siakam et Turner attirent les géants loin du panier, libérant des couloirs de pénétration pour les cutters (Nesmith, Mathurin) ou des bombes à trois points dès qu’une aide tarde d’une demi‑seconde.

Points clés du match

  • Espace contre béton : le spacing d’Indiana peut‑il faire sortir Mobley & Allen de leur tanière ?
  • Contrôle du rythme : Pacers en transition supersonique ou Cavs en demi‑terrain clinique ?
  • Bataille du banc : Ty Jerome vs. T.J. McConnell, qui fera déborder l’énergie quand les titulaires soufflent ?
  • Adresse extérieure : la pluie à trois points des deux équipes décidera de plus d’un match.
  • Clutch time : deux des meilleures équipes NBA dans les cinq dernières minutes – un dagger peut tout changer.
  • Fautes des intérieurs : Turner ou Allen sur le banc trop tôt, et la raquette devient libre‑service.

Duel de superstars, guerre de spacing et money‑time sous haute tension, voilà le programme de la série.

Pronostic : Cleveland Cavaliers - Indiana Pacers

Les stats, le cœur et la raison hurlent “Cavs !”. Cleveland vient de réaliser une saison historique suivi d’un sweep contre Miami historique également. L’effectif est au complet et en forme à un orteil prêt. Cleveland est prêt à vraiment commencer ses playoffs à domicile.

En face, les Pacers arrivent le couteau entre les dents, boostés par leur fin de saison et le scalp tout frais des Bucks.  Indiana va courir, tirer, revenir d’enfer si besoin, mais la défense de Mobley & Allen et la profondeur du banc de Cleveland devraient finir par grignoter les certitudes d’Haliburton et des Pacers.

Bref, attendez‑vous à des money‑times suffocants, à des runs à +15 qui disparaissent en deux minutes et à quelques gifles tactiques signées Atkinson/Carlisle. Au bout du chaos ? Cavs in five !

Le facteur X sera Mobley : quand il est sur le terrain, le match penche très lourdement côté Ohio.  Cleveland en 5 – histoire de plier ça à domicile.

  • Nicolas : Cavaliers 4-1
  • Mathieu : Pacers 3-4
  • Thomas : Cavaliers 4-2
  • Vincent : Cavaliers 4-2

Le Programme de la série

  • Game 1: Dimanche 4 mai à 00h00
  • Game 2 : Mercredi 7 mai à 1h00
  • Game 3: Samedi 10 mai à 1h30
  • Game 4 : Lundi 12 mai à 2h00
  • Game 5 : Mardi 13 mai
  • Game 6 : Jeudi 15 mai
  • Game 7 : Dimanche 18 mai

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