La rupture avec Luka Doncic a été un tremblement de terre. Nico Harrison est le coupable de la perte du génie Slovène. Dallas a récupéré Anthony Davis dans un échange blockbuster, un intérieur d’élite encore dans son prime, mais qui nécessite une structure immédiate et compétitive. Pour le plaisir, on se met à la place du GM des Dallas Mavericks et plusieurs scénarios s’offrent à nous !
Scénario 1 : On se met dans la peau de Nico Harrison et on vise le « win-now » post-Luka
Pas question de faire de Cooper Flagg un projet à trois ans. Le pick 1 devient une monnaie d’échange pour acquérir des stars ou des joueurs complétant parfaitement le duo Irving – AD.
Option 1 : Cooper Flagg + Daniel Gafford + picks ➡️ Devin Booker (Phoenix Suns)
Objectif : Reconstituer un duo inside-out élite avec AD & Booker
- Pourquoi Dallas le fait ?
Anthony Davis a besoin d’un backcourt de qualité. Booker est un scoreur polyvalent, létal off-ball, qui peut porter le scoring et partager le playmaking. Une version améliorée de ce qu’a été Jrue Holiday à ses côtés. - Pourquoi Phoenix le fait ?
Le projet Booker/KD/Beal est mort. Phoenix récupère le pick #1 (Cooper Flagg), un big solide (Gafford) et des choix de draft pour reconstruire autour de jeunes. Ils sortent dignement d’un cycle qui n’a jamais pris.
Option 2 : Cooper Flagg aux Spurs ➡️ n°2 de draft + Devin Vassell + Keldon Johnson
Objectif : Profondeur, jeunesse, et agressivité à moyen terme
- Pourquoi Dallas le fait ?
On mise sur un noyau dur complémentaire autour d’AD avec des ailiers solides, capables de défendre et de scorer. La franchise récupère un top prospect au pick #2 et surtout deux role players confirmés. - Pourquoi San Antonio le fait ?
La tentation de reformer une future dynastie Wembanyama + Cooper Flagg est irrésistible. C’est un package générationnel. Keldon et Vassell deviennent secondaires.
Option 2 : Cooper Flagg + Gafford + picks ➡️ Giannis Antetokounmpo
Objectif : Duo Anthony Davis + Giannis : mur défensif et terreur athlétique
- Pourquoi Dallas le fait ?
Duo d’intérieur invivable pour toutes les équipes NBA. Switch extrême, rebond, attaque du cercle, défense d’élite. Le scoring extérieur devient moins essentiel avec un tel impact physique. - Pourquoi Milwaukee le fait ?
Si Giannis demande son départ, Flagg devient un asset idéal pour entamer un nouveau cycle. Gafford offre du présent, les picks de la stabilité. Mieux vaut ça qu’un départ sans contrepartie.
On sacrifie la patience pour la certitude. Luka est parti, mais Dallas reste dangereux. Le projet est clair : AD + star ou jeunes NBA ready, du sérieux, de la défense, de la solidité. Le rêve ? Un retour en Finals sans pause.
Scénario 2 : On redescend sur terre
On change de posture, plus lucide, stratégique, et construit un projet à horizon 2-3 ans autour de Cooper Flagg, Anthony Davis, et une franchise structurée.
Cooper Flag en développement rapide
Cooper Flagg est développé dès l’an 1 comme titulaire : gros volume, vraie responsabilité, rôle à la Scottie Barnes ou Franz Wagner. Anthony Davis reste la pièce maîtresse défensive, mais sans pression de devoir tout porter offensivement. Kyrie Irving est là comme vétéran scoreur, relais offensif et figure rassurante pour les jeunes. Chez les Mavericks, on mise sur la montée en puissance de son noyau : Flagg – AD – Lively – Irving.
Daniel Gafford est échangé
Gafford approche de sa prolongation et vise un contrat conséquent. On a estimé qu’il n’était pas raisonnable de s’engager lourdement sur un pivot secondaire, surtout avec Dereck Lively II en pleine progression et Anthony Davis capable d’assumer des minutes au poste 5. En le transférant, on cherche à récupérer un joueur de rotation plus complémentaire ou des actifs futurs, sans alourdir notre masse salariale.
Scénario 3 – Pétage de câble comme Nico Harrison : reset absurde, chaos organisé ?
La pression était trop forte. Après la fin de l’ère Doncic, on déraille. Quoi qu’il en soit, on décide de prendre un virage brutal, voire incohérent, dans un mélange de panique et de choix discutables. Chez les Mavericks, on a pris une décision forte : refuser de s’engager dans un cycle de développement à long terme, malgré l’arrivée de Cooper Flagg. On a choisi la clarté immédiate, même au prix de joueurs majeurs.
Kyrie Irving expédié : trop vieux, trop incertain
Son talent n’a jamais été en question, mais la répétition des blessures, son âge (33 ans), et la volatilité du roster rendaient son rôle difficile à stabiliser. Avec Anthony Davis comme nouveau leader et une volonté de restructurer la création, on a décidé de tourner la page rapidement, avant que sa valeur ne chute encore.
Le transfert de Cooper Flagg : une décision radicale
C’est sans doute le mouvement le plus controversé, mais il s’inscrit dans une logique d’accélération. On a beaucoup débattu en interne. Oui, Cooper Flagg est un talent rare. Oui, il aurait pu incarner le futur de la franchise. Mais le staff n’était pas convaincu de sa compatibilité avec Anthony Davis, ni de notre capacité à le développer correctement dans notre timeline actuelle.
On a fait le choix de le transférer dès sa draft, contre un package qui, sur le papier, semble modeste : un vétéran capable de produire tout de suite, un jeune role player, et un pick protégé. Ce n’est pas un retour clinquant, mais c’est un pari sur la continuité, sur le fait que le collectif autour d’AD peut tenir sans passer par 2-3 ans de transition.
Et notre choix final ?
En tant que GM des Dallas Mavericks avec la tête sur les épaules, on décide de privilégier le scénario 2. Après avoir vécu le départ de Luka Dončić, un traumatisme pour une fanbase attachée à son joueur, les supporters des Mavericks méritent un nouveau chapitre porteur d’espoir. Le scénario 2, qui consiste à conserver Cooper Flagg et à trader Daniel Gafford pour renforcer intelligemment l’effectif, offre cette stabilité et cette perspective de victoire. Refuser de sacrifier un potentiel visage de la franchise à long terme contre un simple All-Star aujourd’hui, c’est faire preuve de vision. Ce scénario respecte à la fois le timing du renouveau et l’attente légitime des fans : reconstruire, oui, mais autour d’un futur pilier, pas en s’en privant dès le départ.
