Les Knicks sont dos au mur. Menés 2-0 par les Pacers après deux claques à domicile, ils n’ont plus le droit à l’erreur. Et pour le Game 3, Tom Thibodeau sort un coup de poker : Mitchell Robinson remplace Josh Hart dans le cinq de départ. Un choix qui sent l’urgence.
Un cinq majeur à la rue
Depuis le début de la série, le cinq de départ des Knicks se fait rouler dessus. Brunson, Bridges, Hart, Anunoby et Towns affichent un Net Rating de -42,9 sur 43 minutes jouées ensemble. L’attaque est correcte, mais défensivement, c’est une catastrophe. Les Pacers les baladent à coups de mouvements et de lectures rapides. À ce rythme, impossible de rivaliser.
Mitchell Robinson en pompier de service
Mitchell Robinson a marqué des points au Game 2. En sortie de banc, il a dominé au rebond et apporté une vraie présence défensive. Thibodeau l’a même préféré à Towns dans le money time. Mais tout n’est pas rose : son adresse aux lancers reste problématique, et Indiana l’a déjà visé pour briser le rythme offensif new-yorkais.
Josh Hart, le fusible facile
C’est Josh Hart qui paie la facture. Moins influent lors du Game 2 (28 minutes jouées), il dégage du cinq. Mais le mal est peut-être plus profond. Brunson et Towns sont ciblés sur chaque possession, et l’équilibre défensif des Knicks semble totalement cassé. Certains à New York réclament même Miles McBride, plus capable de suivre les arrières d’Indiana.
Le nouveau cinq envisagé (Brunson, Bridges, Anunoby, Towns, Robinson) n’a joué que deux minutes ensemble cette saison. Autant dire que Thibodeau s’avance à l’aveugle. Il espère créer un électrochoc, mais l’effet pourrait aussi être désastreux.
Ce soir, les Knicks jouent plus qu’un match. Ils jouent leur crédibilité. Si ce changement de dernière minute ne fonctionne pas, la série pourrait tourner à la correction.