Ventre mou

L’expression ventre mou, dans le contexte NBA, désigne les équipes situées au milieu du classement, ni assez mauvaises pour viser la Draft, ni assez bonnes pour prétendre sérieusement aux playoffs. Ces franchises évoluent dans une zone grise, souvent perçue comme la plus inconfortable en termes de construction d’effectif.

Concrètement, une équipe du ventre mou termine souvent une saison autour de la 9e à la 12e place de sa conférence. Elle n’a pas accès à un choix de Draft élevé (top 5), mais ne bénéficie pas non plus de la visibilité et de l’expérience offertes par une vraie campagne de playoffs. C’est ce qu’on appelle parfois la médiocrité compétitive.

Rester dans le ventre mou plusieurs années peut entraîner :

  • une instabilité managériale (changements fréquents de coach ou de GM),
  • une perte d’attractivité pour les agents libres,
  • et une difficulté à bâtir un projet clair, qu’il soit orienté vers la reconstruction ou la compétition immédiate.

Certaines franchises parviennent à sortir de cette zone en faisant des choix forts (tank massif ou trade audacieux), tandis que d’autres s’y embourbent pendant des années, comme ce fut longtemps le cas des Sacramento Kings ou des Washington Wizards.

Dans une NBA structurée autour des extrêmes, superteams d’un côté, rebuilds de l’autre, le ventre mou reste le symbole de l’entre-deux qui n’inspire ni peur, ni espoir.

Nos derniers articles