En NBA, on qualifie de couteau suisse un joueur capable de remplir plusieurs rôles sur le terrain, avec efficacité et intelligence. À l’image de l’outil multifonction dont il tire son nom, le couteau suisse du basket est polyvalent, adaptable et indispensable, même s’il ne brille pas toujours dans les boxscores.
Il peut défendre sur plusieurs postes, faire circuler la balle, prendre des rebonds, apporter de l’énergie en sortie de banc, et parfois scorer quand l’équipe en a besoin. Ce type de joueur est souvent décrit comme un « glue guy » : celui qui fait le lien entre les différentes pièces du collectif, qui comble les trous, compense les lacunes, et permet à une équipe de fonctionner harmonieusement.
Des exemples emblématiques ?
- Andre Iguodala, MVP des Finales 2015, jamais le meilleur scoreur mais toujours à la bonne place.
- Boris Diaw, véritable maître du jeu dans l’ombre au sein des Spurs de Popovich.
- Ou plus récemment, Josh Hart, Bruce Brown ou Derrick White, qui incarnent cette utilité globale si précieuse en playoffs.
Dans une NBA de plus en plus positionless, où la valeur d’un joueur ne se résume plus à un poste fixe, les couteaux suisses sont devenus des pièces maîtresses. Ils ne cherchent pas à dominer, mais à faire gagner.