Les Chicago Bulls enchaînent et ne laissent personne les arrêter. Quatre matchs, quatre victoires, une attaque en feu et un United Center bouillant. Cette nuit, ils ont fait tomber les Kings (126-113) malgré un Zach LaVine de retour à Chicago et auteur d’un gros match.
Le retour de LaVine, vite éclipsé
Le public a eu droit à une vidéo hommage pour LaVine, fidèle au poste pendant huit saisons. L’arrière n’a pas déçu : 30 points, de la réussite et quelques éclairs comme au bon vieux temps. Mais en face, les Bulls ont déroulé. Après une première mi-temps serrée, le collectif de Billy Donovan a appuyé sur l’accélérateur.
Josh Giddey a dirigé le jeu comme un maestro (20 points, 8 rebonds, 12 passes), Nikola Vucevic a contrôlé la raquette, et la défense a étouffé Sacramento dès le troisième quart-temps.
Matas Buzelis, la nouvelle coqueluche de Chicago
Le héros du soir, c’est lui : Matas Buzelis. À seulement 20 ans, le sophomore a sorti un show complet avec 27 points, 5 rebonds, 2 interceptions et une belle adresse (11/18 au tir, 4/6 à trois points).
Il a tout fait : drives tranchants, tirs propres, sang-froid dans les moments chauds. Le public a vibré à chaque action du gamin, qui s’impose déjà comme le futur visage de la franchise.
Team-high 27 PTS in the win over the Kings 🔥
— Bulls on CHSN (@CHSN_Bulls) October 30, 2025
Bag work from Matas Buzelis 🎒 pic.twitter.com/pjoUmuXVsA
Un collectif qui respire le basket
Ce qui frappe avec ces Bulls, c’est la fluidité. Pas de jeu forcé, pas d’égo. Ça se passe la balle, ça trouve le bon tir, et ça joue vite. Quand les Kings se perdaient dans le jeu solo de LaVine et Westbrook, Chicago déroulait ses systèmes avec confiance.
Le banc a aussi fait le taf : Huerter, Dosunmu et Jalen Smith ont mis du rythme, Okoro a claqué un dunk monstrueux, et tout le monde a apporté sa pierre.
Cap sur New York
Quatre victoires, zéro défaite : les Bulls sont invaincus et tout le monde commence à les regarder différemment. Le test suivant arrive vite face aux Knicks.
Avec un Buzelis en feu, un Giddey inspiré et un groupe qui joue avec le sourire, Chicago respire la confiance. Ce n’est peut-être que le début, mais on sent que quelque chose est en train de se passer dans l’Illinois.





