38 points, 12 rebonds, 5 contres, 6 tirs à trois points… et un money time hallucinant. À Chicago, Victor Wembanyama a signé l’un des matchs les plus démentiels de l’histoire récente.
Un finish qui fait vriller la NBA
Les Spurs étaient dos au mur, menés 111-114 à une minute de la fin. La suite ? Un carnage signé Wemby. Deux tirs à trois points consécutifs pour d’abord égaliser, puis faire passer San Antonio devant. Le tout, avec une froideur qui a mis le United Center sous silence. Ajoutez à ça un passage parfait aux lancers (10/10) et une séquence défensive violente pour sceller la victoire (121-117)… Voilà ce qu’on appelle prendre feu.
Une ligne de stats historique, jamais vue en NBA
Ce n’est pas un match. C’est une anomalie statistique. Depuis que la NBA comptabilise les contres (1973-74), aucun joueur n’avait jamais terminé avec au moins 35 points, 10 rebonds, 5 passes, 5 contres et 5 tirs à 3-points dans un même match. Personne. Jamais. Wembanyama l’a fait en 36 minutes.
🏆🏀 Clutch de la nuit : Victor Wembanyama
— Choke & Clutch (@ChokeClutch_com) November 11, 2025
✅ Victoire 121-117 contre les Bulls
➡️38 points dont 18pts dans le Q4
➡️12 rebonds
➡️5 passes
➡️5 contres
➡️58% aux tirs (11/19)
➡️67% à 3 points (6/9)
➡️100% aux lancers (10/10)pic.twitter.com/dK8gElgN1N
La dernière fois qu’il avait affolé les compteurs ? 40 points en ouverture de saison face à Dallas. Et cette nuit, il a rehaussé la barre. L’Alien n’est pas en train de progresser. Il est en train de changer le jeu.
Chicago écrasé à domicile malgré un effort collectif
Les Bulls ? Impuissants. Malgré six joueurs à plus de 10 points, dont Kevin Huerter (23), Tre Jones (20) et Dosunmu (20), le collectif n’a pas suffi. Nikola Vucevic, en particulier, a été invisible (11 points), littéralement éteint par la longueur et la mobilité de Wemby. Le United Center n’avait encore jamais perdu cette saison. C’est désormais chose faite.
Une excellent dynamique pour San Antonio
Avec cette 8e victoire en 10 matchs, les Spurs continuent leur course folle en tête de la Conférence Ouest. Derrière un Wembanyama en mode MVP, bien épaulé par De’Aaron Fox (21 pts) et le double-double de Stephon Castle (19 pts, 11 passes), l’équipe texane dégomme tout sur son passage.
On pensait qu’il allait finir par redescendre. Mais Victor Wembanyama continue de pulvériser les attentes. S’il maintient ce niveau, il ne sera pas juste un All-Star cette saison. Il pourrait bien être le meilleur joueur de la planète, dès maintenant.





