Choke and Clutch » Les Bulls assomment Cleveland : buzzer, rebonds et désillusion au Rocket Mortgage Fieldhouse

Les Bulls assomment Cleveland : buzzer, rebonds et désillusion au Rocket Mortgage Fieldhouse

Chicago a dominé Cleveland (136-125) dans une rencontre marquée par les absences, les éclats individuels... et les doutes persistants côté Cavaliers.
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Une deuxième victoire de suite pour Chicago

Les Bulls ont enchaîné une deuxième victoire pour la première fois depuis un mois, grâce à une performance collective solide. Matas Buzelis et Nikola Vucevic ont chacun inscrit 24 points, mais c’est bien l’activité du vétéran monténégrin dans le money time qui a fait la différence : 11 points et 6 rebonds dans le seul quatrième quart-temps.

Chicago a frappé fort dès la fin de match avec un run de 17-8 alors que les deux équipes étaient à égalité (115-115). Dans ce moment-clé, Vucevic a planté un layup décisif et calmé une salle de Cleveland frustrée.

Des Cavaliers diminués et fébriles

Privés de Donovan Mitchell, Evan Mobley, Craig Porter Jr., Max Strus et Sam Merrill, les Cavaliers ont encore souffert. Darius Garland a pourtant sorti sa meilleure copie de la saison : 35 points, 8 passes, 6/12 à trois points, mais cela n’a pas suffi à compenser les errances défensives et le manque de cohésion.

Le scénario est devenu familier à Cleveland : début fort, second quart raté, sursaut dans le troisième, mais incapacité à finir. Le deuxième quart a été perdu 37-26, confirmant une tendance inquiétante.

Une défense aux abonnés absents

Le constat est sans appel : la défense des Cavs est en perdition. Entre les transitions mal gérées, l’apathie sur l’homme et l’absence de rotations efficaces, les Bulls ont déroulé. Et certains joueurs, comme De’Andre Hunter, sont directement pointés du doigt.

Auteur d’un match terne des deux côtés du parquet, Hunter accumule les critiques. Positionné dans un rôle crucial, il peine à répondre. Désengagé défensivement, maladroit à trois points, il est aujourd’hui considéré comme le maillon faible d’un effectif décimé.

Des rookies qui répondent présent

Dans ce marasme, des jeunes comme Tyrese Proctor (16 points, 6 rebonds, 5 passes) et Nae’Qwan Tomlin (15 points) ont profité des absences pour briller. Jarrett Allen, lui, a été l’un des rares cadres à faire le travail (14 points, 12 rebonds).

Mais l’ensemble reste trop insuffisant pour inquiéter une équipe de Chicago en pleine montée de régime.

Les Bulls affichent une belle adresse (52 % au tir, 38 % à 3 points), sept joueurs au-dessus des 10 points, et surtout, une montée en puissance de ses recrues. Le duo Giddey–Jones en sortie de banc a bien répondu (17 et 16 points), et Coby White a distribué 9 passes tout en assurant les transitions.

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