La Crypto.com Arena a été le théâtre d’une humiliation rare pour les Lakers, qui ont encaissé un 18-5 d’entrée de troisième quart, scellant le sort du match. Amen Thompson a brillé avec 26 points, 7 rebonds et 5 passes, pendant que Kevin Durant ajoutait 25 points et 9 passes dans une partition limpide.
En face, LeBron James (18 pts) et Luka Doncic (25 pts) ont semblé déconnectés, cumulant 9 balles perdues à eux deux. La défense californienne, autrefois compétitive, a fondu comme neige au soleil.
Domination totale des Rockets
Les chiffres sont sans appel : 48 rebonds à 25 pour Houston, avec Alperen Sengun en patron des airs (12 rebonds). Le cinq de départ des Lakers a pris autant de rebonds que Sengun seul. L’écart d’intensité était visible à chaque possession.
Les Rockets, déjà bien rodés, ont placé six joueurs en double figure, dont un banc solide mené par Reed Sheppard (13 pts). L’écart monte jusqu’à 23 points dans le troisième quart, et ne redescendra plus.
Lakers : une équipe perdue et passive
Au-delà du score, c’est l’attitude qui a fait grincer les dents.
« Ils ont marqué sur leurs 13 premières possessions… effort et exécution : on a été terribles. »
JJ Redick
Marcus Smart, l’un des rares à se battre, a tenté de secouer les siens. Mais la passivité de certains cadres, y compris James, interroge. Dans les chiffres comme dans le langage corporel, l’équipe semble amorphe, sans repères ni cohésion.
Une tendance qui s’aggrave
Les Lakers avaient commencé la saison en fanfare (15-4), mais leur bilan récent est inquiétant (4-6 sur les dix derniers matchs). Le retour de LeBron, censé renforcer l’équipe, coïncide paradoxalement avec une chute du net rating : de +13,5 à -13,1 selon les données du coach.
La défense est passée de 14e à 25e de la ligue depuis. L’équilibre collectif s’est effondré.
Inquiétudes autour du groupe et de son avenir
Austin Reaves, blessé au mollet, n’a pas rejoué après la mi-temps. Hachimura est resté muet (0 point). Jared Vanderbilt a montré de l’envie, Smart aussi, mais ça ne suffit pas.
La question du leadership hante désormais la franchise :
Le facteur ‘care’, c’est : est-ce que je me soucie assez pour faire ce que j’ai à faire ? Je ne ferai pas 53 matchs de plus comme ça. »
JJ Redick
L’atmosphère dans le vestiaire est électrique.
Une défaite qui révèle plus qu’un mauvais match
Ce match de Noël n’était pas une simple défaite : c’était un révélateur. Une équipe désunie, passive, dépassée. Une culture à reconstruire, un leadership à clarifier, des rotations à repenser.
Les Rockets, eux, ont envoyé un message. Pas seulement à L.A., mais à toute la ligue : ils savent jouer ensemble. Et ça fait toute la différence.





