Choke and Clutch » Jarrett Allen relance les Cavs face aux Spurs de Victor Wembanyama

Jarrett Allen relance les Cavs face aux Spurs de Victor Wembanyama

Les Cleveland Cavaliers ont mis fin à leur mini-série de défaites en s’imposant à San Antonio (113-101) dans un match marqué par la domination intérieure de Jarrett Allen et la gestion inspirée de Darius Garland. Ce succès face à des Spurs en perte de vitesse confirme un regain d'énergie côté Cavs.
Victor Wembanyama vs Evan Mobley

Jarrett Allen en mode patron : 27 points, 10 rebonds

Invisible ces dernières semaines, Jarrett Allen a remis les pendules à l’heure. Avec 27 points et 10 rebonds, le pivot a non seulement dominé la peinture, mais il a surtout imposé son tempo dès le début de la rencontre.

Allen a brillé par sa lecture du jeu et sa finition impeccable près du cercle, retrouvant la patience et l’agressivité qui lui avaient manqué récemment. Défensivement, il a été un mur infranchissable, empêchant les Spurs de prendre le contrôle à l’intérieur.

Son apport des deux côtés du terrain a été le moteur de la réaction collective d’un groupe en quête de stabilité.

Le retour de Darius Garland change tout

Le rôle de Darius Garland a été déterminant, même sans gros scoring. S’il n’a inscrit que 15 points, il a délivré 11 passes décisives en dictant le tempo de l’attaque. Sa capacité à casser la première ligne défensive des Spurs pour ensuite servir Allen ou Mobley a permis aux Cavs d’avoir des tirs de qualité.

Garland a illustré à quel point sa présence change la dynamique offensive. Son retour complet dans le cinq donne un nouveau visage à Cleveland, avec une meilleure fluidité et un rythme plus soutenu dans les moments clés.

Les role players prennent leurs responsabilités

Le match a également mis en lumière deux visages inattendus mais précieux : Jaylon Tyson et Craig Porter Jr.

En début de quatrième quart-temps, Tyson a enchaîné trois tirs à trois points consécutifs pour donner l’avantage aux siens. Son énergie et son adresse ont changé la physionomie du match, juste au moment où Cleveland en avait besoin.

De son côté, Porter Jr., enfin préféré à Lonzo Ball pour cette rencontre, a répondu présent avec 6 rebonds, 4 passes et un contre clutch. Sa capacité à pénétrer, à défendre fort et à apporter de l’intensité a marqué des points dans la rotation.

Donovan Mitchell en retrait mais lucide

Soirée compliquée pour Spida, limité à 10 points à 2/9 à trois points. Frustré par la longueur de la défense texane et notamment la présence dissuasive de Victor Wembanyama, Mitchell a eu du mal à trouver des solutions individuelles.

Mais son mérite a été ailleurs : dans le money time, il a su laisser le jeu venir, redistribuant le ballon et ne forçant pas ses actions. Un choix payant puisque tous les joueurs des Cavs impliqués dans le quatrième quart-temps ont tenté au moins un tir.

Les Spurs piégés par la profondeur de Cleveland

Malgré un nouveau double-double de Wembanyama (26 pts, 14 rbds) et un Stephon Castle incisif (15 pts, 8 ast), les Spurs n’ont pas su contenir la montée en puissance des visiteurs. Après un bon départ, ils ont subi la vague Cavs dans le dernier quart (23-37) sans réussir à freiner l’élan adverse.

Le banc texan, pourtant solide ces dernières semaines, a été moins influent, et la fatigue a semblé peser après l’interruption brutale de leur série de 8 victoires face au Jazz.

Une dynamique à confirmer

Ce succès est plus qu’un simple match gagné pour Cleveland. Il marque le retour en forme de Jarrett Allen, la solidité retrouvée de Garland, et surtout une rotation enrichie par des role players en pleine montée de régime.

Les Cavs accueilleront Phoenix mercredi avec l’ambition de bâtir sur cette performance pour relancer pleinement leur saison. Les signaux sont au vert.