Le All-Star Game 2025 a marqué un tournant avec un tout nouveau format et une finale où Stephen Curry et ses « OGs » ont imposé leur loi. Entre spectacle, moments gênants et domination des vétérans, retour sur une soirée haute en couleur.
Un All-Star Game au goût de nouveauté
Fini le match unique, place à un tournoi à quatre équipes. Les formations étaient dirigées par Shaquille O’Neal, Charles Barkley, Kenny Smith et une équipe des Rising Stars. Chaque match se jouait avec un score cible de 40 points, histoire de dynamiser la rencontre.
L’idée semblait séduisante, mais la réalité a été plus mitigée. Si l’intensité a légèrement augmenté par moments, les longues pauses et interruptions ont plombé le rythme. Mention spéciale à l’hommage interminable pour TNT, qui a complètement cassé l’ambiance de la finale.
Stephen Curry en patron, Wembanyama en sérieux
Dès la demi-finale, les OGs de Shaq ont montré qu’ils étaient là pour gagner. Stephen Curry, Damian Lillard et Kevin Durant ont régalé de loin, pendant que Jaylen Brown et Jayson Tatum faisaient le sale boulot en défense.
Malgré un Victor Wembanyama sérieux et impactant, les anciens ont géré tranquillement la finale.
Une finale à sens unique… et une longue pause pub
Dès le début, Curry a mis les choses au clair : un 3-points sur une jambe, un énorme run des OGs et un 11-0 en guise d’entrée. Derrière, Kyrie Irving et Jaylen Brown ont pris le relais pour mettre les Global Stars dans le dur.
Mais alors que le match démarrait sur les chapeaux de roues, grosse coupure de rythme : 30 minutes d’arrêt pour une cérémonie hommage à TNT et à l’émission Inside The NBA. À la reprise, le match était plié. Plus de défense, du show sans enjeu, et un public qui attendait juste la fin.
Stephen Curry, MVP à la maison
Même si le All-Star Game n’a pas atteint des sommets, Stephen Curry a assuré le spectacle. Avec 12 points et des tirs venus d’ailleurs, il a offert aux OGs une victoire 41-25 et s’offre un deuxième trophée de MVP du All-Star Game.
Si l’événement a encore des ajustements à faire, on retiendra une légère hausse de l’intensité, un Wemby qui a joué le jeu, et un Curry toujours aussi magique. Pour le reste, on espère que la NBA peaufinera encore le concept.
