Les Milwaukee Bucks ont infligé une des plus grosses claques psychologiques de la saison aux Minnesota Timberwolves. Menés de 24 points en début de quatrième quart-temps, les hommes de Doc Rivers ont signé une remontée historique, s’imposant 110-103 après un run final de 34-3.
Du contrôle total… au naufrage complet
Tout allait bien pour les Wolves, dominateurs des deux côtés du terrain et installés confortablement en tête 95-71 à dix minutes de la fin. Giannis Antetokounmpo était jusque-là contenu, Anthony Edwards menait les siens, et la défense étouffait Milwaukee. Mais le match a basculé sur un éclair : un 4-point play de Gary Trent Jr. a lancé la révolte, puis Kevin Porter Jr. a pris feu, inscrivant 12 points dans le dernier quart et s’imposant comme le détonateur émotionnel d’une équipe transformée.
Une fin de match totalement maîtrisée
Milwaukee a d’abord recollé à 97-97 grâce à un tir à 3 points d’AJ Green, puis une interception de Bobby Portis, de retour après 25 matchs de suspension, a permis à Kevin Porter Jr. de donner l’avantage aux siens sur un dunk. Derrière, les Bucks ont enchaîné un 8-0 décisif. Pendant ce temps, les Wolves perdaient leurs nerfs : Anthony Edwards termine à 10/27 au tir, Julius Randle enchaîne les mauvais choix, et toute l’équipe s’effondre dans la panique.
Giannis Antetokounmpo en patron, le collectif au rendez-vous
Discret en première mi-temps, Giannis termine en triple-double (23 points, 13 rebonds, 10 passes), sa troisième performance du genre d’affilée. Bobby Portis ajoute 18 points et 10 rebonds, Gary Trent Jr. provoque et score, Kevin Porter Jr. électrise. Les Bucks signent là leur plus grosse remontée en 4e quart depuis 1996-97, année où la NBA a commencé à tracer les données détaillées.
Une claque pour les Wolves dans la course au top 6 de l’Ouest
Ce revers pourrait coûter cher à Minnesota (46-33), englué dans une lutte à six pour éviter le play-in. Milwaukee, en pleine dynamique, aligne une cinquième victoire consécutive et envoie un message à l’Est. Le genre de match qui peut changer la dynamique d’une saison.