Les Cavaliers de Cleveland viennent de signer une saison régulière à 60 victoires, une première depuis l’ère LeBron James. En battant les Clippers, ils bouclent une saison historique sans leur icône de toujours.
Un cap symbolique franchi sans le King
Cela n’était plus arrivé depuis 2010. À l’époque, LeBron James était encore le visage de la franchise. Quinze ans plus tard, Cleveland atteint à nouveau ce total symbolique… sans lui. Un exploit qui replace la franchise dans le haut du panier de la NBA, sans dépendre de son héros de toujours.
Face à une équipe des Clippers accrocheuse, les Cavs ont dû batailler jusqu’au bout pour s’imposer. Un match intense, rythmé, avec Donovan Mitchell en figure de proue (24 points, 12 rebonds, 7 passes). C’est lui qui incarne cette nouvelle dynamique, avec un collectif robuste et appliqué.
Kenny Atkinson, pour sa première saison sur le banc, avoue ne pas avoir imaginé une telle réussite.
Je visais une petite progression par rapport à l’an passé. Ce qu’ils font, c’est monumental
Kenny Atkinson
L’an dernier, Cleveland avait fini avec 48 victoires sous J.B. Bickerstaff.
Sortir de l’ombre de LeBron James
Depuis le titre de 2016, chaque saison des Cavaliers était comparée à celles vécues avec LeBron. L’an passé, une série remportée face au Magic avait déjà lancé le mouvement. Cette saison à 60 victoires confirme que cette équipe est en train de se réinventer.
LeBron est le visage de cette ville. Mais on essaie d’écrire une histoire à nous
Jarrett Allen
Avec 60 victoires pour 15 défaites, Cleveland devance Boston, le champions en titre, de plus de quatre matchs. Une dynamique qui pourrait leur assurer l’avantage du terrain jusqu’ aux Finales. Reste à voir si cette équipe tiendra le choc dans l’arène des playoffs ou si la lumière brillera trop pour eux.