Les Cavaliers de Cleveland ont déroulé contre les Bulls de Chicago (135-113) pour sécuriser la première place de la conférence Est, un saison régulière qui ramène des souvenirs de grande époque dans l’Ohio.
Un match référence pour relancer la dynamique
Après un mois de mars en dents de scie, Cleveland avait besoin de réaffirmer sa domination. Face à une équipe de Chicago diminuée par les absences de Coby White, Josh Giddey et Nikola Vucevic, les hommes de Kenny Atkinson ont livré une prestation offensive de très haut niveau. Même sans Donovan Mitchell, le collectif a déroulé. Darius Garland a porté les siens avec 28 points à 59 % au tir, bien accompagné par Evan Mobley et ses 21 points, 11 rebonds, 7 passes.
L’écart s’est creusé dès le deuxième quart-temps, remporté 43-24, grâce à une adresse extérieure insolente (25 tirs à 3 points réussis) et une circulation de balle impeccable (35 passes décisives). Du cinq majeur au banc, chaque joueur a trouvé sa place, à l’image de Ty Jerome (18 pts) ou De’Andre Hunter (17 pts).
Un clin d’œil au passé, une ambition affichée
Avec cette victoire, les Cavaliers terminent premiers à l’Est pour la première fois depuis 2015-2016, saison du seul titre de la franchise. L’objectif est clair : revivre une campagne printanière inoubliable. Pour espérer l’avantage du terrain jusqu’aux Finals, il faudra toutefois garder un œil sur le Thunder, actuellement en tête au classement général.
Côté Bulls, malgré les efforts de Patrick Williams (21 pts), Matas Buzelis (19 pts) ou Talen Horton-Tucker (17 pts), l’équipe n’a jamais réussi à inverser la tendance. La défense a cédé face à la polyvalence des Cavs, qui ont parfaitement alterné jeu rapide, jeu placé, et domination intérieure.
En verrouillant la première place avec autorité, Cleveland s’affirme comme un sérieux prétendant. La régularité, la profondeur d’effectif et la montée en puissance des cadres relancent l’espoir dans l’Ohio. À quelques jours des playoffs, les Cavs ont envoyé un signal fort : ils seront prêts.
