Les Knicks ont pris l’eau à Cleveland. Littéralement. Dépassés dans tous les secteurs, ils repartent avec une claque XXL (142-105) face à des Cavaliers en feu. Donovan Mitchell, Evan Mobley et toute la bande n’ont laissé aucune chance à New York, qui va devoir vite se relever avant que la spirale négative ne s’installe.
Un faux espoir vite balayé
Le match avait pourtant bien démarré pour Jalen Brunson, qui a inscrit 16 points dès le premier quart-temps. Mais en face, les Cavs ont vite calmé tout espoir new-yorkais. Allen et Mobley ont verrouillé la raquette, Mitchell et Ty Jerome ont bombardé à trois points, et Cleveland s’est envolé dès les premières minutes (41-29 après un quart-temps).
Les Knicks ont bien tenté de s’accrocher, notamment avec un shoot au buzzer de Brunson, mais le rouleau compresseur était lancé. En face, De’Andre Hunter, puis Mitchell, ont empilé les points pour assommer New York avec un 15-4. À la pause, c’était déjà 77-50… autant dire que le match était quasi plié.
Cleveland ne relâche pas la pression
Les Cavs n’avaient clairement pas envie de lever le pied. Entre les alley-oops de Mobley et Allen, les tirs longue distance de Hunter et même un dunk solo de Max Strus en contre-attaque, le show était total. L’écart a grimpé jusqu’à +42, une humiliation pour New York.
Mitchell a brillé, terminant avec 27 points à 10/15 au tir. Mobley, lui, a fait un chantier monumental (21 points, 8 rebonds en 25 minutes). Même Ty Jerome, d’habitude plus discret, s’est fait plaisir avec 19 points en sortie de banc.
New York en pleine alerte
Les Knicks sont en train de perdre pied. Après avoir déjà pris une rouste face à Boston, cette nouvelle gifle face à un cador de la NBA fait tâche. OG Anunoby était de retour mais n’a pas pesé, et l’absence de Josh Hart s’est ressentie. Le problème, c’est qu’ils enchaînent avec un déplacement à Boston dimanche… autant dire que la pression est maximale.
Côté Cleveland, tout roule… ou presque. Deux victoires de suite face aux Knicks, une domination physique et collective, et un Mitchell en patron, le seul bémol est la sortie de Jarrett Allen suite à une blessure à la main. À l’approche des playoffs, les Cavs envoient un message fort : il faudra compter sur eux.
