Un démarrage canon et un collectif en feu
Indiana a immédiatement pris les commandes avec un premier quart-temps à 67 % de réussite et un 5/9 à trois points. Tyrese Haliburton a parfaitement orchestré l’attaque (22 points, 13 passes), bien secondé par un groupe ultra-solide. Aaron Nesmith a brillé dans le troisième quart (17 points), Andrew Nembhard a été chirurgical dans le quatrième (23 points), pendant que Pascal Siakam et Myles Turner ont verrouillé des séquences clés. À l’arrivée : six joueurs au-dessus des 10 points, quatre à plus de 15.
Cleveland subit l’absence de Garland et s’en remet à Mitchell
Privés de Darius Garland, les Cavs ont bricolé avec Sam Merrill titulaire, mais le manque de création s’est vite fait sentir. Donovan Mitchell a pris feu en fin de troisième quart (33 points) pour effacer l’écart (88-84), mais a fini par s’éteindre, notamment à 1/11 à 3 points. La différence d’adresse longue distance a été flagrante : 19/36 pour Indiana, 9/38 pour Cleveland.
Moments clés et tension de playoffs
Le momentum a basculé avec deux tirs primés de Mathurin et Turner pour reprendre l’avantage (92-90), avant que Nembhard n’enfonce le clou avec deux bombes dont une improbable. L’action marquante ? Un contre spectaculaire de Bennedict Mathurin sur De’Andre Hunter, qui a laissé l’ailier des Cavs au sol. Cleveland menait encore (99-98), mais ce stop a tout changé.
Les Pacers ont envoyé un message clair. Cette série s’annonce serrée, rugueuse et passionnante. Rendez-vous dans la nuit de mardi à mercredi pour un Game 2 déjà capital pour les Cavs.