Sans Jayson Tatum, on les pensait au bord du gouffre. Mais les Celtics ont sorti un match de zinzin pour exploser les Knicks (127-102) et s’offrir un Game 6 à New York vendredi. Le TD Garden a vibré, et la série est loin d’être pliée.
Du feu, du sang et des ficelles
Le match a démarré très fort. New York balance un 7-0, Boston répond avec un 10-2. Et au milieu de tout ça, Derrick White en mode flamme avec 4/4 à 3-points en 7 minutes. Puis l’ambiance monte encore d’un cran : Jaylen Brown se prend un coup de Brunson et reste au sol, Josh Hart finit le visage en sang après avoir croisé le coude de Luke Kornet. Malgré la tension, les deux équipes se rendent coup pour coup. Score à la pause : 59-59.
Kornet en mode surprise, Brunson craque, Boston s’envole
Le tournant, c’est le troisième quart. Porzingis complètement à côté de la plaque, Mazzulla lance Kornet, et là, boum : 5 contres, une défense de mammouth, de l’énergie partout. Boston passe un 32-17, New York plonge. De l’autre côté, Brunson galère, enchaîne les fautes (cinq rien que dans le quart), et sort pour six fautes à sept minutes de la fin. Plus de leader, plus de solution. Boston déroule avec Jaylen Brown (26 pts, 12 passes) qui gère tout, et White qui continue à arroser (34 pts). 68-43 en deuxième mi-temps, rideau.
Un groupe qui répond présent
Pas de Tatum ? Pas grave. Les Celtics ont joué ensemble, avec six joueurs à plus de 10 points, du rythme, de l’adresse, et une vraie cohésion. À l’inverse, les Knicks ont craqué mentalement. Trop de fautes, trop d’erreurs, et une défense perdue face à la pluie de tirs primés (22 à 3-points pour Boston).
Direction New York pour un Game 6 sous pression
La série est relancée. Les Celtics reviennent à 3-2. Vendredi, c’est au Madison Square Garden que ça se joue. New York aura une balle de match à la maison, mais Boston a prouvé qu’il avait encore du répondant. Et si le collectif continue sur ce rythme, tout est possible.