Le Thunder continue d’ajuster son effectif en accueillant Daniel Theis, en provenance des Pelicans. Un transfert qui permet à La Nouvelle-Orléans de souffler financièrement, tandis qu’Oklahoma City se renforce sous le cercle.
Les Pelicans allègent la note
Avec une saison compliquée (12 victoires en 50 matchs), les Pelicans cherchent à réduire leurs dépenses. Daniel Theis faisait partie des joueurs susceptibles de partir, et c’est finalement OKC qui en profite. En envoyant le pivot allemand et un choix de Draft (2e tour 2031) dans l’échange, la franchise passe sous la luxury tax, une taxe qui pénalise les équipes dépassant un certain plafond salarial.
Ce mouvement libère aussi une place dans l’effectif, ce qui pourrait être utile après la trade deadline pour récupérer un joueur coupé par une autre équipe.
Un renfort sous le cercle pour le Thunder
Côté OKC, ce transfert est surtout une assurance dans la raquette. Avec Chet Holmgren toujours sur la touche et Isaiah Hartenstein qui a déjà fait un passage à l’infirmerie cette saison, Sam Presti a préféré sécuriser un intérieur supplémentaire. Daniel Theis ne va pas révolutionner le jeu du Thunder, mais il apporte de l’expérience et de la solidité défensive.
Cette saison, il affiche 4,3 points et 4,3 rebonds en 16 minutes de moyenne. Son shoot à trois points (24,3 %) est en baisse, mais il peut toujours être utile dans un rôle limité, notamment en sortie de banc.
Ce deal est avant tout pragmatique. Les Pelicans réduisent leur masse salariale, OKC se couvre en cas d’absence prolongée sous le cercle. Daniel Theis ne changera pas le visage du Thunder, mais il pourrait avoir son utilité sur certaines séquences, surtout en playoffs.
Un transfert discret mais logique pour les deux équipes, qui avancent chacune avec leurs priorités.
