Le Madison Square Garden avait des airs de forteresse imprenable, mais Detroit a brisé l’élan des Knicks pour s’imposer 100-94 et récupérer l’avantage du terrain. Cade Cunningham a rayonné, tandis que Jalen Brunson a tout tenté pour éviter la défaite.
Cade Cunningham et les Pistons imposent leur loi
Dès les premiers instants, Detroit impose sa cadence. Solides en défense, agressifs au rebond, les Pistons contrôlent la rencontre. Cade Cunningham, en feu, inscrit 20 points dès la première mi-temps, profitant d’une défense new-yorkaise bien trop permissive. Face à une adresse extérieure défaillante (5/16 à trois points), Jalen Brunson tente de maintenir les Knicks à flot avec 17 points en première période. À la pause, Detroit mène 55-49.
Le retour des vestiaires ne change rien : Detroit poursuit son récital. Cade Cunningham s’amuse dans la raquette adverse, alternant dunks et pénétrations, pendant que le banc des Pistons, mené par Paul Reed, surclasse celui de New York. Malgré un effort désespéré de Brunson et un tir de Miles McBride, Detroit conserve une avance solide avant le money time.
Les Knicks échouent sur la dernière marche
New York croit pouvoir renverser la vapeur, comme lors du Game 1. À 1m15 du terme, les Knicks égalisent et enflamment le Garden. Mais Dennis Schroder assène un tir primé décisif qui refroidit l’ambiance. Derrière, Mikal Bridges manque sa tentative, et Detroit s’impose, égalisant à 1-1 dans la série.
Frustrés, les Knicks remettent en cause l’arbitrage : 34 lancers francs tentés par Detroit contre seulement 19 pour New York. Tom Thibodeau souligne l’incohérence des coups de sifflet, et Karl-Anthony Towns, décevant avec 10 points, pointe la défaite au rebond (48-34 pour Detroit) comme un facteur clé.
