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Et si j’étais GM des Dallas Mavericks après Nico Harrison ?

Le couperet est tombé : Nico Harrison n’est plus le general manager des Mavericks. Neuf mois après le départ retentissant de Luka Doncic et un début de saison raté autour d'Anthony Davis, la direction de Dallas a décidé de tirer un trait sur une période chaotique. Une décision attendue par les fans, et qui ouvre une nouvelle phase pour la franchise texane.
Et si j'étais GM des Dallas Mavericks après Nico Harrison ?

Le début de saison 2025-2026 a confirmé ce que beaucoup pressentaient : les Mavericks sont une équipe en transition, encore marquée par les grands bouleversements de l’année précédente. Le départ de Luka Dončić en février et l’arrivée d’Anthony Davis ont rebattu les cartes, tout comme la sélection de Cooper Flagg avec le premier choix de la draft.

Sur le terrain, les résultats sont décevants avec une 14ème place dans la conférence Ouest. Les jeunes comme Cooper Flagg, Dereck Lively II, Max Christie, oscillent entre éclairs prometteurs et passages à vide. L’équipe montre du potentiel, mais l’identité de jeu n’est pas encore clairement posée et la hiérarchie offensive demeure floue. Cette période mouvementée a été suivie en coulisses par une décision majeure et logique : l’éviction de Nico Harrison. Son départ marque la reprise de décisions sensées et logiques au sein du front-office des Mavs. Cependant, le nouveau management hérite d’une situation complexe : une masse salariale lourde, un roster fragile et réduit, un duo de stars difficile à projeter dans le long terme, et un prodige de 19 ans qui a du mal à s’adapter à la NBA.

Le poste de GM des Dallas Mavericks est donc libre, alors on va postuler à ce poste et proposer un vrai projet au front-office.

État des lieux des salaires et du sportif

Quelques chiffres clés pour le roster des Dallas Mavericks :

  • Anthony Davis : l’un des contrats majeurs de la franchise avec 54 millions pour 2025-2026 et 62 millions pour la saison 2027-2028.
  • Kyrie Irving : salaire à 36 millions en 2025-26.
  • Cooper Flagg : rookie n°1 de la draft 2025, première saison à 13,8 millions.
  • Autres engagements : des contrats importants comme Daniel Gafford (~14 M$) et plusieurs vétérans/role-players qui alourdissent la masse salariale..

Sportivement, les résultats sont inquiétants : l’équipe pointe à la 14ᵉ place de la Conférence Ouest, affiche la pire attaque de la ligue, est avant-dernière au pourcentage à trois-points, se classe 13ᵉ au rebond et 26ᵉ à la passe. Ce double constat pose un défi majeur pour le GM : trouver un équilibre entre « faire quelque chose maintenant » et « reconstruire proprement pour l’avenir ».

Les choix stratégiques en tant que GM des Mavericks

Après le départ de Luka Dončić et l’arrivée d’Anthony Davis, le projet des Mavericks se retrouve dans une zone de transition : suffisamment de talent pour rester compétitif sur le papier, mais trop d’incertitudes pour se projeter sereinement au très haut niveau. Plusieurs directions s’offrent à nous, chacune portant une logique sportive et financière différente. Voici les principaux axes décisionnels réalistes à considérer en tant que GM.

1. Trade Anthony Davis : récupérer de la flexibilité et remettre le projet sur la durée

Anthony Davis reste une superstar, mais son poids salarial, son historique physique et le fait qu’il arrive dans une équipe en reconstruction partielle en font une monnaie d’échange majeure. Le trade d’AD permettrait :

  • De récupérer un paquet de jeunes + picks.
  • De sortir un contrat massif.
  • D’aligner totalement la timeline autour de Cooper Flagg et Derick Lively II.
  • D’éviter de se retrouver à mi-chemin entre win-now et reconstruction.

C’est un mouvement radical, mais cohérent si l’objectif est de recentrer le projet sur les 5 prochaines années.

2. Trade Klay Thompson : alléger la masse salariale et réinjecter de la jeunesse

Klay Thompson, signé pour apporter du spacing et de l’expérience, reste un joueur utile mais complètement à la ramasse en ce début de saison. Le transférer permettrait de libérer du cap ou de récupérer un contrat plus court, d’obtenir un jeune ailier ou un guard en développement et d’éviter d’avoir un vétéran payé cher sur une timeline décalée.

Si une équipe prétendante souhaite ajouter un tireur d’expérience pour un run immédiat, Klay devient une option flexible et crédible sur le marché.

3. Trade Daniel Gafford : optimiser l’usage du cap au poste de pivot

Daniel Gafford performe et montre une belle énergie en complément de Dereck Lively. Son profil reste précieux : bon rim-runner, solide contreur et régulier. L’émergence rapide de Dereck Lively II renforce cette réflexion : payer deux pivots à prix fort n’a plus beaucoup de sens. Un transfert de Gafford permettrait d’obtenir quelques assets (seconds tours, role player), de clarifier la hiérarchie intérieure et d’utiliser sa forte valeur marchande pour reconstruire intelligemment. C’est une décision parfaitement alignée avec la logique de construction du roster.

4. Recentrer le projet autour de Cooper Flagg

Recentrer le projet autour de Cooper Flagg constitue la décision structurelle la plus déterminante pour l’avenir de la franchise. Flagg est perçu comme un potentiel franchise player : un ailier fort rare, puissant, créatif et déjà capable de défendre toutes les positions, avec une projection de star d’ici deux ans. S’il devient le pilier du futur, alors chaque choix d’effectif doit être pensé pour maximiser son développement et surtout aligner la timeline sur 2026-2030 plutôt que sur une logique de résultats immédiats.

5. Continuer avec une base jeune : Flagg – Lively – P.J. Washington – Max Christie – Brandon Williams

Si l’objectif est d’assumer un vrai projet de développement, alors cette base-là est logique :

  • Flagg : pierre angulaire du futur.
  • Lively : pivot moderne, mécanique défensive rare, excellent complément.
  • P.J. Washington : bon contrat, polyvalent, peut s’adapter à n’importe quelle timeline.
  • Max Christie : progression notable, potentiel 3&D encore jeune.
  • Brandon Williams : pari intéressant, coût faible, énergie, scoring secondaire.

Ce noyau ne garantit pas les playoffs immédiatement, mais il pose des fondations saines, laisse de la marge financière, et prépare un roster cohérent autour du duo Flagg–Lively. Ce roster sera amélioré avec les ajouts des différents trades réalisés avec AD, Thompson et Gafford. C’est le scénario le plus patient, mais aussi celui qui offre le plus de flexibilité et de montée en puissance naturelle.

Des choix logiques pour un avenir radieux à Dallas

Nico Harrison licencié de son poste de GM, il faut maintenant envisager un avenir intelligent du côté des Mavs. Les Mavericks se retrouvent à un carrefour stratégique unique.

Ces cinq axes de décision définissent le futur de la franchise. Selon les choix effectués, Dallas peut redevenir un contender dès 2026 ou repartir sur un développement plus long jusqu’en 2028.

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