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Et si j’étais GM des Houston Rockets en mai 2025 ?

Pour le plaisir, on se met à la place du GM des Houston Rockets et plusieurs scénarios s’offrent à nous !
Et si j'étais GM des Houston Rockets en mai 2025 ?

Etat des lieux des finances des Rockets

En 2025-2026, les Houston Rockets franchissent un cap budgétaire significatif avec une masse salariale qui dépasse les 190 millions de dollars. Une masse salariale qui augmente de 20 millions de dollars pour une équipe encore en quête de statut dans la hiérarchie de la conférence Ouest. Plusieurs contrats lourds sont déjà en place alors que l’équipe n’a pas encore confirmé sur le plan sportif, ce qui représente un risque stratégique majeur si les jeunes talents ne confirment pas.

Les contrats de Fred VanVleet, Jalen Green et Alperen Şengün représentent à eux seuls près de 50% de la masse salariale. VanVleet touche 44,9 millions de dollars sur la saison, ce qui en fait un des vétérans les mieux payés de la ligue, alors même que son rôle est avant tout celui d’un mentor pour encadrer les jeunes. Ce contrat expirant pourrait toutefois devenir une monnaie d’échange précieuse pour un contender en quête d’expérience. Jalen Green, de son côté, entame une extension de contrat à plus de 33 millions de dollars l’année, un pari important sur un joueur encore irrégulier, mais doté d’un fort potentiel offensif. Enfin, la véritable pièce maîtresse du projet est Alperen Şengün, qui a signé une extension à plus de 185 millions de dollars sur cinq ans.

Et si j’étais le GM des Houston rockets : les choix possibles

Connaissant maintenant la situation financière et le niveau de jeu de l’équipe, faisons un petit tour sur les scénarios possibles pour prendre les meilleures décisions en tant que GM des Rockets.

Scénario 1 : Ne rien changer et croire au groupe

En mai 2025, les Houston Rockets abordent leur intersaison avec une idée claire : ne pas tout bousculer. Après une saison encourageante, marquée par des progrès visibles sur le plan collectif, on fait le choix de la stabilité. L’objectif n’est pas de précipiter une mutation du roster, mais plutôt de consolider une base jeune et prometteuse.

Fred VanVleet : la continuité au poste 1

On a décidé d’activer la team option de Fred VanVleet pour la saison 2025-2026. Il incarne le cadre vétéran du vestiaire et reste un meneur capable d’encadrer notre jeunesse sur et en dehors du terrain. Ce sera probablement sa dernière année chez nous, car on sait qu’on le perdra sans contrepartie à l’été 2026. Mais ce choix est assumé : on privilégie l’équilibre du groupe sur la logique d’actif.

Steven Adams prolongé à petit prix

Steven Adams est également reconduit, mais à un montant raisonnable, autour de 5 millions de dollars. Son rôle est avant tout structurel : leadership, physique, présence défensive dans les minutes difficiles. Pas question de surpayer, mais on valorise son apport invisible dans une équipe encore jeune.

Développement du trio : Şengün – Green – Thompson

Le cœur du projet reste inchangé. Alperen Sengun, Jalen Green et Amen Thompson sont les trois têtes d’affiche sur lesquelles on continue de miser. Sengun a confirmé son statut de pièce centrale en attaque, Green progresse dans son efficacité et son implication défensive, et Thompson montre une marge de progression intrigante. On continue aussi de croire en Jabari Smith Jr. On attend qu’il passe un cap, notamment en constance et en agressivité. Son rôle reste important dans la projection défensive à long terme, et on ne veut pas le juger trop vite dans une équipe en construction.

Scénario 2 : Ajuster intelligemment

Après une saison 2024-2025 marquée par des progrès nets dans le jeu collectif et le développement individuel, nous pensons que le moment est venu d’élever le plafond du groupe. Sans renier notre stratégie de construction par la jeunesse, on veut ajuster intelligemment, en intervenant de manière ciblée sur les postes et les profils qui nous manquent.

Activer la team option de Fred VanVleet et le trade

On commence par activer la team option de Fred VanVleet. C’est un choix logique : il reste un meneur fiable, bon défenseur et meneur d’homme. Mais ce n’est pas un totem d’immunité. On est ouverts à un trade si cela permet de combler nos manques structurels : meilleure organisation, plus de spacing, plus d’intelligence de jeu.

Des profils comme Jrue Holiday, Marcus Smart, voire Coby White ou D’Angelo Russell sont surveillés. On sait que certaines franchises – Boston, L.A., Phoenix – devront faire des choix budgétaires, et on veut se positionner si une fenêtre s’ouvre. Même un pari ambitieux sur Kevin Durant serait envisagé si cela permettait de libérer Jalen Green dans un rôle plus créatif, sans sacrifier notre ossature jeune.

Dillon Brooks : une bonne valeur marchande

Dillon Brooks reste un élément moteur défensif et un compétiteur, mais son contrat dégressif et sa valeur de marché pourraient représenter un bon asset dans un trade. On pense que c’est le bon moment pour sonder sa valeur auprès des équipes NBA.

S’il peut nous permettre d’aller chercher un jeune ailier scoreur, ou un profil complémentaire du trio Sengun–Green–Thompson, on sera à l’écoute. Là encore, pas de précipitation, mais une vraie vigilance stratégique.

Et notre choix final ?

En tant que GM des Houston Rockets, on décide de privilégier le scénario 2. En définitive, on choisit d’entrer dans une phase d’amélioration mesurée de l’équipe. VanVleet représente une belle valeur marchande aujourd’hui, et plutôt que de le perdre sans contrepartie à l’été 2026, on préfère l’utiliser pour renforcer l’équipe. Même logique pour Dillon Brooks : si une opportunité se présente dans un deal cohérent, on ira chercher un profil plus adapté à notre timeline. Quant à Jabari Smith Jr, on reste patients mais lucides : on est à l’écoute, car son développement reste en-deçà des attentes. L’idée n’est pas de précipiter une révolution, mais d’ajuster là où on le peut, sans bloquer la progression des jeunes pépites, et surtout avec l’objectif clair de devenir un vrai contender d’ici trois ou quatre saisons.