Les Warriors se sont inclinés à domicile face aux Spurs sur un tir au buzzer signé Harrison Barnes (114-111), un revers qui pourrait les condamner à passer par le play-in.
Une domination gâchée et une fin cruelle
Le match semblait bien parti pour Golden State, qui comptait jusqu’à 14 points d’avance dans le troisième quart-temps grâce à un Stephen Curry toujours aussi tranchant (30 points, 5 tirs primés). Avec un Jimmy Butler agressif (28 points, dont 16 sur la ligne), les Warriors ont maintenu le contrôle jusqu’au dernier quart.
Mais les Spurs, dans le sillage de Stephon Castle et Keldon Johnson (21 points chacun), ont infligé un 15-4 en début de quatrième quart-temps, puis ont recollé à 99-99 à trois minutes de la fin. Malgré un dernier sursaut de Curry et Butler, un ballon perdu de Draymond Green dans la dernière minute a offert une dernière possession à San Antonio.
C’est alors que Harrison Barnes, ancien Warrior et auteur d’un 6/9 à trois points, a pris feu pour crucifier Golden State au buzzer. Un scénario cruel, surtout après l’égalisation de Green sur la ligne avec trois secondes à jouer.
HARRISON BARNES CALLS GAME 🔥
— Bleacher Report (@BleacherReport) April 10, 2025
SPURS BEAT THE WARRIORS AT THE BUZZER 🚨 pic.twitter.com/AHs85EzJoP
Des conséquences directes sur la course aux playoffs
Ce revers relègue les Warriors à la 7e place à l’Ouest (47-33), désormais derrière les Grizzlies et les Wolves. Ils n’ont plus leur destin en main : pour espérer éviter le play-in, il faudra battre Portland et les Clippers, tout en comptant sur des défaites des concurrents.
Golden State a aussi payé une gestion bancale des rotations : les 11 minutes sans Curry ont coûté 16 points, et le banc (hormis Buddy Hield et Kuminga) n’a pas pesé. Pendant ce temps, San Antonio a profité d’un collectif équilibré, où même Sandra Mamukelashvili (11 points, 8 rebonds) s’est montré précieux.
La victoire des Spurs, seulement leur deuxième en dix matchs, offre une bouffée d’air frais à un groupe jeune, toujours combatif malgré une saison galère.
Un shoot, un silence, un Chase Center glacé. La NBA reste imprévisible jusqu’au bout.