Les New York Knicks ont validé leur qualification pour les finales de conférence Est en balayant les Boston Celtics. Mais au-delà du score, c’est Josh Hart qui a marqué la soirée, avec un triple-double comme on n’en avait plus vu à New York depuis 1972.
Une performance qui traverse le temps
Avec 10 points, 11 rebonds et 11 passes, Hart est devenu le premier joueur des Knicks à réussir un triple-double en playoffs depuis Walt Frazier, il y a 53 ans. Une disette interminable. Et un moment presque irréel, surtout avec Frazier lui-même présent au bord du parquet, en spectateur de luxe.
Josh Hart tonight with the Knicks first playoff triple-double since Walt Clyde Frazier 53 seasons ago pic.twitter.com/dOvUtCtxYA
— New York Basketball (@NBA_NewYork) May 17, 2025
Ce n’est pas une ligne de stats qui crève l’écran, mais elle reflète exactement ce qu’est Josh Hart : un joueur intense, complet, toujours juste, qui fait le lien entre les lignes et couvre les manques sans bruit.
Le carburant discret de New York
Depuis le début des playoffs, Hart est partout. Dans les coins, sur les lignes de passe, au rebond, à la relance, à la finition quand il le faut. Il ne cherche pas la lumière, mais il aligne les matchs pleins, match après match, comme un métronome.
Ce triple-double, il ne l’a pas arraché, il l’a construit possession après possession. Une interception ici, une remise rapide là, un écran invisible pour libérer un coéquipier. Il incarne cette équipe : solide, cohérente, sans artifice.
Le lien avec les légendes
Voir Walt Frazier au Madison, 53 ans après sa propre prouesse, pendant que Josh Hart écrit sa page, c’est plus qu’un symbole. C’est une passerelle entre deux époques, un rappel que les Knicks ont une histoire et que certains soirs, elle ressurgit avec puissance.
Hart n’est pas une superstar. Mais dans cette équipe, dans ce moment, il fait tout ce qu’il faut pour que ça gagne. Et il le fait avec une constance et une énergie qui forcent le respect.
Alors que New York retrouve les sommets, Josh Hart trace sa voie dans l’histoire de la franchise. Pas besoin de fracas : son jeu parle pour lui.