Les Kings ne sont pas là pour rigoler. Après une première mi-temps compliquée, Sacramento a fini par faire craquer les Cavaliers (123-119). DeMar DeRozan, fidèle à lui-même, a pris les choses en main dans le money time pour offrir la victoire aux siens.
Cleveland démarre fort, Sacramento encaisse
Les Cavs avaient pourtant bien lancé leur soirée. Même sans Darius Garland, ils ont rapidement imposé leur jeu. Evan Mobley et Jarrett Allen ont dominé sous le cercle, et les Kings ont galéré à trouver des shoots ouverts. Résultat ? +13 pour Cleveland après le premier quart.
Mais Malik Monk n’avait pas dit son dernier mot. Adroit à 3 points, il a permis aux Kings de rester dans le coup. À la pause, Cleveland menait toujours, mais l’écart se réduisait doucement.
Un troisième quart supersonique
Au retour des vestiaires, les Kings ont changé de visage. Plus de rythme, plus d’agressivité, plus de balles volées… et surtout un run de 26-6 en quelques minutes, mené par Devin Carter et Malik Monk. Cleveland, complètement dépassé, a perdu le fil.
Mais les Cavs ne sont pas du genre à lâcher aussi facilement. Evan Mobley a pris le relais et sorti un gros passage offensif : 18 points consécutifs entre la fin du troisième et le début du dernier quart. À dix minutes de la fin, tout était à refaire (96-96).
DeRozan clôt le débat
Dans les moments chauds, il faut un patron. Et DeMar DeRozan sait exactement comment faire. Mi-distance, drive, shoot longue distance… il a fait ce qu’il sait faire de mieux : tuer le match.
Pendant que Cleveland galérait à trouver des solutions, Sacramento déroulait. Monk a planté les derniers points, mais le boulot était déjà fait. Les Kings ont gardé l’avantage et plié l’affaire.
Avec cette victoire, les Kings envoient un message : même diminués, ils restent dangereux. DeRozan (27 points) a brillé, bien aidé par Monk (22 points) et Carter (16 points).
Côté Cavs, troisième défaite de suite après une série de 16 victoires consécutives. Mobley (31 points) et Mitchell (26 points) ont assuré, mais Cleveland a flanché en fin de match.
