Six matchs, six défaites. Voilà le bilan des Knicks face aux trois meilleures équipes de la ligue cette saison. Boston, Cleveland et Oklahoma City leur ont tous mis la misère, et la dernière correction face aux Cavaliers (142-105) a juste confirmé ce qu’on commence à comprendre : New York n’est pas prêt pour le très haut niveau.
Embarrassing. pic.twitter.com/eXWIIBpsRz
— KnicksMuse (@KnicksMuse) February 22, 2025
Le pire, c’est que ces défaites ne sont même pas disputées. Quatre d’entre elles ont fini avec plus de 20 points d’écart. Contre Cleveland, l’écart a même frôlé les 42 points… Une déroute totale.
Un beau classement, mais du vent ?
Sur le papier, la saison des Knicks est plus que correcte. 37 victoires – 19 défaites, 3e de l’Est, c’est solide. Mais ce classement est trompeur. New York cartonne contre les équipes moyennes et les seconds couteaux, mais dès qu’il faut affronter un vrai poids lourd, c’est la catastrophe.
Quand on se prend des fessées en série contre les équipes qui comptent vraiment, peut-on être considéré comme un vrai prétendant ? Là, c’est clairement non.
Thibodeau en galère, Brunson sans voix
Après le carnage contre les Cavs, Tom Thibodeau a essayé de mettre des mots sur le naufrage :
« On n’a pas protégé notre panier, ils ont pris confiance dès l’entame et ensuite, c’est l’effet boule de neige. »
Un discours qu’on entend un peu trop souvent. Ce qui est inquiétant, ce n’est pas juste de perdre, c’est la manière. À aucun moment, les Knicks n’ont montré une once de révolte. Pas de rage, pas de sursaut, juste de la résignation.
Même Jalen Brunson, pourtant le patron du groupe, ne sait plus quoi dire :
« C’est inexplicable. Je n’ai pas les mots, vraiment. »
Bah nous, on les a : New York se fait marcher dessus.
Playoffs en vue… mais pas pour longtemps ?
Les Celtics arrivent bientôt au menu, et vu la tendance actuelle, on connaît déjà le résultat. Ces Knicks peuvent-ils vraiment rêver d’un beau parcours en playoffs ? Honnêtement, ça semble compliqué.
On parle d’une équipe qui brille quand il faut taper des adversaires moyens, mais dès que la pression monte, elle s’écroule. À ce rythme, ils finiront bien dans le top 4… mais juste pour se faire sortir au second tour.