La nouvelle vient de tomber : les Portland Trail Blazers sont officiellement à vendre. Une annonce attendue depuis le décès de Paul Allen en 2018, et qui met fin à des années d’incertitudes. Le moment est venu pour la franchise de tourner une nouvelle page. Et une question brûle les lèvres de tous : Phil Knight, le créateur de Nike, va-t-il enfin concrétiser son rêve ?
Une vente attendue et un prétendant évident
Depuis 2018, les fans s’y attendaient. La disparition de Paul Allen avait ouvert la voie à une future vente de la franchise. Sa sœur, Jody Allen, a géré les affaires jusqu’ici, sans se presser. Mais cette fois, c’est officiel : les Blazers sont sur le marché, et le prix est fixé autour de 3,6 milliards de dollars. Comme prévu, l’ensemble des bénéfices ira à des œuvres philanthropiques, en accord avec les dernières volontés de l’ancien propriétaire.
Et forcément, dès que le mot “vente” est apparu, un nom est revenu sur toutes les lèvres : Phil Knight. Le fondateur de Nike, passionné de basket et natif de l’Oregon, rêve depuis longtemps de racheter la franchise. Il avait déjà tenté sa chance il y a quelques années. Sans succès. Mais avec cette mise en vente officielle, tous les voyants semblent au vert pour un retour du milliardaire à la table des négociations. Pour l’instant, aucun autre acheteur potentiel n’a été cité, ce qui renforce un peu plus l’hypothèse d’un rachat signé Knight.
Un nouveau départ pour Portland ?
Petite précision glissée dans le communiqué : cette vente ne concerne que les Blazers. Ni les Seattle Seahawks en NFL, ni les Seattle Sounders en MLS ne sont à vendre. Pas de grande braderie donc, juste une décision ciblée pour la franchise NBA. Ce choix stratégique semble ouvrir un nouveau cycle, sans toucher au reste du portefeuille sportif de la succession Allen.
La vente devrait s’étirer sur la saison 2025-2026, mais une chose est claire : les Blazers s’apprêtent à vivre un changement majeur. Nouveau propriétaire, nouveau projet, peut-être même une nouvelle vision à long terme. Si Phil Knight parvient à concrétiser ce rachat, c’est tout l’environnement du club qui pourrait être transformé. Et dans une ligue où l’identité locale compte encore, voir un enfant du pays prendre la tête de la franchise serait tout sauf anodin.
