Les Celtics ont frappé fort en s’imposant 107-98 à Orlando et prennent une sérieuse option sur la qualification, menant désormais 3-1 face au Magic.
Boston résiste à la tempête physique d’Orlando
Malgré l’absence de Jrue Holiday et une adresse extérieure défaillante en début de match, Boston a su tenir bon. Jayson Tatum a immédiatement pris ses responsabilités à mi-distance, bien épaulé par un Al Horford toujours aussi précieux en défense. Orlando, emmené par Paolo Banchero, a répondu coup pour coup, imposant une rude bataille physique. Kristaps Porzingis, pénalisé par les fautes, a dû quitter ses coéquipiers par séquences, obligeant les Celtics à s’ajuster.
Le Magic, fidèle à son style combatif, est resté au contact pendant toute la rencontre. La tension est montée en seconde période, notamment après un contact musclé entre Wendell Carter Jr. et Derrick White. Mais l’expérience de Boston a parlé dans les moments clés.
Un money-time maîtrisé par les champions en titre
Alors qu’Orlando égalisait à quatre minutes du terme grâce à un putback de Carter Jr., Boston a immédiatement serré le jeu. Un and-one salvateur de Porzingis, des lancers-francs glanés par Jaylen Brown et un Tatum clinique sur la ligne (14/14 aux lancers) ont assommé le Magic. L’adresse retrouvée dans le money-time et une défense de fer, emmenée par Horford et ses 5 contres, ont définitivement scellé le sort du match.
Jayson Tatum, auteur d’un énorme double-double (37 points, 14 rebonds), a été le chef d’orchestre de ce succès crucial, compensant largement une adresse extérieure globale encore très moyenne (9/31 à trois points).
Orlando dos au mur, Boston vise la qualification à domicile
Malgré un Paolo Banchero prolifique mais peu efficace (12/32 aux tirs) et un Franz Wagner combatif, Orlando a manqué de solutions offensives au moment décisif. Les Celtics, forts de leur avance (3-1), auront l’occasion de conclure cette série dès le prochain match, devant leur public du TD Garden.