Les Pacers en mode guerriers, Obi Toppin qui joue les superstars, un final complètement fou… Ce match avait tout pour être un classique de la saison !
Indiana s’impose sans ses cadres
Pas de Tyrese Haliburton, Pascal Siakam, Myles Turner ou Aaron Nesmith ? Pas de problème ! Les Pacers débarquent à Minnesota, face à une équipe en pleine bourre avec huit victoires d’affilée, et font parler la rage de vaincre.
Dès le début, ça joue dur. Indiana compense l’absence de Myles Turner en se battant sur chaque ballon. Thomas Bryant et Tony Bradley assurent sous le cercle, pendant qu’Obi Toppin prend feu à longue distance. À la mi-temps, les Pacers mènent de 14 points (60-46), profitant aussi d’un gros manque d’adresse des Wolves.
L’expulsion de Gobert fait basculer le match
Tout change dans le troisième quart-temps. Andrew Nembhard met un coup à Mike Conley, Rudy Gobert décide de venger son coéquipier avec un bon gros coup d’épaule. Résultat : expulsion directe pour les deux joueurs.
Cet épisode réveille les Wolves. Anthony Edwards (38 points) prend le match en main et ramène son équipe en multipliant les actions clutch. Minnesota passe devant et compte huit points d’avance en début de quatrième quart.
Mais Indiana refuse d’abdiquer. Quenton Jackson, tout juste signé en two-way contract, sort de nulle part pour ramener son équipe. T.J. McConnell joue les héros avec un layup au buzzer pour arracher la prolongation.
Obi Toppin sort le grand jeu
Dans l’overtime, Indiana joue sans ses six meilleurs scoreurs habituels. Mais Obi Toppin n’a pas prévu de laisser passer sa chance.
Les Wolves pensent avoir fait le plus dur en prenant quatre puis cinq points d’avance. Toppin répond avec deux bombes à trois points. Puis, alors qu’Indiana est à -1 à quelques secondes de la fin, il lâche un tir du parking avec la planche… ficelle !
Victoire 132-130 pour les Pacers ! Obi Toppin termine avec 34 points et un énorme 7/10 à trois points, record en carrière.
Une victoire au goût de playoffs
Indiana frappe fort en s’imposant sans ses stars, contre une équipe qui enchaînait les victoires. Dans la course au top 4 de l’Est, ce succès vaut très cher.
De leur côté, les Wolves peuvent s’en vouloir. Entre une première mi-temps ratée et une défense trop laxiste en prolongation, ils laissent échapper un match qui leur tendait les bras.
