Les Rockets sont venus, ils ont vu… et ils ont tout arraché. En déplacement à Toronto, Houston s’est imposé 139 à 121 en balayant la raquette adverse : 53 rebonds à 22, un écart qui pique. Ajoutez à ça un Kevin Durant ultra propre, et les Raptors n’ont jamais vraiment eu leur mot à dire.
La raquette, terrain de chasse texan
Le match a tourné dès les premières possessions. Alperen Sengun a commencé à manger les intérieurs canadiens, Steven Adams a terminé le boulot. À eux deux, avec Thompson et Smith Jr., ils ont transformé la peinture en film porno où ça gobait toute les balles. Résultat : +31 au rebond. Et un sentiment d’impuissance côté Toronto.
Poeltl absent, Rajakovic a lancé Murray-Boyles dans le cinq. Le rookie n’a pas démérité, mais il s’est retrouvé face à des types qui pourraient jouer le rôle du titan bestial dans L’Attaque des Titans. À la fin, Scottie Barnes termine meilleur rebondeur des Raptors avec 5 prises. Ça résume bien la galère.
Kevin Durant, tout en contrôle
Pas besoin de forcer quand t’as du talent. KD a déroulé : 31 points, des tirs propres, et un trois points en sortie de prise à deux pour clore les débats. Il n’a pas eu besoin de jouer les sauveurs, juste de faire ce qu’il sait faire : punir.
À ses côtés, Jabari Smith Jr. (25 pts) confirme sa montée en régime, et Sengun a frôlé le triple-double (18 pts, 9 passes, 8 rebonds). En attaque, ça joue juste. En défense, ça ferme la raquette. Et en transition, ça court. Oui, ça court, malgré tous ces centimètres.
Toronto a cru, un peu
Non on rigole, les Raptors étaient presque encore dans le match à la mi-temps (70-63), portés par une adresse insolente à trois points. Ingram enchaînait les tirs mi-distance, Barnes plantait des bombes, et Quickley distribuait.
Mais au retour des vestiaires, Houston a passé un 14-2 qui a coupé les jambes. Chaque run des Raptors était éteint par un tir dans le corner, une prise au poste ou un dunk en trailer. Les Texans n’ont jamais tremblé.
C’est déjà la troisième fessée venue du Texas pour Toronto cette saison. Après les Mavs (+10), puis les Spurs (+18), les Rockets infligent une nouvelle claque. Le point commun ? Une domination totale au rebond. À ce stade, ça commence à ressembler à une habitude.
Pour Houston, c’est la deuxième victoire de suite, et ça commence à vraiment ressembler à une équipe solide. Le jeu est fluide, les rôles sont clairs, la rotation est dense. Toronto, de son côté, va devoir se poser les bonnes questions. Quand ton adversaire prend deux fois plus de rebonds, c’est pas juste un mauvais soir. C’est structurel.
