Les Rockets n’avaient pas le droit à l’erreur et ils ont répondu avec la manière. À domicile, Houston a dominé de bout en bout une équipe de Golden State méconnaissable, s’imposant 131-116 pour décrocher un Game 6 électrique.
Une entame foudroyante, un match plié en 24 minutes
Le Toyota Center à moitié vide n’aura pas empêché les Rockets de démarrer pied au plancher. Un 15-0 inaugural, déjà 31-13 après huit minutes, et une adresse insolente : 69 % de réussite, 60 % à trois points et 85 % aux lancers à la mi-temps. Fred VanVleet (26 pts), Dillon Brooks (24 pts) et Jalen Green ont allumé la mèche, pendant qu’Alperen Sengun (15 pts, 9 rbds, 9 pds) distribuait le jeu. En face, les Warriors étaient apathiques, maladroits (35 % aux tirs) et dominés dans tous les secteurs. Résultat, un gouffre de 29 points à la pause (76-47).
Amen Thompson, l’éclosion d’un leader
Match référence pour Amen Thompson, omniprésent des deux côtés du terrain : 25 points à 8/12, 6 rebonds, 5 interceptions, 3 contres, et une sérénité qui a transpiré sur tout le collectif. C’est lui qui a mis Stephen Curry sous pression d’entrée, volant un ballon sur ses mains en première mi-temps, puis imposant sa présence physique sur chaque possession défensive.
Golden State lâche prise… puis menace
Voyant l’écart rester au-delà des 30 points dans le troisième quart, Steve Kerr a sorti les titulaires. Le banc des Warriors a redonné un peu de vie : Moses Moody (25 pts), Kevin Knox II (14 pts) et Pat Spencer (11 pts) ont lancé un 21-7 en début de quatrième. L’écart est revenu à -13 (114-101), obligeant Udoka à rappeler ses cadres pour verrouiller la fin de match.
Houston n’a jamais paniqué malgré ce sursaut californien. L’intensité, la jeunesse et l’envie ont fait la différence. À 3-2, les Warriors conservent un avantage mais l’inertie est clairement texane. Game 6 dans la nuit de vendredi à samedi au Chase Center : il promet d’être incandescent.
