Choke and Clutch » Ron Holland flambe dans le money time et relance les Pistons

Ron Holland flambe dans le money time et relance les Pistons

Ron Holland a frappé fort dans le money time dimanche soir. Entré en jeu avec les Pistons au coude-à-coude face aux Pelicans, le rookie a signé son meilleur match en NBA et fait basculer la rencontre avec 14 points dans le dernier quart. Victoire 136-130 pour Detroit, et peut-être le début d’un vrai tournant pour lui.
Detroit Pistons contre New Orleans Pelicans

Gros coup de chaud pour Ron Holland II dimanche soir à Detroit. Le rookie a sorti son meilleur quart-temps de la saison pour offrir aux Pistons une victoire serrée mais méritée face aux Pelicans (136-130).

14 points dans le dernier quart, comme un patron

Quand le match s’est tendu, Holland a pris feu. 14 points dans le dernier quart, à 5/5 au tir, en jouant presque l’intégralité de la période. Tout ça pour finir avec 26 points, son meilleur total en NBA.

Le money time a viré au concours de shoot. Les deux équipes ont fini à 65 % de réussite dans le 4e quart (13/20 chacune), et c’est Holland qui a fait la différence dans les moments chauds. En face, CJ McCollum a fait le boulot avec 40 points, bien épaulé par Jordan Hawkins (25 points, 6 bombes de loin).

Même sans Cunningham, Detroit assure

Sans leur leader Cade Cunningham (mollet), les Pistons ont trouvé des solutions. Jalen Duren solide à l’intérieur (22 points, 12 rebonds), Marcus Sasser efficace en sortie de banc (20 points)… Et puis Holland a mis le feu. Troisième victoire en quatre matchs pour Detroit, qui recolle à Milwaukee dans la course à la 4e place.

Les Pelicans se rebiffent, mais tombent encore

Sans Zion Williamson, les Pels ont quand même bien répondu, bien mieux qu’il y a six jours à la maison (127-81 pour Detroit). Collectivement, c’était propre : quatre joueurs avec au moins 7 passes, mais ça n’a pas suffi.

Il était discret jusqu’ici, mais là, Holland a montré qu’il pouvait prendre les clés du camion quand ça chauffe. Il s’impose comme un vrai joker offensif. Si ça continue mardi contre San Antonio, le JB Bickerstaff va avoir du mal à le laisser sur le banc.