La course au titre de MVP fait rage à l’approche des dernières semaines de saison régulière. Et pour Tyrese Haliburton, la question ne se pose même pas : Shai Gilgeous-Alexander doit repartir avec le trophée.
Tyrese Haliburton impressionné par la régularité de SGA
Lors de leur récent passage à Oklahoma City, les Pacers de Tyrese Haliburton se sont lourdement inclinés face au Thunder, porté par un Shai Gilgeous-Alexander fidèle à ses standards : 33 points, 8 passes et 7 rebonds. Une prestation de plus dans une campagne où le Canadien enchaîne les performances d’élite.
MVP, sans hésiter. Si vous faisiez un sondage auprès des joueurs, je suis sûr qu’il gagnerait.
Tyrese Haliburton
Le critère du meilleur bilan toujours d’actualité ?
Tyrese Haliburton, né en 2000, a grandi avec une certaine idée du MVP : celui qui brille dans la meilleure équipe. Il cite en exemple des saisons comme celles de Derrick Rose ou Steve Nash, où le collectif primait parfois sur les statistiques brutes.
Mais selon lui, même sans le meilleur bilan, SGA mériterait le trophée. Le fait qu’il soit justement en passe de terminer avec le meilleur de la ligue renforce encore son argument. OKC affiche actuellement 15 victoires de plus que Denver, le camp de Nikola Jokic, autre prétendant sérieux.
Une domination individuelle qui fait la différence
Au-delà des résultats collectifs, Tyrese Haliburton met en avant la domination individuelle de Shai. L’arrière du Thunder ne se contente pas d’accumuler les chiffres : il impose son rythme, il fait gagner, il est la clé de voûte d’une équipe jeune et ambitieuse.
Et dans une NBA marquée par des campagnes individuelles extraordinaires — comme celle de Russell Westbrook en 2017 ou Jokic en 2022 — SGA coche toutes les cases, avec en prime un bilan qui parlera aux nostalgiques du MVP « old school ».
Tyrese Haliburton ne vote pas, mais son opinion reflète un sentiment partagé chez les joueurs. Moins sensibles aux narratifs médiatiques, plus proches du terrain, les acteurs du jeu ont une lecture différente. Et si on leur donnait la parole, Shai Gilgeous-Alexander serait déjà sacré.