Une entrée fracassante malgré la restriction
Assis sur le banc en début de rencontre, Victor Wembanyama a attendu le deuxième quart pour faire son entrée. En sept minutes, l’ambiance a basculé. Encouragé par des chants “M-V-P” venus des tribunes, le Français a réveillé les siens, alors menés de 16 points. Son retour a été foudroyant : 22 points, 9 rebonds, 2 contres et un +21 d’évaluation en un temps de jeu limité. Un impact immédiat pour un joueur que tout Las Vegas attendait.
Un collectif qui monte en puissance
Si Wembanyama a illuminé la soirée, San Antonio s’est surtout appuyé sur un trio d’arrières en pleine réussite. Devin Vassell (23 points, 4 tirs primés), De’Aaron Fox (22 points) et Stephon Castle (22 points) ont répondu à chaque tentative de reprise du Thunder. Le coach a trouvé la bonne alchimie, alignant des rotations efficaces et une défense resserrée dans les moments clés. Les Spurs ont inscrit 13 tirs à 3 points, contre seulement 9 pour Oklahoma City.
Fin de série pour le Thunder
Invaincus depuis le 5 novembre, les hommes de Mark Daigneault restaient sur 16 victoires consécutives. Emmenés par Shai Gilgeous-Alexander (29 points), Jalen Williams et Chet Holmgren (17 chacun), ils ont longtemps mené les débats, notamment grâce à leur pression défensive et 13 interceptions. Mais leur maladresse longue distance (9/37 à trois points) et un banc moins tranchant ont laissé la porte entrouverte. Les Spurs s’y sont engouffrés.
Une ambiance de playoffs et un avant-goût de l’avenir
Le match a basculé dans une intensité digne d’un Game 7, avec des possessions décisives de chaque côté. Dans le money time, Victor Wembanyama a inscrit 15 de ses 22 points, dominant les rebonds et sécurisant la fin de match aux lancers-francs (9/12). San Antonio a gagné en maturité collective et en confiance, bien au-delà de ce seul match.
En route pour une finale inattendue
Les Spurs affronteront les New York Knicks, vainqueurs d’Orlando, mardi soir à Las Vegas. Face à une équipe expérimentée, les Texans joueront leur chance avec l’insouciance d’un groupe jeune et talentueux. Wembanyama, déjà de retour au plus haut niveau, pourrait y vivre sa première finale NBA majeure à seulement 21 ans.
Oklahoma City, de son côté, encaisse seulement sa deuxième défaite de la saison (24-2) et voit ses ambitions de doublé en NBA Cup s’envoler.
