Minnesota est venu s’imposer 117-110 au Chase Center et prend le large dans la série (3-1). Emmenés par un Anthony Edwards en feu et un Julius Randle solide, les Wolves ne sont plus qu’à une victoire des finales de conférence. Pour Golden State, ça sent sérieusement la fin.
Une gifle après la mi-temps
Après une première mi-temps accrochée (60-58), tout a basculé dans le troisième quart. Anthony Edwards a pris feu avec 14 points en six minutes, lançant un run de 17-0 qui a mis les Warriors dans les cordes. Julius Randle, déjà à 19 points à la pause, a fini le boulot pendant que Golden State perdait pied. Résultat : un 39-17 encaissé dans le quart, un Chase Center sous le choc, et un écart qui monte à +20 (97-77).
Les Warriors, privés de Stephen Curry, n’ont jamais trouvé la solution. Jimmy Butler (14 pts) n’a pas pesé, l’adresse longue distance a disparu (0/6 à trois points dans le troisième quart), et la défense a lâché. Même les efforts de Kuminga (23 pts) et Green (14 pts) n’ont pas suffi. Quelques sifflets ont même retenti dans la salle, rare pour une équipe habituée à briller en mai.
Minnesota en pleine confiance
Avec un duo Edwards-Randle qui totalise 61 points, une défense montée d’un cran au retour des vestiaires et une gestion propre dans le money-time, les Wolves ont pris le match en main. Rudy Gobert a verrouillé la raquette, les extérieurs ont planté de loin, et Chris Finch peut savourer : son équipe est à une victoire des finales de conférence, pour la deuxième saison de suite.
C’est aussi la première fois depuis 2004 que deux joueurs des Wolves passent la barre des 30 points dans un match de playoffs. Un symbole fort d’une équipe qui joue juste et avec les crocs.
Le réveil trop tardif des Warriors
Golden State a bien tenté un dernier run, mais le mal était fait. En perdant trois matchs de suite, les Dubs vivent une première depuis les Finales 2016. Il faudra un exploit à Minneapolis pour rester en vie. En face, les Wolves sentent le vent tourner et n’ont pas l’intention de lever le pied.
