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Histoire Boston Celtics
- Mathieu
- Mise à jour le 18 juin 2024
L’équipe des Boston Celtics est une franchise NBA basée à Boston dans l’État du Massachusetts aux États-Unis. Elle évolue dans la Conférence Est, au sein de la Division Atlantique avec les Knicks de New York, les Raptors de Toronto, les 76ers de Philadelphie et les Nets de Brooklyn. La franchise de Boston est la plus ancienne de la ligue américaine de basket-ball. Fondée le 6 juin 1946, la franchise des Boston Celtics évolue pendant 3 ans dans l’ancêtre de la NBA actuelle, la BAA (Basketball Association of America).
Les Boston Celtics restent à l’heure actuelle la franchise la plus titrée avec 18 trophées. À 1 titre NBA des Lakers de Los Angeles, avec qui ils entretiennent une grosse rivalité. Les célèbres verts de la NBA ont rencontré 12 fois les Lakers en finale, et se sont imposés 9 fois.
La ville de Boston est connue pour l’éclosion de nombreuses stars comme le fameux trio : Paul Pierce, Ray Allen et Kevin Garnett dans les années 2007-2008. Ou encore la légende Larry Bird qui a marqué les esprits des supporters du TD Garden à l’époque où la NBA se jouait encore avec des shorts courts.
Nom : Boston Celtics
Ville : Boston, Massachusetts
Création : 6 juin 1946
Salle : TD Garden (18 000 places)
Champions NBA : 18
Champions de conférence : 22
Champions de division : 32
Numéros retirés : 00 (Robert Parish) – 1 (Walter Brown) – 2 (Red Auerbach) – 3 (Dennis Johnson) – 5 (Kevin Garnett) – 6 (Bill Russell) – 10 (Jo Jo White) – 14 (Bob Cousy) – 15 (Tom Heinsohn) – 16 (Satch Sanders) – 17 (John Havlicek) – 18 (Dave Cowens) – 19 (Don Nelson) – 21 (Bill Sharman) – 22 (Ed Macauley) – 23 (Frank Ramsey) – 24 (Sam Jones) – 25 (K.C. Jones) – 31 (Cedric Maxwell) – 32 (Kevin McHale) – 33 (Larry Bird) – 34 (Paul Pierce) – 35 (Reggie Lewis)
La naissance des Boston Celtics en BAA (1946-1949)
La franchise située dans le Massachusetts est créée le 6 juin 1946, elle débute dans l’ancêtre de la NBA, la BBA (Basketball Association of America). La franchise affiche le nom “Celtics » comme nom d’équipe pour faire référence aux nombreux Irlandais situés dans la ville de Boston.
Le début des verts dans la ligue américaine est un désastre. Le premier match de leur histoire se conclut sur une défaite 59-53 contre les Stramrollers de Providence. Il faut attendre leur premier match à domicile pour voir Boston s’imposer. Les Boston Celtics terminent derniers de la ligue avec un bilan négatif de 22 victoires pour 38 défaites.
L’année suivante, lors de la saison 1947-1948, pourtant emmenée par le duo Ed Sadowski et Jack Garfinkel, l’histoire se répète avec un bilan de 20 victoires pour 28 défaites. Malgré ce bilan négatif, la franchise atteint pour la première fois les playoffs et est éliminée par les Stags de Chicago sur le score de 81 à 74 lors du troisième match. Le premier changement de coach a lieu cette année-là, Honey Russell est démis de ses fonctions et est remplacé par Doggie Julian.
La saison 1948-1949 sonne la fin de la BAA, les joueurs George Kaftan et Dermie O’Connell sont recrutés pour apporter un plus à l’équipe Celte. Boston termine une nouvelle fois avec un bilan négatif de 25 victoires pour 35 défaites. La BAA et la Ligne Nationale de basket fusionnent pour former la NBA, la National Basketball Association.
Le début des Boston Celtics en NBA (1949-1956)
Comme certaines franchises (le Heat de Miami pour ne citer qu’eux), la première saison de Boston en NBA est une catastrophe. Avec du recul cette saison est située dans l’une des plus mauvaises de l’histoire du club. Outre le bilan sportif décevant (46 défaites et 22 victoires), Boston doit faire face à des dettes qui se sont accumulées depuis leur création.
À cette époque, Walter Brown est le propriétaire de cette franchise et signe Red Auerbach au poste de coach. Boston choisit donc un jeune entraîneur pour mener à bien cette équipe. Auerbach ne tarde pas à chambouler l’effectif et faire des choix qui marqueront l’histoire. Son premier choix est d’ignorer Bob Cousy à la draft NBA (il deviendra un Celtics quelques mois plus tard) alors que la franchise avait le premier choix cette année-là. Le coach rookie confirme son choix devant les supporters mécontents “Ça ne m’intéresse pas de recruter quelqu’un juste parce que c’est le péquenaud du coin”. Chuck Share et Chuck Cooper (le premier joueur noir en NBA) sont les premiers joueurs sélectionnés par la franchise. L’entraîneur des Boston Celtics participe à la diminution de la ségrégation raciale dans le basket-ball professionnel américain.
Avec son nouveau coach, Boston termine la saison 1950-1951 sur un bilan positif avec 39 victoires et 30 défaites. Boston se forge déjà la réputation, qui la suit depuis les années actuelles, celle de sélectionner de talentueux coachs. Le joueur en forme de la saison s’appelle Ed Macauley et marque en moyenne 20,4 points de moyenne. L’équipe se qualifie en playoffs et les joueurs éliminent leurs voisins les Knicks de New York au premier tour. Le second tour fut fatal pour la franchise qui est éliminée. L’été suivant, Auerbach revient sur sa décision et recrute Bob Cousy malgré son refus en début de saison. Cousy était un joueur des Stags de Chicago avant leur liquidation financière. Ce nouveau joueur devient une pierre angulaire du dispositif d’Auerbach.
L’année suivante, le coach en place constitue une jeune équipe pour venir concurrencer les meilleures équipes de la NBA. Il recrute alors Bill Sharman (en échange de Chuck Share), Frank Ramsey et Jim Loscutoff. L’équipe des Celtics se retrouve alors avec 8 joueurs sur 10 âgés de 23 à 26 ans. L’ancienneté et l’expérience ne sont pas privilégiées avec pas moins de 5 joueurs avec seulement 1 an d’expérience dans la ligue. Les Celtics accèdent encore une fois au deuxième tour des playoffs après avoir éliminé les Nationals de Syracuse au premier tour. Malheureusement pour les joueurs de Boston, ils se font éliminer par les New York Knicks.
Les années qui suivent se ressemblent et Boston n’arrive pas à briller en playoffs. Sur l’année 1952-1953, les Knicks se mettent encore en travers du chemin des Celtics et éliminent l’équipe de Boston sur le score de 3-1. Sur les saisons de 1953 à 1956, l’équipe de Syracuse va faire vivre un enfer aux Celtics de Boston et les élimine des playoffs à chaque fois : en finale de la conférence Est en 1954 et en 1995, en demi-finale NBA en 1956. Le constat sur les playoffs est terrible pour l’équipe de Red Auerbach. Il affiche un bilan de 10 victoires pour 17 défaites en séries éliminatoires entre 1951 et 1956.
La naissance d’une dynastie Celtics (1956-1969)
Au début de l’année sportive de la saison 1956-1957, Bill Russell tape dans l’œil du coach de Boston. Ses qualités aux rebonds et aux contres sont parfaites pour combler les faiblesses de l’équipe de Boston. Comme le prouve son passé, le coach principal de Boston aime les paris et ce joueur est considéré comme un réel pari. En effet, avant, en NBA, la valeur d’un joueur était définie par ses qualités offensives, la défense n’était pas prise à sa juste valeur pour définir la valeur d’un joueur.
Pendant la draft de 1956, Boston va connaître d’innombrables négociations afin de bâtir une équipe compétitive. Les Boston Celtics échangent leur pivot Ed Macauley et le futur rookie Cliff Hagan pour obtenir le deuxième choix de draft, alors qu’ils possédaient déjà le 7e choix.
Les talents du coach payent et il arrive à retenir le talentueux ailier Tom Heinsohn. De plus, il récupère comme prévu le pivot Bill Russell en plus de l’arrière KC Jones. La tactique du coach en place est claire : proposer une défense dure pour provoquer des pertes de balles et ainsi profiter de paniers faciles en contre-attaque. Le pivot Bill Russell marque la franchise de son talent dès ses débuts, et ce durant les 10 prochaines années des Celtics. Boston réussit à avoir 3 joueurs sélectionnés au NBA All-Star. Le meneur Bob Cousy est élu MVP de la rencontre.
Source image : La grosse balle orange
La saison 1956-1957 continue et les Celtics terminent avec un bilan très positif : 44 victoires et 28 défaites. Boston prend sa revanche sur les Nationals de Syracuse en les éliminant 3 victoires à 0. L’équipe des Celtics accède pour la première fois de leur histoire en finale NBA. La franchise affronte les Hawks de Saint-Louis et après six rencontres, les deux équipes se retrouvent à égalité sur la série avec 3 victoires chacune. Bill Russell et Heinsohn sortent un très bon match pour l’emporter avec respectivement 32 rebonds et 37 points. Boston remporte alors son premier championnat NBA de son histoire le 13 avril 1957.
La saison suivante est marquée par les blessures de Loscutoff et de Bill Russell lors des finales. Pourtant, Boston avait réalisé une belle saison avec un bilan de 49 victoires et 23 défaites. Les Hawks ne se font pas prier et empêchent les joueurs de Boston de réaliser le back-to-back.
Sur la saison 1958-1959, les Celtics enchaînent les records et les performances historiques. Bob Cousy alias Cooz est le meilleur passeur du championnat avec 8,6 passes décisives par match. Bill Russell est le meilleur au rebond avec 23 rebonds de moyenne par match et aussi le joueur qui a le plus joué avec 42,6 minutes en moyenne. Les deux joueurs accompagnent Sharman et Heinsohn dans les 15 meilleurs marqueurs du championnat. Boston accède aux finales NBA aux dépens des Syracuse qu’il bat en finale de conférence. Les Celtics de Boston affrontent les Lakers de Minneapolis en finale NBA sur la saison 1958-1959. Cette série va devenir la rivalité des années 60. Sans suspense, les Celtics dominent largement les Lakers et remportent leur deuxième titre sur un sweep 4 victoires à 0.
La saison d’après (1959-1960), emmené par Russell et KC Jones, Boston réalise encore une saison très aboutie. Ils franchissent un cap et réalisent un record qui va marquer la NBA avec 59 victoires en 75 rencontres. En finale de conférence Est, l’équipe dirigée par Auerbach élimine l’équipe de Philadelphie pourtant emmenée par le grand Wilt Chamberlain. Cette finale de conférence est également le début de la rivalité entre Wilt Chamberlain et Bill Russell. Boston accède aux finales NBA et affronte encore une fois les Hawks de Saint-Louis. Boston élève son niveau pour remporter la série 4 victoires à 3 et ainsi devenir pour une nouvelle fois champion NBA. Ce titre de champion est le début d’une longue série de titres pour cette franchise américaine, avec pas moins de 7 titres consécutifs qui attendent les Celtics de Boston.
La saison 1960-1961 ressemble aux précédentes, l’équipe de Boston est définie comme la meilleure de toute l’histoire du basket-ball américain. Le cinq de départ surclasse toutes les franchises et est composé de Russell, Loscutoff, Heinsohn, Cousy et Sharman. Le banc n’est pourtant pas en reste avec les futurs hall of famer : Ramsey, Sam Jones, et KC Jones. Boston réalise encore une bonne saison avec 57 victoires et 22 défaites. Les joueurs de Boston se hissent en finale, aux dépens de l’équipe de Syracuse. Ils affrontent une nouvelle fois l’équipe de Saint-Louis. Cela ne change rien, Boston est bien au-dessus de son adversaire et gagne la série en seulement 5 matchs. Ils remportent alors leurs 4e titres NBA, le troisième de suite.
Les saisons suivantes sont toutes aussi parfaites, avec le titre de champion NBA pendant les 5 prochaines années suivant la saison 1960-1961. Lors de la saison 1961 et 1962, les Celtics sont opposés aux Lakers de Los Angeles et s’imposent en finale sur le score de 4 victoires à 3.
Sur la saison suivante 1962-1963, c’est la 14e saison de la NBA et la finale est le remake de la saison passée avec les Lakers contre les Celtics. Les verts s’imposent sur le score de 4 victoires à 2. C’est ainsi le 6ème titre rapporté dans la ville de Boston.
La saison 1963-1964 est encore une saison de réussite pour l’équipe de Boston. La meilleure équipe de la NBA à cette époque se hisse en finale NBA et est confrontée aux San Francisco Warriors. L’équipe emmenée par Bill Russell s’impose 4 victoires à 1.
Sur la saison 1964-1965, et sur la saison 1965-1966, Boston s’impose 2 fois de suite contre les Lakers de Los Angeles. À l’issue de la saison 1965-1966, le coach Red Auerbach demande sa démission et est remplacé par Bill Russell qui devient alors entraîneur-joueur. Il devient aussi le premier entraîneur noir d’une grande équipe dans l’un des 4 sports majeurs d’Amérique du Nord.
Sur la saison 1966-1967, la défense des Celtics est dépassée par l’attaque des Sixers qui se font éliminer sur le score de 4 victoires à 1.
Sur l’année 1967-1968, malgré une équipe vieillissante et une dominance des Sixers, les Boston Celtics terminent la saison régulière avec un bilan de 54 victoires pour 28 défaites. Après avoir éliminé respectivement les Knickerbockers de New York et les Pistons de Détroit sur le même score de 4 à 2, les Sixers et les Celtics se retrouvent en finale de conférence. Un événement secoue l’Amérique : l’assassinat de Martin Luther King et la finale de conférence est repoussé à une date ultérieure. Au bout de cette série, Boston sort vainqueur et retrouve les Lakers en finale NBA. Ils s’imposent 4 victoires à 2. Malgré des statistiques en baisse, Bill Russell reste l’élément majeur de sa franchise : il capte encore 18,6 rebonds par match.
Lors de la saison NBA 1968-1969, les Celtics terminent 4ème de la conférence Est avec un bilan de 48 victoires pour 34 défaites. Bill Russell est beaucoup moins concerné par le basket-ball à cause de ses problèmes extra sportifs. Pour le premier tour des playoffs, les Celtics affrontent les Sixers, désormais privés de Chamberlain qui a rejoint les Lakers après la défaite face à Boston l’année précédente. Russell et ses hommes remportent la série par 4 à 1 puis éliminent les New York Knicks en finale de conférence sur le score de 4 à 2. Boston rencontre encore une fois les Lakers de Los Angeles et remporte la série des finales NBA. Russell vient de remporter son onzième titre tandis que Jerry West se console avec le premier titre de MVP des finales. Dans la foulée, Russell décide de mettre un terme à sa carrière. Cette date marque la fin d’une dynastie verte et blanche qui aura amené onze titres NBA à Boston en douze saisons. En partant des Celtics, Bill Russel se met toute la ville de Boston à dos, car il rompt tout lien avec les Celtics.
Les années disettes pour Boston (1969-1979)
À partir de 1969, Boston engage Tom Heinsohn au poste de coach de l’équipe pour reconstruire après la domination pendant plus de 10 ans. La première année sans Bill Russell et Sam Jones ressemble à un cauchemar. Les Celtics terminent avec un bilan de 36 victoires pour 46 défaites, soit un bilan négatif, plus vu depuis les années 1950. L’équipe rate alors la qualification aux playoffs NBA. C’est la catastrophe sur le terrain, mais aussi dans les tribunes, avec les supporters qui désertent leur équipe. Les Celtes jouent devant de moins en moins de supporters, ils ont attiré six fois moins de cinq mille supporters sur la saison.
Durant la draft de 1970, post saison 1970-1971, l’équipe sélectionne Dave Cowens qui sera un renfort important dans les années à venir. Boston s’améliore lentement mais sûrement.
Sur l’année 1971-1972, Boston termine avec un bilan de 53 victoires pour 29 défaites et se retrouve enfin en playoffs. Ils se qualifient en finale de conférence grâce à leur victoire sur Les Hawks d’Atlanta. Une fois n’est pas coutume dans l’histoire des Celtics, Boston rencontre une nouvelle fois les Knicks de New York sur son chemin. Malheureusement, Bill Russell n’est plus là pour sauver les verts, ils se font alors éliminer 4 victoires à 1. Après cette série de playoffs, l’espoir renaît au sein de l’équipe et des supporters.
L’année suivante, lors de la saison 1972-1973, les Boston Celtics terminent avec un bilan positif de 61-21. La franchise se qualifie encore pour les playoffs et affronte encore une fois les Hawks avant les finales de conférence. Pour la première fois de leur histoire, Boston perd un septième et dernier match d’une série de playoffs, sur le score de 94 à 78 contre les Knicks de New York.
Sur la saison 1973-1974, les C’s renaissent de leurs cendres et réalisent des playoffs de haute volée. Les verts se qualifient en finale de conférence face au Braves de Buffalo sur le score de 4 à 2. En finale de conférence, les C’s rencontrent de nouveau les Knicks de New York et se qualifient sur le score de 4 à 1. En finale NBA, ils affrontent les Bucks de Milwaukee avec une série très disputée. Kareem Abdul-Jabbar se retrouve face aux Celtics et réalise une très grosse série, ce qui amène la série à un match 7. Le match 6 de cette série se termine après 2 prolongations sur le score 102-101 en faveur des Bucks. Le fameux 7ème match est disputé comme tous les autres de la série, il est très défensif. Les 28 points et les 14 rebonds de Cowens se révèlent très déterminants dans la victoire des siens. Les Celtics deviennent champions après 5 ans sans titre.
Sur l’année 1974-1975, les C’s n’arrivent pas à faire le doublé et perdent en finale de conférence contre les Bullets de Washington 4-2.
L’année 1975-1976 est marquée par une finale qui marque l’ensemble de la NBA avec l’un des plus grands matchs de l’histoire de la NBA. Opposés aux Suns de Phoenix, dans une série de finales NBA rendue à 2 partout, les Celtics reçoivent l’adversaire au Boston Garden. Les Celtics, entraînés par Tommy Heinsohn, ont recours à 3 prolongations pour venir à bout des Suns sur le 5ème match. C’est un match qui reste dans les annales de la NBA avec ses triples prolongations. Boston gagne finalement ces finales sur le score de 4 victoires à 2.
Le plaisir du titre fut de courte durée, sur la saison 1976-1977 les Celtics sont battus en demi-finale de conférence par les 76ers. Après cette défaite, ils rentreront dans une période noire dans l’histoire de la franchise NBA. C’est une phase de reconstruction qui attend les joueurs celtes.
Durant les saisons 1977-1978 et 1978-1979, l’équipe de la plus grande ville du Massachusetts ne participe pas aux playoffs. Lors de la draft de 1978, Boston sélectionne le célèbre joueur Larry Bird. Ce dernier dispute sa dernière saison en NCAA sur la saison 1978-1979 avant de rejoindre l’équipe Celte à la fin de la saison.
Dès son arrivée dans la franchise de Boston, l’impact de Larry Bird est immédiat. Il permet aux Celtics, qui restent sur un bilan de 29 matchs gagnés pour 53 matchs perdus, de réaliser le meilleur bilan de la ligue. En effet, Boston obtient 61 victoires en saison régulière et ne concède que 21 défaites, ce qui constitue alors le troisième meilleur bilan de l’histoire de la franchise.
Durant la saison 1979-1980, Larry Bird est irrésistible et permet à Boston de redevenir une très bonne équipe NBA. Pour preuve, il remporte le titre de NBA Rookie of the Year et est élu dans le meilleur cinq Rookie. Il fait également partie du premier cinq NBA sur la saison dont les quatres autres joueurs sont Kareem Abdul-Jabbar, Julius Erving, George Gervin et Paul Westphal. Après une série au premier tour des playoffs remportée par Boston face aux Rockets, l’équipe celtes se fait éliminer par Philadelphie sur le score de 4 à 1 en finale de conférence.
Larry Bird aux Boston Celtics (1979-1991)
Sur la saison 1980-1981, c’est le début de l’ère Larry Bird. L’ailier des Celtics permet à Boston de retrouver le haut du classement en NBA. La franchise termine la saison avec 62 victoires pour 20 défaites. L’équipe accède aux finales NBA sous les ordres de leur nouveau coach Bill Fitch et affronte les Houston Rockets. Les Celtics remportent les finales NBA avec 4 victoires à 2 et remportent leur 14ème titre NBA.
Sur la saison 1981-1982, KC Jones prend les commandes de l’équipe à la suite de Fitch malgré le nouveau titre. Avec un nouveau coach, les résultats de Boston sont excellents. Mais ils ne parviennent pas à accéder aux finales NBA et échouent en finale de conférence face aux 76ers de Philadelphie.
Sur la saison 1982-1983, de nouveaux visages intègrent la franchise comme Danny Ainge, Dennis Johnson et M.L Carr. Les verts accèdent aux playoffs et se font stopper net par les Bucks de Milwaukee en demi-finale de conférence (4-0).
Durant la saison 1983-1984, les nouveaux visages de l’équipe emmenée par Larry Bird réalisent une très bonne saison. Ils accèdent encore une fois en finale de NBA en éliminant les Bullets de Washington, les Knicks de New York et les Bucks de Milwaukee pour une revanche. Les Celtics sont champions en battant les Lakers de Los Angeles (4 à 3). C’est le 15ème titre de la franchise du Massachusetts. Larry Bird, quant à lui, redécouvre une rivalité née bien plus tôt en université face à l’ancien de Michigan State, Magic Johnson.
Sur la saison 1984-1985, les finales NBA ne font pas peau neuve et voient les deux derniers finalistes s’affronter encore une fois. Les Lakers ont une revanche à prendre sur les Celtics. Cette fois Boston doit renoncer à faire un doublé. Ils perdent la série des finales NBA sur le score de 4 à 2.
Durant l’intersaison de la saison 1985-1986, Bill Walton arrive pour aider Larry Bird. Walton est une star connue pour ses performances avec les Blazers. Son intégration à l’effectif des C’s, permet à l’équipe verte de devenir une des équipes les plus fortes de l’histoire de la NBA. Pour clôturer cette super saison, Boston est sacré champion au détriment des Rockets de Houston de Hakeem Olajuwon. C’est le 16ème titre pour la franchise des Boston Celtics.
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La saison 1986-1987 est marquée par la draft Len Bias, un jeune joueur sur qui la franchise fonde beaucoup d’espoirs. Malheureusement, Bias décède d’une overdose la nuit suivant la draft après avoir pris de la cocaïne au cours d’une fête. Cet évènement tragique marque le début d’une série de coups durs pour Boston. La saison est aussi marquée par le retour de la rivalité avec les Los Angeles Lakers. L’équipe californienne, emmenée par Magic Johnson reste la seule équipe à tenir tête à la franchise du Massachusetts. En finale, les Celtics de Boston ne parviennent pas à prendre le dessus sur les Los Angeles Lakers et perdent sur le score de 4 victoires à 2.
Durant la saison 1987-1988, KC Jones arrête de coacher l’équipe après 4 participations aux finales NBA. Bill Walton décide d’arrêter sa carrière à cause de ses blessures à répétition.
Sur la saison suivante (1988-1989) Boston entre dans une période noire. Après six rencontres, Larry Bird doit se faire opérer d’une excroissance osseuse aux deux talons. Cette opération et sa rééducation le tiennent éloigné des parquets pour la majorité de la saison. Les Boston Celtics, huitième de la conférence Est avec un bilan de 42 victoires pour 40 défaites, se font éliminer au premier tour des playoffs par les Pistons de Détroit sur le score de 3 à 0.
Sur la saison 1989-1990, Boston réalise une saison moyenne et termine avec un bilan de 52 victoires, 30 défaites. Ils affrontent les Knicks de New York au premier tour de playoffs mais se font éliminer au bout de cette série. Les moyennes de Bird sur cette série sont incroyables avec 24,4 points, 9,2 rebonds, 8,8 passes en 41 minutes. Cette défaite en playoff pousse Boston à réaliser le remplacement de Jimmy Rodgers, qui avait pris la succession de K.C. Jones en 1988, par son assistant Chris Ford.
La saison 1990-1991 est marquée par les problèmes de dos de Larry Bird et des soucis de hanches de Kevin McHale. Durant les playoffs, Larry Bird se comporte en héros avec ses nombreux retours malgré son dos douloureux. Sa commotion cérébrale l’oblige à aller aux vestiaires plusieurs fois durant les séries contre les Pacers et les Pistons. Boston se fait éliminer par les Détroit de Pistons sur le score de 4 à 2.
Sur la saison 1991-1992, les Celtics se font éliminer en demi-finale de conférence par les Cavaliers de Cleveland, sur le score de 4 à 3. L’année est marquée par le retrait en fin de saison de Larry Bird qui se doit de prendre sa retraite à cause de ses problèmes de dos.
La descente aux enfers des Boston Celtics (1991-2003)
Sur les saisons qui suivent, Boston ne retrouve pas le sourire des victoires et enchaîne les désillusions. Cependant, le jeune Reggie Lewis devient le leader des Celtics.
En 1993, c’est une année à oublier qui attend les Boston Celtics avec le décès de Reggie Lewis d’un attaque cardiaque en plein match d’entraînement off-season. Pourtant, après un examen médical, les médecins lui avaient certifié qu’il était en état de pouvoir rejouer sans risque avéré. En 1995, l’équipe quitte le Boston Garden pour emménager au Fleet Center, qui par la suite est renommé le TD Banknorth Garden.
L’ancien joueur M.L Carr devient alors manager pour essayer de redresser l’équipe. Il prend une décision radicale de virer l’entraîneur et de prendre sa place. Durant plusieurs années, les Celtics n’atteignent qu’une fois les playoffs. Avec les résultats catastrophiques, Boston revoit tout son organigramme. Rick Pitino, ancien coach et vainqueur NCAA et entraîneur des Knicks de New York arrive au poste de président, manager et entraîneur. Malgré son envie et sa détermination, les résultats ne cessent de se dégrader. Il recrute de jeunes joueurs (Delk, Walker) mais les résultats ne changent pas.
Sur la saison 1996-1997, les Celtics réalisent même la pire saison de l’histoire de la franchise en ne remportant que 15 matchs. À la fin de la saison, l’espoir de recruter le premier choix s’envole malgré leur dernière place au classement. Le premier choix revient aux Spurs de San Antonio qui sélectionnent Tim Duncan. Boston quant à lui sélectionne Chauncey Billups et Ron Mercer pour les associer à Antoine Walker. La saison 1998 est l’année où Boston va drafter l’un des joueurs les plus marquants de son histoire avec Paul Pierce.
Durant la saison 2001-2002, Pitino démissionne et laisse l’équipe à Jim O’Brien et Chris Wallace au poste de Manager. Paul Pierce est présent pour guider l’équipe malgré les mauvais choix de Wallace. Pierce conduit la franchise jusqu’en finale de conférence. Cette équipe de Boston se fait éliminer sur le score de 4 à 2.
La reconstruction des Celtics (2003-2007)
Pendant la saison 2002-2003, Danny Ainge est amené à prendre la place de Chris Wallace. Danny Ainge arrive dans la franchise celtes avec beaucoup de conviction et est prêt à reconstruire l’équipe. Le premier mouvement qu’il met en place est le transfert d’Antoine Walker et Tony Delk pour Dallas. Il procède au recrutement de Ricky Davis, Mark Blount et Raef LaFrentz. Un changement de coach s’impose alors et Ainge fait venir John Carroll pour remplacer Jim O’Brien. Malgré ses changements et la volonté de l’équipe, la franchise NBA est éliminée au premier tour des playoffs.
L’année suivante est marquée par la volonté de poursuivre la reconstruction, Ainge recrute alors un tas de joueurs. Il draft Marcus Banks, Al Jefferson, Kendrick Perkins et Delonte West. Afin de former ses jeunes, il s’oriente vers les vétérans Gary Payton et Rick Fox (qui ne jouera aucun match sous le maillot vert). Boston se fait éliminer 4-0 par les Indiana Pacers dès le premier tour.
La saison 2004-2005 ressemble à celle d’avant, avec la venue de l’ancien Celtics Antoine Walker. Alors que Gary Payton prend la direction d’Atlanta, l’équipe se refait une santé. Malgré ce regain d’énergie, l’équipe retrouve dès le premier tour les Pacers qui les éliminent une nouvelle fois sur le score de 4 à 3. À la fin de la saison, le Heat de Miami recrute le celte Walker. Les Celtics recrutent de jeunes joueurs pour alléger sa masse salariale : Gerald Green, Ryan Gomes et Orien Greene. Doc Rivers devient le coach de l’équipe de Boston.
Durant la saison 2005-2006, l’équipe est portée par un géant Paul Pierce qui réalise sa meilleure saison sous le maillot celte. Malgré ça, le bilan de l’équipe est de 33 victoires pour 49 défaites. Ils terminent seulement 11ème et ne sont pas qualifiés pour les playoffs.
La saison suivante, 2006-2007, la franchise celte subit de nombreuses blessures qui viennent perturber les performances de l’équipe. Boston s’enfonce encore plus dans la crise, car l’équipe termine avec le deuxième pire bilan de la NBA (24 victoires pour 58 défaites). Cette saison est marquée par la pire série de défaites consécutives : 18. Le contrat de Doc Rivers est prolongé contre toute attente.
L’ère du Big Three des Boston Celtics (2007-2013)
Durant la draft d’avant saison 2007-2008, Boston sélectionne Jeff Green en 5ème position pour l’échanger directement contre Ray Allen. Il est accompagné de Delonte West et de Wally Szczerbiak. Les Celtics sélectionnent également Glen Davis. Ces joueurs marqueront l’histoire de la NBA. Le Big Three des C’s se forme avec la venue de Kevin Garnett en échange de 5 joueurs : Al Jefferson, Ryan Gomes, Gerald Green et Sebastian Telfair. La draft de Rajon Rondo permet à l’équipe d’être plus compétitive.
Le fameux trio ne se fait pas prier pour devenir un des meilleurs trios. Dès leur première saison, ils amènent les Celtics jusqu’à finir la saison avec un bilan de 66 victoires pour 16 défaites. Boston réalise le meilleur bilan de la NBA sur la saison régulière. Les playoffs seront marqués par la domination des Celtics à domicile au TD Garden et l’incapacité de gagner un match à l’extérieur. Ils se détachent des Atlanta Hawks au premier tour sur le score de 4 à 3. Même tarif pour les Cleveland Cavaliers de LeBron James qui se font éliminer sur le même score. Boston se hisse alors en finale de conférence et la franchise est confrontée aux Pistons. Les verts emmenés par leur trio de folie : Paul Pierce, Ray Allen et Kevin Garnett gagnent la série 4 à 2. Retour en finale pour la ville du Massachusetts et confrontation contre les Lakers de Los Angeles. Après une série bien disputée et 22 années de disette, Paul Pierce porte l’équipe vers le titre et est élu MVP des finales. Le trio vert remporte le 17ème titre de la franchise de Boston.
Lors de la saison 2008-2009, l’équipe réalise le même démarrage que l’année précédente. Elle bat le record de victoires consécutives de la franchise avec pas moins de 27 victoires sur 29 matchs disputés. La fin de saison est loin de toutes les espérances, ils se font éliminer en demi-finale de conférence. Kevin Garnett est le coupable de cette élimination précoce avec ses absences prolongées. Pour remotiver ses troupes et ses fans, l’ailier fort star de Boston dit qu’il va revenir plus fort pour remporter les 2 prochains titres.
Lors de la saison 2009-2010, les Boston Celtics ont du mal à enchaîner les victoires. Cependant ils terminent avec un bilan de 54 victoires et 28 défaites. Ils ne sont plus les favoris et beaucoup disent que le trio de Boston devient vieillissant devant les favoris de la conférence qui sont les Cavaliers de LeBron James. Cependant, à la surprise générale ils éliminent le Heat de Miami, les favoris les Cavaliers et les Magic d’Orlando. La franchise de Boston se hisse en finale NBA et retrouve les Lakers. La série est spectaculaire à regarder et se termine sur un match 7 historique. Malheureusement, Boston perd finalement et doit regarder les Lakers porter fièrement le titre de champions NBA.
Source image : World in sport
Sur la saison 2010-2011, Rasheed Wallace se retire pour retraite alors qu’il a joué seulement une saison avec Boston. Kendrick Perkins est lui arrêté pour une longue indisponibilité. Pour pallier les départs, Ainge recrute la légende vivante Shaquille O’Neal en quête d’un nouveau défi après ses saisons aux Lakers et à Cleveland. Kendrick Perkins et Nate Robinson sont envoyés au Thunder d’Oklahoma City en échange de Nenad Krstic et Jeff Green. Troy Murphy signe dans la franchise verte de NBA. La NBA est marquée par la création du trio de folie de Miami que l’on connaît tous. Rajon Rondo brille et démontre toute sa classe à travers ses nombreux triple doubles. En playoff, l’équipe de Boston ne peut échapper à une série de demi-finales de conférence contre le Heat de Miami emmené par LeBron James, Dwyane Wade et Chris Bosh. Le trio de Boston se fait éliminer sur le score de 4 à 1. Kevin Garnett n’atteint pas son objectif de titre sur les deux dernières années.
Lors de la saison 2011-2012, l’équipe ne tient plus le rythme et montre des signes de vieillesse. Cependant, les Celtics arrivent en finale de conférence, mais se font encore sortir par le Heat de Miami. La saison 2012-2013 est comme la précédente. Avec son équipe vieillissante et de nombreuses blessures dont la grave blessure de Rajon Rondo, Boston arrive quand même à se qualifier en playoff. Le bonheur est de courte durée parce que l’équipe se fait éliminer au premier tour par les Knicks de New York.
La fin du Big Three et Isaiah Thomas (2013-2017)
Après l’élimination précoce de Boston la saison dernière, la direction pousse Paul Pierce, Jason Terry et Kevin Garnett vers la sortie et organise un énorme échange avec les Nets de Brooklyn. L’échange permet à Boston de récupérer par moins de 5 joueurs et 3 futurs tours de draft. Malheureusement, l’équipe n’accède pas aux playoffs. Brad Stevens devient le coach de l’équipe à la place de Doc Rivers.
Lors de la saison 2014-2015, Boston pari sur le jeune Marcus Smart et l’arrière James Young. Pour oublier les années folles du trio et même du quatuor des Boston Celtics avec Rajon Rondo, la direction souhaite reconstruire. Boston échange Rajon Rondo et Dwight Powell contre Jameer Nelson, Brandan Wright et Joe Crowder. Dans cet échange l’équipe verte récupère aussi des tours de draft ainsi qu’une énorme somme de 12,9 millions de dollars.
Le début de saison 2015-2016 est plutôt une réussite pour les verts. Le 19 février 2015, Boston récupère via un énorme échange avec de nombreuses équipes le jeune joueur Isaiah Thomas. Durant la saison, Thomas et Avery Bradley démontrent toute leur classe. Lors du premier tour des playoffs, les Celtics s’inclinent sur le score de 4 matchs à 0 face aux Hawks d’Atlanta. Malgré cette élimination, Thomas prouve que c’est un grand joueur sur la série avec des moyennes de 17,5 points, 7 passes décisives et 3 rebonds par match. Isaiah Thomas est la belle surprise de l’année et Boston se veut fier de l’avoir dans son équipe.
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La saison 2016-2017 ne commence pas comme le souhaitait la franchise malgré la venue de l’intérieur All-Star Al Horford. Cependant, les verts peuvent compter sur le petit Isaiah Thomas, prétendant légitime au titre de MVP pour seulement 1,75 million de dollars. Il hisse Boston dans les 8 premiers de la conférence. C’est un véritable tournant dans la carrière de Thomas, réalisant régulièrement des prestations à plus de 30 points. Les Celtics passent le premier tour en éliminant les Bulls de Chicago sur le score de 4 à 2. Isaiah Thomas et l’équipe ont démontré toute leur hargne en revenant d’un début de série catastrophique (2-0 en faveur des Bulls). Au tour suivant, ils sont opposés aux Wizards de Washington avec en tête d’équipe le meneur le plus rapide de la ligue, John Wall. Boston ne se laisse pas impressionner et gagne les 2 premiers matchs. Cependant la suite de la série est bien plus disputée et les 2 équipes doivent se départager sur un dernier match 7. Les Celtics sortent vainqueurs de ce magnifique duel. Ce second tour est marqué par une tragédie qui touche le meneur Isaiah Thomas. La sœur de Thomas est morte dans un accident de voiture. Pour la finale de conférence, Boston est confronté à l’équipe de Cleveland de LeBron James. Malgré la volonté et le courage de passer au-dessus ce drame du petit meneur celte, l’équipe se fait éliminer sur le score de 4 à 1.
L'ère Brad Stevens et son duo Jaylen Brown et Jayson Tatum (2017-en cours)
La saison 2017-2018 est marquée par de nombreux changements et pas des moindres. Les Celtics sélectionnent Jayson Tatum, Semi Ojeleye, Kadeem Allen et Jabari Bird. La franchise de Boston est connue pour être de fins recruteurs. Pour preuve, les gérants procèdent à l’acquisition de l’agent libre Gordon Hayward. Il faut noter que cette saison est marquée par la malheureuse descente aux enfers du pauvre Isaiah Thomas, avec son échange vers les Cavaliers de Cleveland. Jae Crowder et Ante Zizic sont compris dans l’échange et Boston accueille l’un des meilleurs meneurs de la ligue avec Kyrie Irving. Après cet été très mouvementé, le premier match est marqué par la grave blessure de Gordon Hayward. Malgré cette blessure, Boston va réaliser une série de 16 matchs gagnés, la 4ème plus longue série de matchs remportés de l’équipe. Les joueurs tels que Tatum et Jaylen Brown sortent des performances ahurissantes et portent l’équipe avec le meneur Kyrie Irving. Boston termine la saison avec un bilan très honorable de 55 victoires et 27 défaites. Dès le premier tour des playoffs, les C’s rencontrent les Bucks de Milwaukee et gagnent sur un match 7 décisif. En demi-finale NBA, Boston affronte les Sixers. La série se termine sur le score de 4 à 1 en faveur des mythiques verts de la NBA. La franchise de Boston s’incline au tour suivant, en finale de conférence contre Cleveland sur un score de 4-3. Boston n’a pas démérité et a poussé le King dans ses retranchements sur un match 7 d’anthologie.
Sur la saison 2018-2019, l’équipe de Brad Stevens obtient un bilan de 10 victoires pour 10 défaites en début de saison et doit se ressaisir. Brad Stevens et l’équipe trouvent des solutions et surtout leur mentalité de combattant, ils remportent 8 victoires de suite pour prouver leur mental d’acier. Boston est vu comme une équipe très forte et très difficile à battre. Les C’s se qualifient pour les playoffs mais malgré le retour de Gordon Hayward, ils se font éliminer par les Bucks de Milwaukee en demi-finale sur le score de 4 à 1.
La saison suivante est marquée par les départs de Kyrie Irving et Al Horford libres. Boston recrute dans un premier temps des joueurs de seconde zone avec l’arrivée de Romeo Langford, Grant Williams, Carsen Edwards et Tremont Waters. Les Celtics recrutent le meneur all-star Kemba Walker pour une durée de 4 ans en échange de Terry Rozier. Enes Kanter rejoint l’équipe pour pallier au départ de l’intérieur Al Horford.
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La saison 2019-2020 commence bien pour les Boston Celtics. Gordon Hayward retrouve son niveau après sa blessure, même s’il doit faire face à une nouvelle blessure au poignet en début de saison. Cette situation permet aux jeunes talents Jaylen Brown et Jayson Tatum de prendre davantage de responsabilités, démontrant une régularité impressionnante. Kemba Walker, nouveau venu, s’intègre dans le système de Brad Stevens et, avec Tatum, représente fièrement les Celtics au NBA All-Star Game 2020. Les Celtics se hissent en haut du classement de la Conférence Est et se profilent comme des prétendants sérieux au titre, terminant la saison régulière à la 3e place. Lors des playoffs, les Celtics éliminent les 76ers de Philadelphie en quatre matchs, puis battent les Raptors de Toronto, champions en titre, en sept matchs lors d’une demi-finale de conférence acharnée. Malheureusement, leur parcours s’arrête en finale de conférence face au Heat de Miami après six matchs disputés.
Pendant l’intersaison, la direction prolonge Jayson Tatum avec un contrat de 5 ans au salaire maximal. Le départ de Gordon Hayward libère de la marge salariale, permettant l’arrivée des vétérans Tristan Thompson et Jeff Teague pour renforcer l’équipe. La saison 2020-2021 se termine par une élimination au premier tour des playoffs face aux Nets de Brooklyn. Cette défaite entraîne le départ de Danny Ainge, remplacé par Brad Stevens au poste de président des opérations basket, qui laisse vacant son poste d’entraîneur.
La saison 2021-2022 débute difficilement, avec un bilan de 15 victoires pour 17 défaites à la fin de 2021. Cependant, une incroyable série de victoires à partir de janvier propulse les Celtics à la 2e place de la Conférence Est avec un bilan final de 51-31. Marcus Smart est récompensé pour sa défense en étant élu Défenseur de l’année. En playoffs, les Celtics balayent les Nets de Brooklyn en quatre matchs, puis battent les Bucks de Milwaukee, champions en titre, en sept matchs intenses. Ils affrontent le Heat de Miami en finale de conférence et l’emportent en sept matchs, Jayson Tatum recevant le premier trophée Larry Bird du meilleur joueur de la finale de conférence Est. En finale NBA, les Celtics rencontrent les Warriors de Golden State mais s’inclinent en six matchs.
L’été suivant est marqué par l’arrivée de Malcolm Brogdon en provenance des Pacers de l’Indiana, suivi de la signature de Blake Griffin en octobre 2022. Cependant, la suspension d’Ime Udoka pour la saison 2022-2023 secoue l’équipe, et il est remplacé par son assistant Joe Mazzulla.
La saison 2022-2023 commence sur les chapeaux de roues grâce à des performances exceptionnelles de Jayson Tatum et Jaylen Brown. Les Celtics prennent la tête de la Conférence Est avec un bilan de 18-4 début décembre. Al Horford prolonge son contrat jusqu’en 2025. En février 2023, Mazzulla est officiellement nommé entraîneur principal. Malgré une défense moins performante que l’année précédente, l’attaque des Celtics, la meilleure de la Conférence Est, leur permet de terminer la saison régulière à la deuxième place. Ils profitent de l’avantage du terrain en playoffs, sauf contre les Bucks de Milwaukee. Ils sont éliminés par le Heat de Miami en finale de conférence.
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En juin 2023, les Celtics acquièrent Kristaps Porziņģis dans un échange à trois équipes impliquant les Wizards de Washington et les Grizzlies de Memphis, sacrifiant Marcus Smart dans l’échange. En octobre, ils recrutent Jrue Holiday des Trail Blazers de Portland en échange de Malcolm Brogdon, Robert Williams et deux choix de premier tour de draft.
La saison régulière s’est déroulée comme prévu pour les C’s. Ils terminent à la première place de la conférence Est avec 64 victoires pour 18 défaites, soit le meilleur bilan de la NBA.
Les playoffs 2024 se passent également sans accro. Boston atteint les finales NBA en éliminant le Miami Heat, les Cleveland Cavaliers et les Indiana Pacers, ne perdant que deux matchs au total. Les Celtics retrouvent encore une fois les finales NBA et y affrontent les Dallas Mavericks. Le 17 juin 2024, les Celtics remportent leur 18e titre NBA en battant les Mavericks de Dallas lors du match 5, clôturant la série sur le score de 4-1.
Les joueurs de l'histoire des Boston Celtics
Le 5 all-time des Boston Celtics
Les anecdotes des Boston Celtics
Les tensions dans le big four on fait leur apparition avec une phrase de Rondo qui n’était pas passé inaperçu : “C’est moi qui vous ai tous portés jusqu’au titre en 2008 », aurait lancé Rondo à ses coéquipiers
Rondo aurait snobé Ray Allen en répliquant : “Il me reste 11 matchs à jouer avec toi, point barre.”
Lors d’un match, Paul Pierce s’était embrouillé tout le match avec Brandon Bass, pourtant son coéquipier, à tel point que la dispute avait continué dans les vestiaires après le match jusqu’à ce que Doc Rivers n’intervienne
Les marqueurs des Boston Celtics
Place | Nom du joueur | Points |
---|---|---|
1 | John Havlicek | 26 395 |
2 | Paul Pierce | 24 021 |
3 | Larry Bird | 21 791 |
4 | Robert Parish | 18 245 |
5 | Kevin McHale | 17 335 |