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Preview Playoffs NBA : Oklahoma City Thunder - Denver Nuggets

Voilà l’affrontement qui faisait fantasmer une partie de la NBA, entre un Thunder supersonique (68‑14) et des Nuggets rescapés d’un Game 7 épique décevant, menés par Nikola Jokic. SGA, Jalen & Chet veulent renverser le vieux champion, Denver compte sur son totem serbe et un Jamal Murray incandescent pour résister à l’ouragan. Profondeur sans fond contre rotation courte, jeunesse décomplexée contre bague au doigt : cette série coche toutes les cases du blockbuster printanier.

Confrontations en saison régulière : 2-2 égalité

Bilan du Oklahoma City Thunder

Oklahoma City vient de boucler l’une des saisons régulières les plus sauvages du siècle : 68‑14, deuxième meilleur net rating de l’histoire (+12,8) et meilleure défense aux interceptions comme au defensive rating. Tout ça mené par un Shai Gilgeous‑Alexander en mode MVP (32,7 pts, 52/38/90), pendant que Jalen Williams et Chet Holmgren transformaient chaque soir le Paycom Center en laboratoire de chimie défensive. Bref : les gamins ont mis la Ligue sous cloche, enchaîné les blowouts et n’ont jamais perdu plus de deux matchs d’affilée.

Mais la vraie terreur, c’est la profondeur : Mark Daigneault a 13 soldats prêts à bondir et plusieurs visages à sortir du chapeau. Line-up small avec trois pitbulls (Dort, Caruso, Wallace) pour pressuriser la balle ? OK. Version double-big Hartenstein + Holmgren pour faire transpirer les pivots ? Re-OK. Sur le premier tour, tout le monde a eu son highlight : de l’arc d’Isaiah Joe aux chasedowns de Caruso, pendant que la défense transformait Memphis en laboratoire crash-test (14 interceptions de moyenne).

Reposés après le sweep express des Grizzlies, le Thunder arrive frais, sûr de sa force, et surtout construit pour embêter le Joker : deux intérieurs longs pour le fatiguer, une armada d’extérieurs pour couper la doublette Murray—Porter, et un SGA en mission MVP. Mais leur équilibre attaque‑défense, leur capacité à changer de visage sans perdre d’intensité et leur solidité mentale (toujours invaincus après une défaite depuis décembre) disent qu’ils sont prêts comme jamais à passer le crash-test Jokic.

Effectif du Thunder

Bilan des Denver Nuggets

Denver a vécu une saison façon montagnes russes : 50‑32, un ascenseur émotionnel où l’immanquable Nikola Jokic (29‑13‑10 de moyenne, tranquille) a masqué une défense fragile (21e D‑Rating) et un vestiaire secoué par le licenciement de Mike Malone… à trois matchs de la fin ! David Adelman a ramassé les morceaux à la volée, Murray et Gordon ont loupé un paquet de rencontres, Porter Jr. joue avec une épaule en vrac, mais le cinq majeur reste une machine : +10,6 de net rating quand il est complet, ça parle encore couramment championnat.

S’ils débarquent à OKC un peu amochés, ils le font bardés de cicatrices toutes fraîches : une série au couteau contre les Clippers, remportée au Game 7 sans même un Jokic en grande forme (24‑12‑11 « seulement »), avec un Murray à 43 points et un Russell Westbrook revanchard qui a retourné la salle comme à la belle époque. La zone défensive posée par Adelman a étouffé LA, Jokic a gagné la bataille contre Zubac, et le groupe a surtout prouvé qu’il sait survivre dans l’adversité, le genre d’expérience qu’OKC n’a pas encore au CV.

Alors oui, le banc est court comme une apparition de Joel Embiid en finales de conférence et l’infirmerie clignote, mais Denver arrive aguerri : un pivot cheat-code capable de plier n’importe quelle couverture, une paire Murray‑Gordon qui monte en température, et la mémoire d’avoir déjà arraché un titre en terrain hostile. Le Thunder a la profondeur ; les Nuggets, eux, ont la bague, la résilience et le meilleur joueur du monde pour jouer l’horloger suisse dans les fins de match.

Effectif des Nuggets

Le face à face : Oklahoma City Thunder - Denver Nuggets

Shai Gilgeous‑Alexander est la star du Thunder. Sa faculté à scorer de partout, à vivre sur la ligne et à faire jouer ses partenaires en fin de chrono dictera beaucoup le tempo offensif d’OKC. Autour de lui, Jalen Williams, Chet Holmgren et Isaiah Hartenstein forment un mur vertical qui verrouille la raquette et alimente la transition, pendant que Lu Dort ou Alex Caruso collent aux chevilles des extérieurs adverses.

En face, Nikola Jokic demeure le métronome absolu de Denver : vision extraterrestre, bras feutré à trois mètres comme à neuf, et capacité à rendre ses coéquipiers meilleurs dès qu’il touche la balle. Son duo indissociable avec Jamal Murray reste le baromètre de l’attaque ; Aaron Gordon apporte le physique et la coupe backdoor, tandis que Michael Porter Jr. et Christian Braun devront planter de loin pour ouvrir la boîte. La rotation est courte, mais l’expérience du champion en titre pèse lourd quand l’oxygène manque.

Plan de jeu : OKC misera sur sa défense all‑switch & blitz pour provoquer les pertes de balle (n°1 aux interceptions) puis foncer en contre-attaque. L’option double‑big (Holmgren + Hartenstein) vise à user Jokic et à limiter ses angles de passe. Côté Nuggets, on devrait revoir la zone 2‑3 ou les prises à deux très hautes sur SGA pour lui faire lâcher la balle rapidement, tout en espérant que Murray et Westbrook punissent les minutes où le Joker souffle. Le contrôle des rebonds et la gestion des fautes intérieures seront leurs priorités pour survivre à la pression.

Points clés de la série :

  • Minutes sans Jokic : Denver a pris l’eau dès que le Serbe s’assied ; OKC voudra maximiser ces passages.
  • Rythme & transition : Thunder cherche la course, Nuggets préfèrent le demi‑terrain.
  • Fautes des intérieurs d’OKC : Holmgren/Hartenstein ne peuvent pas tous les deux finir rapidement à trois fautes.
  • Adresse périphérique : Porter Jr., Braun, Joe, Williams, la série peut basculer sur un run de tir longue distance.
  • Duel Murray vs Dort/Caruso : si Jamal franchit le premier rideau défensif, Jokic devient inarrêtable.

Pronostic : Oklahoma City Thunder - Denver Nuggets

Sur le papier, tout s’aligne derrière le Thunder : profondeur d’effectif, défense, fraîcheur physique et un Shai Gilgeous-Alexander qui n’a pas l’intention de laisser Nikola Jokic lui chiper son trophée de MVP. Denver vendra chèrement sa peau, un Game 7 arraché face aux Clippers prouve qu’on ne “dé‑championne” pas un Joker aussi facilement, mais l’usure, un banc limité, et les fautes ciblées que Chet Holmgren et Isaiah Hartenstein vont distribuer pour scier les appuis du pivot serbe devraient finir par peser. On parie donc sur la jeunesse insolente qui frappe à la porte de la dynastie : OKC en 6 (Thunder 4‑2).

  • Nicolas : Thunder 4-2
  • Mathieu : Thunder 4-1
  • Thomas : Thunder 4-2
  • Vincent : Thunder 4-3

Le Programme de la série

  • Game 1: Mardi 6 mai à 03h30
  • Game 2 : Jeudi 8 mai à 03h30
  • Game 3: Samedi 10 mai à 04h00
  • Game 4 : Dimanche 11 mai à 21h30
  • Game 5 : Mercredi 14 mai
  • Game 6 : Vendredi 16 mai
  • Game 7 : Dimanche 18 mai

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