REVIEW SAISON NBA 2020/2021 : les Raptors de Toronto
Quelle saison remplie de bas pour les Raptors de Toronto. Avec l’obligation d’aller à Tampa pour toute la saison, les Raptors ne se sont jamais relevés de ce changement. La franchise a connu une saison vraiment compliquée et il est temps d’oublier et de repartir de l’avant. Le départ de Kyle Lowry marque la fin d’une ère au sain de la franchise et l’après Lowry sera sûrement compliqué. Retour sur une saison difficile pour les joueurs des Raptors.
Direction Tampa en Floride pour les Raptors
La saison commence très mal pour les joueurs des Raptors mais aussi pour les fans de la franchise canadienne. La franchise de Toronto est alors envoyée à Tampa et tous les matchs à domicile se jouent à Tampa, en Floride. Alors que toutes les autres franchises NBA peuvent accueillir de nouveau des fans dans leurs salles, Toronto peut accueillir des fans qui vivent en Floride.. mais qui supportent d’autres équipes.
Les bases sont posées pour les Raptors qui commencent la saison de la plus mauvaise des manières. L’équipe ne gagne que 2 matchs en 10 rencontres. Pascal Siakam est le digne héritier pour maintenir la franchise vers les playoffs. Mais l’ailier fort se trou complètement et enchaîne les mauvaises performances. Le système small-ball tenté par la direction ne fonctionne pas du tout. Il faut dire que passer de -10 au Canada à +30 en Floride peut facilement être dérangeant.
Le mois de février permet à la franchise de Toronto, basé occasionnellement en Floride, de sortir la tête de l’eau. Fred VanVleet et Pascal Siakam règlent la mire. Les joueurs des Raptors terminent le mois avec un bilan plus acceptable : 10 victoires – 5 défaites.
Mais Toronto va de nouveau connaître un passage sombre avec la blessure de Pascal Siakam. Ce dernier va aussi faire parler de lui dans la presse en évoquant de manière houleuse ses supérieurs.
Lors de la trade deadline, Kyle Lowry reste dans la franchise, malgré de nombreuses rumeurs. Tandis que Norman Powell prend la direction de Portland. Gary Trent Jr. Fera le chemin inverse, et l’arrière brillera lors de la fin de saison des Toronto Raptors.
La fin de saison est hachée comme la saison entière. Quelques cartons de Siakam, VanVleet et le nouveau Gary Trent Jr. Les play-in sont encore possible pour la franchise, mais tout le monde souhaite retrouver leur domicile et le froid du Canada. C’est une saison à oublier pour la franchise.
Contre toutes attentes, la franchise sélectionne en 3ème position de la draft et mise sur le jeune ailier Scottie Barnes.
Les derniers instants de Kyle Lowry avec le maillot des Raptors de Toronto. (@nba.com)
Les éléments Clutch qu'il faut retenir
Fred VanVleet : il a signé un contrat de 4 ans pour 85 millions de dollars. Un beau chèque pour le futur leader des Raptors qui a réalisé une bonne saison. C’est une des révélations de l’année avec un rôle qui a augmenté à cause de l’absence pour Lowry de blessure.
Gary Trent Jr. : l’arrière fraîchement arrivé de Portland a fait la joie de la franchise grâce à ses cartons. Il doit encore progresser sur son irrégularité mais il représente une belle plus value de la franchise.
Les éléments Choke qu'il faut oublier
Le small-ball sans vrai poste 5 : l’idée d’évoluer sans vrai poste 5 n’a pas été la bonne. Avec Aaron Baynes et Alex Len, les Raptors se sont fait bouffer à l’intérieur toute la saison.
La Free Agency des Raptors
Ce qui devait arriver, arriva. Kyle Lowry quitte le Canada pour aller jouer à Miami. À croire que l’emblématique 7 des Raptors a aimé jouer dans la chaleur de Floride. C’est un sacré changement pour la franchise. Dans ce deal, les Raptors récupèrent Precious Achiuwa et Goran Dragic. D’ailleurs ce dernier ne restera sûrement pas dans l’effectif.
c'est quoi la suite aux Raptors ?
Un retour à domicile au Canada est espéré du côté de la franchise. Jouer des matchs à domicile vraiment chez soi est important pour les Raptors. Ensuite, l’équipe doit continuer à progresser et prendre le temps de développer les jeunes joueurs : Flynn, Trent Jr, Achiuwa, Barnes et Boucher. Si l’équipe accroche les playoffs, c’est très bien. Sinon ce n’est pas grave étant donné qu’on voit bien que la direction souhaite prendre le temps de la reconstruction en créant un groupe déterminé à gagner à moyen terme.