Le terme spot-up désigne un tir pris après réception du ballon, sans dribble préalable, depuis une position bien définie sur le terrain. Le joueur est alors « posé » à un endroit stratégique, souvent derrière la ligne à trois points, prêt à dégainer dès qu’il reçoit une passe. C’est l’un des gestes les plus répandus dans la NBA moderne.
Contrairement à un tir en sortie de dribble, le spot-up repose sur la précision, le timing et le placement sans ballon. Le shooteur doit lire la défense, se positionner dans une zone dégagée, et déclencher rapidement dès la réception. C’est une discipline technique mais aussi mentale, car la réussite dépend souvent de la constance du geste et de la capacité à rester prêt, même sans toucher beaucoup le ballon.
Des spécialistes comme Klay Thompson, Duncan Robinson ou Danny Green se sont imposés en NBA grâce à leur capacité à sanctionner en spot-up. Ils ne créent pas leur tir, mais savent l’optimiser à la perfection dès qu’ils reçoivent une ouverture.
Pour les défenses adverses, le spot-up est un cauchemar tactique, car il oblige à rester concentré sur des joueurs qui bougent sans ballon, tout en défendant la création d’un porteur de balle.
Dans un jeu dominé par l’espace et le tir extérieur, maîtriser le tir en spot-up est devenu une compétence incontournable, et parfois la clef pour durer dans la ligue.
