Les Raptors ont frappé un grand coup en récupérant Brandon Ingram des Pelicans. Mais ce trade sent autant le coup de génie que le fiasco XXL. Pari risqué ou vraie masterclass ?
Ça y est, c’est fait : après des semaines de rumeurs, Brandon Ingram quitte La Nouvelle-Orléans pour rejoindre Toronto. En échange, les Raptors lâchent Bruce Brown, Kelly Olynyk, un premier tour et un second tour de Draft. Une grosse mise pour un joueur en fin de contrat.
Sur le papier, Ingram apporte du scoring et du talent à une équipe en quête d’un second souffle. Mais le deal pose une énorme question : Toronto vient-il de tout balancer pour un simple prêt de six mois ?
Un coup de poker à 200 millions ?
Le vrai souci, c’est le contrat. Ingram sera libre cet été et réclame plus de 200 millions de dollars sur 4 ans. Toronto pourra-t-il (ou voudra-t-il) lui offrir ce pactole ? Rien n’est moins sûr.
Et si Ingram décide de partir ? Boom, les Raptors auront sacrifié des joueurs et des choix de Draft… pour rien. Un scénario catastrophe qui rappelle l’arrivée de Kawhi Leonard en 2018, sauf qu’à l’époque, Toronto jouait le titre. Là, c’est une équipe en reconstruction qui prend le risque.
Un duo Ingram – Barnes, ça vaut quoi ?
Sur le terrain, l’association Scottie Barnes – Brandon Ingram intrigue. Un jeune All-Star en pleine progression et un scoreur confirmé, ça peut faire des dégâts. Mais est-ce suffisant pour relancer Toronto ?
Parce qu’on ne va pas se mentir, les Raptors sont loin de jouer les premiers rôles. Et Ingram veut gagner. Le voir partir dès cet été pour une franchise plus compétitive (coucou Miami, Philly ou les Lakers) ne serait pas une surprise.
Masterclass ou énorme boulette ?
Les Raptors ont pris un gros pari. Si Ingram s’éclate et prolonge, jackpot. S’il se barre dans six mois, c’est un carnage. Toronto a misé gros sur un joueur sans garantie. Ça passe… ou ça casse.
