Lors du Game 4 contre les Wolves, les Lakers ont fait le pari inédit de ne réaliser aucun changement durant toute la seconde mi-temps, une décision qui n’a pas porté ses fruits.
Une stratégie historique et risquée
Pour la première fois depuis au moins 1998, une équipe NBA a disputé une mi-temps entière sans effectuer de remplacement. JJ Redick, coach des Lakers, a aligné le même cinq composé de LeBron James, Luka Doncic, Austin Reaves, Dorian Finney-Smith et Rui Hachimura pendant les 24 dernières minutes. Au début du quatrième quart-temps, Redick a consulté ses joueurs, rappelant qu’ils disposaient de temps morts supplémentaires s’ils avaient besoin de souffler. Malgré cet échange, il n’y a eu aucune rotation jusqu’au buzzer final.
Cette stratégie s’explique par la dynamique observée en début de seconde période, notamment un 14-0 infligé aux Wolves. Pourtant, le pari n’a pas payé puisque les Lakers ont flanché dans les dernières minutes, laissant échapper une avance de 10 points.
Entre fatigue et manque d’exécution
Après le match, LeBron James et Luka Doncic ont minimisé l’effet de la fatigue. Selon eux, l’issue du match s’est jouée sur l’exécution offensive, avec plusieurs occasions manquées sur des tirs faciles. James a notamment évoqué un lay-up manqué qui aurait pu sécuriser l’avantage au score. De son côté, Doncic a salué la meilleure efficacité des Wolves en fin de partie, estimant que l’usure physique n’était pas la principale cause de la défaite.
Malgré ces déclarations, les statistiques de temps de jeu restent impressionnantes : 46 minutes pour James et Doncic, 41 minutes pour Hachimura et Finney-Smith, et 35 minutes pour Reaves. L’absence totale de rotation soulève des interrogations sur la gestion du groupe, en particulier dans un match aussi intense.
Les Lakers au pied du mur
Avec cette défaite, les Lakers se retrouvent menés 3-1 dans la série. L’effort des cadres n’a pas suffi à inverser la tendance. La décision de JJ Redick, bien que courageuse, illustre les risques liés à une stratégie sans ajustements, dans un contexte où chaque possession peut décider du sort d’une série.
