Delon Wright a été coupé par les Pacers à peine 48 heures après avoir subi une commotion en présaison. Il a été remplacé par Cam Payne, un ancien coéquipier… qu’il avait lui-même évincé quelques mois plus tôt en playoffs.
Un choc violent face aux Wolves
Lors du tout premier match de présaison des Pacers, Delon Wright est victime d’un terrible choc tête contre tête avec le rookie Jaylen Clark des Timberwolves. La scène est brutale : Wright perd connaissance sur le coup et ne peut se protéger en tombant, sa tête heurtant le parquet une seconde fois. Résultat : 10 points de suture au-dessus de l’œil et 4 au coude.
Le lendemain de l’impact, les Pacers annoncent officiellement la signature de Cam Payne… et la coupure immédiate de Delon Wright. L’ironie de la situation ne passe pas inaperçue : cinq mois plus tôt, Wright avait chipé les minutes de Payne chez les Knicks pendant les playoffs, lors d’un Game 3 face à Indiana. Aujourd’hui, la boucle est bouclée, mais dans l’autre sens.
Les réactions ne tardent pas. Delon Wright publie un sobre mais cinglant « Ce business est écœurant ».
Le timing, lui, suscite de nombreuses critiques.
Une décision purement sportive ?
Sur le papier, le choix de signer Cam Payne peut se justifier. En l’absence de T.J. McConnell (touché aux ischios) et avec Tyrese Haliburton toujours préservé, Indiana avait besoin d’un meneur d’expérience. Cam Payne, habitué aux rôles de pompier en NBA, sort d’une saison utile avec New York.
Mais sur la forme, l’enchaînement laisse un goût amer. Alors que les images de la chute de Wright tournent encore sur les réseaux, la décision frontale de le couper interroge sur la gestion humaine de ces situations.
Les Pacers déjà en mode urgence
Du côté du vestiaire d’Indiana, l’ambiance est forcément particulière. La mène doit être recomposée en urgence autour de Payne, en attendant le retour des titulaires. Wright, lui, repart en convalescence, avec en prime un nouvel épisode frustrant dans sa carrière.
Pour la franchise, ce genre de décision fait partie de la réalité NBA. Mais l’épisode rappelle aussi que derrière les contrats non garantis et les ajustements de présaison, il y a des joueurs, et parfois des chocs, qui laissent des traces.
