Austin Reaves a encore frappé. Un floater au buzzer, une victoire à l’arrachée face aux Wolves (116-115), et surtout une nouvelle perf’ de haut vol pour un mec qui joue comme s’il avait grandi avec le maillot des Lakers sur le dos.
Une fin de match dingue, et un Reaves en patron
Les Lakers avaient jusqu’à 20 points d’avance, mais les Wolves sont revenus comme des morts de faim dans le money-time. Randle plante un shoot clutch, McDaniels met le feu, et à dix secondes de la fin, c’est Minnesota qui est devant.
Sauf qu’en face, Reaves n’avait pas fini son match.
Dernière possession, balle en main. Il fixe, avance, tire, ficelle, buzzer, game-winner !
C’est pas sa meilleure soirée niveau adresse (9/24 au tir, 3/11 à trois points), mais il a pesé partout ailleurs :
28 points, 16 passes, 2 interceptions, seulement 3 ballons perdus. Et surtout, il claque le tir qui fait gagner, celui qui reste.
Avec LeBron et Doncic toujours blessés, il porte clairement l’équipe. Et pas à moitié.
Une série historique, et un nom qui colle à celui de Kobe
Ce que Reaves est en train de faire, c’est pas juste joli. C’est historique.
Il devient le premier Laker depuis Kobe Bryant en 2005 à démarrer une saison avec 5 matchs à au moins 25 points. Personne d’autre n’a fait ça en or et violet depuis le Black Mamba.
Et les chiffres sont fous :
- 34,2 points
- 10 passes
- 5,6 rebonds sur les 5 premiers matchs
Il est même le seul Laker à avoir combiné 25+ points et 5+ passes sur chacun des 5 premiers matchs d’une saison. Le seul.
Pendant que Reaves arrosait, Jake LaRavia lui envoyait du propre. 27 points à 10/11 au tir, 5/6 de loin, 17 points dans le 3e quart à lui tout seul.
Minnesota a cru au hold-up
Ils étaient mal barrés, ils ont presque arraché le match. Randle (33 pts) et McDaniels (30) ont mis le run qui va bien en fin de partie, pendant que Gobert faisait le taf en défense. Mais ils ont été trop inconstants. Et contre un Reaves comme ça, faut pas rater la dernière possession.
Avec cette victoire, L.A. évite le piège et peut repartir en confiance. La dynamique est bonne, même sans ses deux stars. Et Reaves envoie un message : ce n’est plus juste un mec sympa avec une bonne vision du jeu. C’est un tueur.
Prochain stop ? Memphis, vendredi. Et avec Reaves dans cet état, personne ne peut vraiment dormir tranquille.
